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Le costume

Epaule naturelle ou padding ?

Deux écoles cohabitent quant à l’épaule : d’un côté les ten   ants du tomber naturel, qui corrige le moins possible la silhouette. Les tailleurs napolitains sont de farouches partisans de cette école, et des maisons comme Kiton et St. Andrew se sont fait une spécialité de l’épaule napolitaine, sans padding (rembourrage) ou presque, et donc naturellement tombante. Dans ce cas particulier, le montage de la manche s’assortit d’un léger fronçage dû à l’embut.

Les inconditionnels de cette coupe soulignent que la veste d’un homme mince ne nécessite pas de padding, s’accommode au mieux de revers étroits et s’assortit de préférence à un pantalon près du corps.

A l’inverse de ces stakhanovistes de l’épaule naturelle, plus nombreux sont ceux qui apprécient une veste plus structurée, dotée de renforcements d’épaule qui valorisent celle-ci et, d’une manière générale, la silhouette toute entière. C’est le cas de la majorité des maisons italiennes non napolitaines, et notamment toutes celles à forte connotation mode (Giorgio Armani, Dolce & Gabbana, Versace…), et françaises (Dior,  Lanvin, Crémieux…).

Une ou deux fentes dorsales ?

La coupe traditionnelle, d’origine britannique, en prévoit deux, ce qui permet de mettre les mains dans les poches sans (trop) altérer la silhouette. La coupe à une fente fut créée au départ pour les vestes trois boutons en tweed, très épaisses, avant d’être étendue aux autres genres. Elle est moins élégante et moins confortable à l’usage.

Et pour leurs tenues de cérémonie, l’armée et la Marine américaines ont même conçu des vestes sans fente du tout. Très ajustées et mettant la silhouette en valeur, elles conviennent parfaitement pour défiler ou assister à un cocktail debout, mais hypothèquent sérieusement l’aisance de mouvement et ne sont donc pas d’un port très confortable. On préfèrera donc de loin la coupe à deux fentes, qui devront faire entre 22 et 24 cm.

Au-delà de cette dimension (26 à 28 cm) on se dirige vers des vêtements très typés dandy, qui ne seront pas sans évoquer l’habit, tandis qu’en dessous de 22 cm, les fentes dorsales se font avares et donnent une allure étriquée à l’arrière de la veste.

Le drop

On entend rarement évoquer cette valeur dans une boutique de prêt-à-porter, parce qu’il s’agit d’une donnée sur laquelle on ne peu plus intervenir une fois la veste montée. Proportion entre la taille des épaules et celle du bassin, le drop détermine la silhouette générale de la pièce.

Plus sa valeur est réduite, plus la taille est importante, et par conséquent la veste moins ajustée, et la ligne générale moins élégante et surtout moins valorisante. Sauf en commande spéciale dans certaines grandes maisons (Kiton), le prêt-à-porter ne laisse jamais le choix du drop au client, qui doit s’en remettre au talent du tailleur maison pour ajuster sa veste à la taille et au col, mais sans possibilité de reprendre le drop.

Pour fixer les idées, alors qu’une personne de morphologie classique aura besoin d’un drop standard de 7 ou de 8, un personnage bedonnant nécessitera un 4. Et il n’y a guère que les inconditionnels des costumes Dior by Slimane pour être capables de supporter un drop 10 : à ce niveau on ne chasse plus la minceur mais l’anorexie.

John Fidgerald et Jacqueline Kennedy.

Les tissus

Cette spécialité a plus évolué depuis trois ans que durant toute la seconde moitié du XXème siècle, sur trois points principaux : un, l’amélioration de qualité des laines mérinos ultra fines ; deux : le développement des étoffes d’exception ; et trois : l’arrivée des tissus techniques.

Pour ce qui concerne les laines, jusque la fin du XXème siècle les Super 100 et Super 120 constituaient l’essentiel des réalisations haut de gamme, et le Super 150 constituait l’exception.

Dans le courant des sept dernières années la course à la finesse s’envole et les titrages avec : Vitale Barberis Canonico propose aujourd’hui un Super 220, et Kiton un Super 250 (15.000 euros le costume prêt-à-porter !). Pour éclairer le sujet, indiquons qu’un Super 100 classique est constitué de fibres de 18,5 microns, alors que celles d’un Super 220 sont de 12,5 microns. Pour fixer les idées, rappelons qu’un cheveu affiche entre 50 et 60 microns sous l’objectif d’un microscope…

Concomitamment à cette évolution des laines traditionnelles, on assiste à une évolution accélérée des étoffes exceptionnelles, qui restent cependant le fait des tisseurs les plus réputés. Ainsi Loro Piana organise-t-il chaque année le prix du cachemire le plus fin du monde, et propose par ailleurs des vigognes fabuleuses… et hors de prix.

Et puis il y a les tissus techniques, résultat de la maîtrise technique des tisseurs et d’équipements de plus en plus perfectionnés, qui leur permettent d’expérimenter des mélanges inimaginables il y a seulement quelques années. Mélanges techniques, avec des fibres synthétiques (on voit les cheveux se dresser sur la tête des puristes) comme le polyester, la polyamide ou le stretch, ou prestigieux, avec des mélanges jusque là réputés impossibles (pachmina et vigogne chez Dormeuil) ou des étoffes tissées de fils d’or ou de platine (Dormeuil toujours), voire d’éclats de diamants (Scabal) ! Evidemment, le prix du tissu s’ajoute à celui de la réalisation sur mesures : comptez entre vingt et vingt-cinq mille euros pour un costume.

Et prenez-en le plus grand soin, car plus les matières sont belles et précieuses, plus elles sont fragiles. Pas question donc, pour l’amateur averti, de porter deux jours de suite le même costume. Ce dernier reposera sur cintre au moins 48 heures après une journée de port. Pour ce qui concerne les tissus légers, les Italiens se sont imposés comme les maîtres d’une spécialité dictée par leur climat.

Un art qu’ils dominent brillamment, osant des mélanges convaincants : laine froide et soie, coton et lin, coton et soie, lin et soie, coton et bambou, lin et bambou… Ultra légères, ces étoffes sont aussi le plus souvent très froissables (un peu moins lorsqu’elles contiennent de la laine), et hormis le lin qui se porte volontiers froissé, réclament un minimum de soin.

Les boutonnières de manches ouvertes

Au départ apanage des seules vestes mesure, ce détail de fabrication est massivement repris, depuis quelques années, par la confection industrielle, et n’a donc plus guère de valeur, le fait de disposer de boutonnières de manches ouvertes n’ayant jamais fait une veste de bonne qualité a contrario du fait que, dans le passé, seules les vestes de qualité en disposaient.

De fait, il convient de savoir que si les tailleurs ont toujours monté des boutonnières de manches ouvertes, c’est pour permettre à l’élégant de les replier au moment de se laver les mains. D’ailleurs, à l’origine – et c’est toujours le cas de certains tailleurs de Saville Row – seule une ou deux boutonnières étaient ouvertes, afin de permettre ce geste.

Aujourd’hui que n’importe quelle veste fabriquée à plusieurs milliers d’exemplaires peut voir ses boutonnières ouvertes, ce détail n’est plus un signe extérieur de richesse que pour les néophytes, les amateurs éclairés cherchant ailleurs les signes d’une fabrication dans les règles de l’art.

Ceinture ou bretelles ?

Seul accessoire permettant de tenir le pantalon dans la première moitié du XXème siècle, les bretelles ont connu un retour en vogue dans les années ‘80 à l’époque des golden boys et du film Wall Street, dans lequel Michael Douglas est une parfaite illustration de la mode de l’époque, et les porte jaune canari sur des chemises blanches ou rayées. Grand style magnat de la finance.

Elles font du reste toujours partie de la panoplie du financier bon teint, aujourd’hui encore, ainsi que des vrais élégants, qui les préfèreront toujours à la ceinture. Laquelle, sans prévention de mode, devrait quoi qu’il arrive être évitée par tous les hommes de petite taille, car elle coupe la silhouette en deux et la raccourcit visuellement. A l’inverse, les bretelles allongent celle-ci, du fait de leur verticalité.