xpornplease.com yespornplease porncuze.com porn800.me porn600.me tube300.me tube100.me watchfreepornsex.com

Jeffrey Archer, L’atypique

 

Votre actualité littéraire française est la réédition de Kane & Abel, véritable épopée du XXème siècle racontée à travers la vie de deux hommes que tout oppose en apparence, dans une version notablement plus longue que la version originale. Il s’agit là d’une démarche rare en littérature, pourquoi cette réécriture ?

Kane & Abel reste l’un de mes meilleurs romans, et après trente ans j’avais envie de le revisiter. Mais c’est moins une ré-écriture qu’un recyclage parce que l’histoire en elle-même n’a pas changé.

 

Vous êtes l’un des rares écrivains à être aussi à l’aise dans des genres aussi divers que Seul contre tous, qui vous impose comme un maître du thriller ou Le sentier de la gloire, biographie romancée qui incite même les amateurs de romans à se lancer dans des lectures plus culturelles. D’où vous vient cet éclectisme ?

J’adore le défi que représente un grand roman, mais j’aime embrasser différents sujets. En fait je suis le seul auteur britannique à avoir été quatorze fois numéro 1 sur la liste des romans best-sellers et quatre fois sur celle des nouvelles.

 

Vous avez abandonné en 1974 une carrière politique de premier plan après avoir décidé de vivre de votre plume. On parle depuis lors de 130 millions de livres vendus, ce qui fait de vous un phénomène de l’édition. On vous voit malgré cela fort peu en France : s’agit-il d’un désamour envers notre pays, d’un problème de langue ou d’un concours de circonstances ?

Non seulement je me rends en France aussi souvent que je le peux – nous avons ma femme Mary et moi passé quelques journées merveilleuses dans la région de Toulouse – mais mon amour de l’art m’amène souvent à Paris. J’ai aussi été ravi de recevoir deux prix littéraires français dans le courant des trois dernières années  Les sentiers de la gloire a gagné le prix Relay du roman d’évasion, et A prisonner of Birth a reçu l’année dernière le prix Polar International et le prix Cognac, dont je n’ai pas obtenu l’équivalent en Angleterre.

 

Lorsque vous vous attelez à un nouveau livre, s’agit-il d’une démarche planifiée (« De quel sujet vais-je traiter cette fois-ci, dans quel univers mon héros va-t-il évoluer ? ») ou le sujet et son univers s’imposent-ils à vous en réaction à un événement réel, comme ce fut le cas pour La main dans le sac ?

Quand je démarre un livre, je n’ai pas idée de ce qui va s’y passer, et encore moins de la manière dont il va se terminer. C’est un risque et un challenge en même temps, et c’est l’essence même du fait de raconter des histoires.

 

Avec ce livre vous dénonciez les agissements de certains dirigeants de grandes entreprises cotées et la spoliation des petits actionnaires. N’avez-vous pas eu envie de réagir lorsque l’avidité des grandes banques a projeté le monde occidental dans la crise actuelle ?

Si, mais pour être honnête, les banques doivent faire du profit. Leur métier n’est pas de faire vivre leurs clients  aucun business n’a cette charge. Cependant, les bonus de certains banquiers dépassent l’entendement. Mais ce n’est pas mieux pour certains footballeurs.

 

Ce numéro de Dandy dans lequel vous êtes interviewé est un Spécial Savile Row. Etes-vous un bon client du Row, et si oui chez qui vous habillez-vous ?  

Je n’achète pas mes costumes à Savile Row, mais chez DKNY.

 

Plus largement : faites-vous attention à votre tenue, et quel est votre style préféré : costume-cravate façon Michael Douglas dans Wall Street, british style façon Sean Connery ou casual style ?...

Je préfère les costumes sombres, avec une chemise bleu ciel ou à rayures et une cravate quand j’ai des rendez-vous ou que je donne une conférence. Je participe aussi à beaucoup d’événements en tenue de soirée parce que je suis amateur de ventes aux enchères et que je participe à un certain nombre de ventes de charité, en particulier à cette époque de l’année. Mais lorsque je suis outre-mer pour écrire, je suis beaucoup plus casual, et je suis souvent en survêtement, ce qui me permet d’aller faire un tour entre deux séances d’écriture.

 

Enfin, pouvez-vous d’ores et déjà nous dire le thème de votre prochain roman « Only time will tell » et, s’agissant du premier livre des Chroniques de Clifton, s’agira-t-il d’une série ?

Les Chroniques de Clifton compteront cinq volumes, s’étendant sur une centaine d’années, de 1920 à 2020, de la vie du héros, Harry Clifton, le fils d’un docker né dans le quartier pauvre de Bristol, dont la vie change à l’âge de sept ans lorsqu’il découvre qu’il possède un certain don. Le premier volume, Seul le temps pourra le dire, couvre les années 1920-1940, avec l’entrée de Harry à l’université d’Oxford lorsque la guerre éclate. Il sera publié en Angleterre en mai prochain.

 

Enfin, notre petit questionnaire Dandy :

  • Un grand Bordeaux 1940 : avec qui et en quelle circonstance ?

Avec mon grand ami Chris Beetles, galeriste à St. James, pour fêter la découverte d’une nouvelle galerie ou, mieux encore, d’un nouvel artiste.

  • Un cigare pour l’accompagner ?

Jamais !

  • Une ville façon repos du guerrier, un havre de paix où vous savez pouvoir vous déconnecter de l’agitation quotidienne ?

Mes maisons de Cambridge et de Majorque, toutes les deux très paisibles et relaxantes, pour chacune d’elles à différentes époques de l’année.

  • Trois adresses qui vous charment encore : un restaurant, un hôtel et un lieu de vacances ?

Le restaurant italien Lucio’s sur Fulham Road, à Londres, l’hôtel Taj à Bombay, et l’Hermitage et le Winter Palace à St. Petersburg.

  • Pour vos déplacements êtes-vous plutôt avion, train ou voiture ?

Train. Je n’irais jamais à Paris en avion !

  • Quelles sont vos marques de prédilection pour : costumes, chemises, cravates, chaussures, votre voiture ?

Mes plus récents costumes sont des DKNY, mes chemises viennent toutes, et depuis toujours, de chez Hilditch & Key, mes chaussures de chez Church’s, et à Londres je roule en Mini Cooper.

  • Le matin devant votre glace, que se passe-t-il ?

              Il se brise !