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Sean Connery : Le fabuleux destin de Sir Sean

Pour George Lucas, il a accepté de quitter sa retraite et de reprendre le chemin des studios d’Hollywood. Sean Connery a retrouvé le personnage d’Henry Jones Sr. pour le quatrième volet des aventures d’Indiana Jones, qui devrait clôturer une carrière de cinquante ans et soixante-cinq films. Pourtant l’inoubliable James Bond n’était pas destiné à connaître un parcours aussi incroyablement mouvementé. Issu d’un milieu modeste, sa vie semblait toute tracée. C’était compter sans le destin, qui en a décidé pour le moins autrement.

A Edinburgh, au début des années 30 en pleine Dépression, le jeune Thomas Sean Connery grandit dans des conditions précaires, au sein d’une famille d’ouvriers, dans un logement où les robinets ne délivrent que de l’eau froide. Pour subvenir à ses besoins , il accepte des petits boulots dès l’âge de neuf ans : livreur de lait, maçon, vernisseur de cercueils… Evoquant ses jeunes années, l’homme est philosophe : « Ce qui m’étonne toujours, c’est que peu importe la difficulté de la situation dans laquelle se trouve un enfant, il ne la considère pas comme difficile. Je ne pense pas que l’on en ait vraiment conscience lorsque l’on est petit car on n’a pas d’élément de comparaison. »
Adolescent courageux et lucide, il raconte : « J’ai laissé tomber l’école à 13 ans, et j’ai quitté l’Ecosse à 16 parce que je n’avais de qualification pour rien, si ce n’est pour rejoindre la Marine ». Il s’engage donc dans la Marine Marchande et se fait tatouer « Scotland Forever » et « Mum and Dad » sur le bras droit. Mais atteint d’un ulcère à l’estomac, il rentre à Edinburgh au bout de trois ans doté d’une pension d’invalidité. Amoureux de la terre de ses ancêtres et pratiquant l’autodérision avec facilité, il n’hésite pas à confier les petits travers de ses compatriotes : « Il y a beaucoup de clichés sur l’Ecosse : les sablés en boîtes (de conserve) et le reste… Mais nous, les Ecossais, nous aimons penser avoir inventé tout ce qui valait le coup, de la télé à Dolly, la brebis clonée. »
Depuis son séjour dans la Marine Marchande cependant, le jeune Thomas Sean n’a plus qu’une envie : explorer le monde.

Une prodigieuse destinée

Doté d’un physique plus qu’avantageux, il devient modèle nu pour la gent estudiantine en art d’Edinburgh, et tourne plusieurs publicités. A Londres en 1953, il concourt du haut de son mètre 88 pour le titre de Mr. Univers et arrive en troisième position. Puis il décroche une place dans la chorale des marins-chanteurs pour la « South Pacific », une production itinérante. Oubliant son premier prénom, et quelques épisodes de séries TV plus tard, il joue un rôle de boxeur dans la version TV de la B.B.C. Requiem for a Heavyweight (litt. Requiem pour un poids lourd), en 1957. Il incarne ensuite l’amant de Lana Turner dans Je pleure mon amour au cinéma – une courte apparition puisqu’il se fait descendre dès les premières 15 minutes du film…
Le début de sa fabuleuse carrière se profile lorsqu’on lui propose d’être l’incarnation cinématographique d’un espion créé par Ian Fleming, un certain James Bond.
Au départ, l’écrivain londonien ne trouve pas l’acteur assez raffiné pour le rôle et lui préfère Cary Grant. Mais devant le talent évident de Sean Connery, le père de 007 finit par s’incliner. Premier film d’une longue lignée, Dr No marque en 1962 le début de ce qui va devenir une longue et lucrative franchise. De tous les James Bond, le favori de l’acteur est Bons Baisers de Russie : « Ce film avait tous les ingrédients de ce genre de production : un lieu quelque peu exotique et mystérieux, la Turquie, une histoire solide et des personnages très intéressants. Les histoires trop spatiales ou technologiques, ce n’est pas mon truc ». Mais si l’agent 007 devient une icône grâce à son interprète, ce rôle reste une entrave pour l’acteur. On l’identifie trop à ce personnage, les offres de rôles se font plus rares pendant un bon moment. « Si vous étiez de ses amis des premières heures, il ne fallait pas aborder le sujet « Bond », se rappelle son ami Michael Caine. Sean était, et est toujours, un bien trop bon acteur pour se contenter de Bond ».
Mais en 1987, on lui décerne un Oscar pour son rôle de Jim Malone dans Les Incorruptibles de Brian de Palma. De quoi lui permettre de rebondir et de changer d’image.

Sir Sean

Quelques années auparavant, en 1975, harcelé par les impôts, Sean Connery décidait de quitter Londres : « J’étais dans la tranche des 98 % et mon comptable était complètement désorganisé. J’ai donc choisi d’être non-résident et de quitter le Royaume-Uni, même si j’y reviens souvent ». Mais les chiens aboient et la caravane passe… Tout semble être pardonné depuis que l’acteur, vêtu du costume des Highlands – tartan vert écossais des MacLeod – a été anobli par la reine Elizabeth II au Holyrood Palace d’Edinburgh en 2000. Micheline, sa femme, et Neil, son frère, étaient à ses côtés. « Ca a été l’un des plus beaux jours de ma vie, se rappelle-t-il. Et que cela se soit passé en Ecosse était très important ».

La femme de sa vie

Féru de golf, sa destination favorite reste le parcours public de St. Andrews, dans le comté de Fife en Ecosse. C’est d’ailleurs lors d’un tournoi au Maroc qu’il rencontre une peintre française qui va devenir sa femme, Micheline Roquebrune : « J’avais gagné le tournoi masculin, et Micheline le tournoi féminin. Mais à l’époque, nous étions tous les deux mariés chacun de notre côté. » Qu’importe ! Marié depuis 1962 à Diane Cilento, mère de son fils Jason, il divorce en 1973 et épouse Micheline deux ans plus tard. Problème… la barrière de la langue pose problème : « J’aime être en France, mais je n’ai aucun don pour les langues. Malheureusement, je ne parle pas français, alors que ma femme est parfaitement bilingue. Honte à moi ! », avant d’ajouter : « Les Français ont un lien celte avec les Ecossais et les Irlandais – bien que les Irlandais semblent avoir plus d’affinités avec eux que les Ecossais. Par le biais de leur cuisine et de leur langue, les Français sont beaucoup plus sophistiqués et beaucoup plus évolués ».

Politique

Amusé par la politique française, il déclare : « J’avais bien aimé l’idée qu’ils préféraient avoir un autre « Louis » que Mitterrand ». Mais découragé par le malaise ambiant de la politique internationale, il remarque : « Je ne pense pas avoir connu d’époque où les gens aient été aussi déçus par leur gouvernement. Que ce soit à Washington où dans le reste du monde : Grande-Bretagne, Espagne et France ». Son métier lui tient à coeur, sa terre natale aussi. En 2003, l’acteur a déclaré qu’il ne retournerait pas en Ecosse tant que le pays ne serait pas indépendant. Son rêve de toujours se réalisera peut-être bientôt car le jeudi 3 mai 2007, les indépendantistes du SNP (Scottish National Party) sont devenus la première formation du parlement écossais à l’issue des élections régionales.

Citoyen du monde

Né dans un pays peu réputé pour son chaud climat, Sean a élu domicile aux Bahamas, mais aussi à Marbella sur la Costa del Sol. Pendant plusieurs années, les Connery vécurent dans cette maison qu’ils adoraient, sous le soleil d’Espagne, avant de trouver que ces rivages devenaient par trop fréquentés. Autre lieu qu’affectionne le couple : New York. « Sacrée ville ! Je suis toujours content de séjourner à New York. Et je dois avouer que les gens sont presque trop amicaux… » De la Big Apple illuminée par des centaines de milliers de néons à Las Vegas, il n’y avait qu’un pas. L’acteur apprécie le faste et la fascination qu’exerce la capitale du jeu, remarquant : « A mon avis, Las Vegas doit être la ville la plus festive que j’aie jamais connue. Bien plus encore qu’Hollywood... » Mais l’homme aime les contrastes et, quittant la frénésie des mégapoles américaines, l’une de ses expériences les plus exotiques eut lieu au cour de la campagne japonaise : « Nous étions sur le tournage de On ne vit que deux fois, explique-t-il. Je séjournais dans un petit hôtel où l’on dort sur de minuscules nattes et des sacs de haricots. Lorsque j’ai demandé la possibilité de prendre un bain, l’hôte des lieux m’a conduit auprès d’un merveilleux bain de vapeur. Je me suis glissé dans l’eau quand, soudain, est apparue une femme nue au milieu du bassin. Elle s’est retournée et s’est assise en face de moi en me fixant. Et au moment où je me demandais ce qu’il allait encore se passer, un type plus jeune nous a rejoints. Nous étions trois dans un espace triangulaire devenu trop étroit. C’était trop pour moi et je suis parti, mais j’ai rougi comme jamais auparavant. »

Dr. Henry Jones

A l’aube de ses 77 ans, et cinq ans après avoir déclaré vouloir prendre sa retraite, le séduisant acteur a accepté une dernière croisade en 2008, reprenant l’un de ses rôles les plus appréciés. Lorsque George Lucas, producteur d’expérience, lui a proposé de tourner le quatrième volet des aventures d’Indiana Jones, dans lequel Sean Connery a une nouvelle fois prêté ses traits au Dr. Henry Jones Sr., le père du légendaire et intrépide archéologue incarné par Harrison Ford. Et qu’importe leurs 14 années d’écart ! Sean Connery parle de la saga comme « d’ une sacrée belle expérience, pleine d’entrain et d’amusement, peut-être le meilleur des tournages que j’ai connu. »
Et s’éloigner de sa confortable maison de Nassau n’a pas eu l’air de lui poser le moindre souci : « De nos jours, c’est la folie dans les villes cosmopolites. Où que ce soit dans le monde, je n’ai pas encore trouvé l’endroit idéal où demeurer à vie. Le meilleur de ma vie est dans le mouvement. J’attends avec impatience de pouvoir partir ». Elu « Senior le plus sexy » de la planète, l’homme est autant apprécié du public que de ses pairs, Steven Spielberg n’hésitant pas à dire de lui : « Il y a sept véritables stars dans le monde aujourd’hui, et Sean est l’une d’entre elles ». Bel hommage.