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Le manteau d’american gangster

C’est une interprétation continentale du Chesterfield anglais que Gérard Sené nous propose là. Loin des créations spectaculaires qui ont fait sa réputation, l’habilleur parisien présente ici l’une de ces pièces plus discrètes et consensuelles dont il puise l’inspiration dans le cinéma des années 40 à 80 et dans l’actualité. En l’occurrence ici l’un et l’autre, puisque ce manteau est inspiré de celui que porte Denzel Washington dans American Gangster, et de l’un des manteaux habituels de Barrack Obama. Il s’agit d’un « manteau cachemire » (ici le mélange est un 90% laine et 10% cachemire) couleur chamois très traditionnel, caractérisé par un empiècement de velours marron foncé relevant le col. A la différence du manteau porté par le Président américain, ledit empiècement ne couvre pas tout le col.

Côté coupe, si les Chesterfield sont généralement boutonnés sous patte, Gérard Sené a pris ici le parti des boutons apparents afin de moderniser sa pièce, c’est bien pensé. Le positionnement des boutonnières est respecté, aucune erreur de style, la tête d’épaule très longue, le cran joli, on note les poches droites, la poche ticket, la poche poitrine, l’unique fente dos… Reprenant à son compte une coupe typique des années 40, il s’agit d’un manteau long, descendant 10 cm sous le genou. Nous sommes face à un grand classique agrémenté d’une discrète touche de modernité, la définition d’une pièce sans risque et très consensuelle.

Fidèlement à ses habitudes, Sené a soigné l’intérieur : on découvre une doublure de satin bimberg chocolat jouant le ton sur ton avec le camel du cachemire, enrichie de passepoils de poches, d’une patte boutonnée et de surpiqûres rouge vermillon. Ces dernières sont exécutées dans les règles de l’art, en point gantier et à point perdu : rien à redire.

Détaillant les finitions, on remarque les demi-lunes assortissant les poches (intérieures et extérieures), le bâti sur la boutonnière de col (que certains demanderont à faire enlever mais que d’autres, n’en doutons pas, souhaiteront conserver), et le fait que l’on ne retrouve pas dans le dos les piqûres à 7 mm présentes sur l’avant. Les plus attentifs noteront également les boutons de manches montés kiss-kiss, les fausses boutonnières aux mêmes manches, que certains feront ouvrir, et les rabats de poche un rien timides, qui auraient supporté un centimètre supplémentaire.

Au final un manteau classique, moderne dans sa coupe comme dans ses finitions, utilisable en toutes circonstances avec un costume autant qu’un jean, et proposé à un tarif très placé, ce qui n’est pas la moindre de ses qualités.

 

On aime :

• le côté pièce historique

• l’universalité de la pièce

• le prix placé

On aime moins :

• pas de point faible notable