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La veste sport

Techniquement, l’évolution essentielle de ces dernières années tient à l’apparition des matières mélangées naturelles et légères, que l’on doit aux habilleurs et tisseurs italiens (lire l’article consacré au costume). Laines froides et/ou peignées, cachemires fins, mélanges de lin, de soie et de bambou, sont venus égayer l’offre coton, et ont apporté à la veste d’été la noblesse qui lui manquait.

Alors que ce n’était pas le cas il y a quelques années, le puriste le plus exigeant trouve aujourd’hui, en prêt-à-porter, des vestes légères dont la qualité des matières n’a rien à envier à celle de ses costumes d’hiver.

Et encore convient-il d’ajouter ici qu’au-delà des mélanges qu’ils réussissent, les tisseurs italiens doivent leur succès au choix systématique des meilleures fibres pour la réalisation de ceux-ci : pas d’économie à la petite semaine, seul le résultat compte et tout le monde y trouve son compte, puisque les clients aujourd’hui bien informés, sont désormais prêts à payer leurs vêtements plus cher, à condition que ces derniers soient de qualité supérieure.

Enfin, outre leur légèreté (et par conséquent leur confort de port dès l’arrivée des beaux jours), les vestes légères offrent de surcroît un choix de tissus – unis, chinés, à rayures, à carreaux…incomparable.

Ici encore, il n’est pas exagéré de considérer que ce sont les Italiens qui ont rendu les couleurs à la mode, après que celle-ci les ait abandonnées à la fin du XIXème siècle, lorsque les pantalons, costumes, fracs et même gilets, adoptèrent le gris en raison de la saleté qui régnait alors dans les villes. On ne porta plus guère à l’époque la couleur qu’à la campagne, où les teintes naturelles continuèrent de faire les beaux jours de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie pour les tenues de chasse et d’équitation. C’est d’ailleurs à la suite de cette évolution que naquit le costume moderne, les hommes de la City souhaitant bénéficier au quotidien du confort de leurs vestes de week-end, et commandant à leurs tailleurs de décliner celles-ci dans des étoffes sombres.

Côté coupe, la veste italienne présente également l’avantage de tomber mieux qu’une veste sport britannique, plus lourde. On peut attribuer cette caractéristique au fait que les faiseurs anglais ont l’habitude de charger beaucoup leur veste au niveau du padding, c’est-à-dire des épaulettes (rembourrage intérieur amplifiant la carrure des épaules). D’où un côté un peu engoncé que l’on ne retrouve pas sur les vestes sport italiennes, qui privilégient le tombé naturel.

Revers de col en soierie de cravate (Daniel Cremieux)

Les points qu’il faut observer

– L’absence de pli inopportun sur la tête de manche. Elle souligne la qualité du montage, car il est difficile d’adapter une manche en deux dimensions sur une emmanchure ronde. On ne doit pas voir apparaître d’effet de vague.

– L’emmanchure doit être parfaitement lisse sur tout son pourtour.

– Les piqûres des bords de revers imperceptiblement irrégulières, qui indiquent qu ceux-ci ont été piqués à la main.

– Les triplures, qui doivent être libres, en aucun cas thermocollées. Un détail non négociable.

– Le travail des boutonnières, qui doivent être faites à la main (observez la couture) .

– La qualité des boutons. Une vraie corne ou un corozo indiquent toujours une attention portée à la qualité générale de la pièce, alors qu’un bouton plastique révèle peu de considération pour le client. D’un autre côté, il nous arrive aussi de tomber sur une jolie veste d’été, séduisante et valorisante, mais positionnée en milieu de gamme et dotée de boutons de qualité inférieure. Un simple remplacement de ceux-ci permet dans ce cas de disposer à peu de frais d’une belle pièce pour un prix très intéressant.

– La manière dont sont cousus lesdits boutons.

– L’équilibre des revers par rapport à l’épaule.

Revue de détails

La qualité d’un vêtement tient souvent, pour les amateurs avertis, aux multiples petits détails qui signent les pièces de qualité. Ainsi cette pièce de tissu trapézoïdale, cachée à l’intérieur du vêtement, destinée à réunir les deux pans de col afin de maintenir celui-ci en position relevée et surtout fermée, les jours de grand vent.

Hackett est un grand spécialiste des couleurs coordonnées, et le rappelle sur cette veste : pour accessoiriser une pièce marron clair, la plupart des maisons aurait retenu une doublure beige ou marron. Le tailleur britannique a choisi un bleu ciel éclatant, que l’on retrouve sur la doublure et la patte de suspension cousue à l’intérieur du col, et pour le feutre qui habille l’intérieur du col.

Outre le caractère très actuel du mariage marron/bleu, l’ensemble donne à la veste une allure tout de suite plus tailleur, plus personnelle, que ce que l’on a l’habitude de voir chaque jour. Un élément de différenciation finalement assez simple, et pourtant si rare il réclame également un peu d’audace, tant de la part du tailleur que du client qui porte la veste.

Notons également les deux petites pattes en fil torsadé (bleu ciel toujours) implantées sous le revers gauche, afin de permettre de fixer la tige d’une rose ou d’un œillet. L’élégance tient au détail.

A l’intérieur de la pièce enfin, les poches portefeuille et ticket, jouent également le jeu des couleurs contrastées, marquées par des ourlets marron nettement détachés sur le bleu de la doublure.

Pièces en trois actes pour cette veste sport Hackett.
(De haut en bas), col relevé et fermé pour affronter les frimats ensuite bouton de fermeture sous le col et enfin une pièce amovible est boutonnée dans le plan intérieur gauche.