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Emmanuel Berg : dans la cour des grands

Une nouvelle griffe dans le monde de la chemise haut de gamme à Paris, voilà qui mérite d’être signalé. Surtout lorsque la nouvelle adresse s’ouvre sous les meilleurs auspices, à savoir l’association de deux compétences reconnues de la spécialité : le fabricant Emanuel Berg, installé dans plus de vingt pays, et William Figaret, qui fut le collaborateur de son père Alain auprès duquel il assumait les responsabilités d’acheteur, dans l’exercice duquel il collaborait avec… Emanuel Berg.

emmanuel berg

La nouvelle boutique du Faubourg St-Honoré.

Nous avons déjà eu l’occasion de parler de l’activité mesure d’Emanuel Berg dans ces pages, et d’apprécier l’offre du chemisier germano-polonais, la variété de ses tissus et de ses façons. Curieusement, alors que celui-ci dispose d’une dizaine de boutiques et de deux cents points de vente dans le monde, il était jusqu’ici absent du marché français. Par absence d’opportunité, la question ne s’était jusqu’à présent pas posée pour Jaroslaw Szychulda, à la tête de l’entreprise qu’il a créée dans les années 80. Un schéma entrepreneurial qui ne pouvait que séduire William Figaret, qui a toujours vu son père diriger et développer son affaire seul, et travailla avec lui durant 17 ans, jusqu’à la vente de la marque Alain Figaret, en 2006.
Pour le fondateur Alain Figaret comme pour ses fils Fabrice et William, Emanuel Berg Dans la cour des grands respectivement responsables du réseau et des achats, la cession s’accompagna, comme c’est l’usage, d’une clause de non concurrence, d’une durée de cinq ans.

Aujourd’hui, après avoir porté sa marque pendant trente ans, Alain Figaret profite d’une retraite méritée avec sa femme Elsa, Fabrice s’est installé à Hong Kong et William met ses pas dans ceux de son père en s’associant avec une maison qu’il connaît bien pour avoir travaillé avec des années durant.
Emanuel Berg, c’est une maison créée à Cologne dans les années 80 par l’industriel Jaroslaw Szychulda, à laquelle il a donné le nom de son grand-père polonais. Fabricant d’abord sous licence pour de nombreux grands noms européens (dont Alain Figaret), il créa bientôt ses propres collections qu’il commença à diffuser dans son propre réseau, où il compléta l’offre prêt-à-porter d’une offre mesure, vite réputée pour les plus de mille tissus, les soixante formes de cols et les trente-six poignets, qu’elle proposait à ses clients. N’ambitionnant pas de concurrencer les chemisiers de prestige réputés (Charvet, Turnbull, Hilditch…) mais de proposer une offre de qualité à des tarifs justifiés, Szychulda proposait des tissus hauts de gamme (parmi lesquels le Giza 45 : le coton le plus fin du monde) et soignait sa fabrication et ses finitions, offrant à sa clientèle toutes les personnalisations de pinces et de poches, des boutons en nacre d’Australie Mother of Pearl (« MOP » pour les connaisseurs : la meilleure qualité, la plus blanche et la plus chatoyante), et pratiquait une politique tarifaire serrée qui permit à la marque Emanuel Berg de connaître un succès et un développement rapides. Encore accélérés par la proposition de collections femme, chemisiers et vestes, imaginées et gérées par sa femme Petra. Une cohérence commerciale qui permet à la maison de disposer aujourd’hui de 200 points de vente dans le monde, et d’employer 300 personnes.

emmanuel berg

Bonnes fées

Une structure encourageante pour William Figaret. Si Emanuel Berg fabrique depuis plus de vingt ans les chemises de plusieurs grands noms parisiens, la maison ne dispose d’aucune boutique à Paris. Une opportunité évidente. D’autant plus qu’il est convaincu que la spécialité qui fut la sienne doit évoluer par le haut, afin de répondre à la demande d’une clientèle de mieux en mieux informée et de plus en plus exigeante. L’offre d’Emanuel Berg s’inscrit dans cette perspective. Il convient de lui donner un écrin à la hauteur de ses qualités et de ses ambitions. Il s’y attelle, et finit par tomber sur cette boutique conçue par l’architecte Jean-Michel Frank (elle en garde le style flamboyant, notamment par son entrée de style Art déco et sa hauteur sous plafond de cinq mètres), qui en fit sa propre boutique. 80 m2, deux vitrines sur le Faubourg Saint-Honoré, une décoration chic toute en déclinaisons de blancs et de gris : une base idéale pour un projet qui prévoit cinq boutiques parisiennes dans les cinq ans à venir (et William sait de quoi il parle), avant de s’étendre aux grandes villes de province.

Fer de lance : la chemise classique, forme fitée ou traditionnelle, à partir de 95 euros. Au-dessus la finition sartoriale, à 125 euros, et encore au-dessus la mesure, à partir de 130 euros. Sans parler des cravates, des boutons de manchettes, des chaussettes et mi-bas, et de la collection femme. Beaucoup de raisons, décidément, de visiter sans attendre le 140, Fbg St-Honoré.

Coup de coeur pour deux modèles jouant des élégances très différentes : trip Wall Street pour celui de gauche, bleu à rayures et col blancs, casual chic pour celui de droite, monté dans un joli tissu aux carreaux fondus. On aime !