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80 grammes de douceur…

Comme toutes les laines, le cachemire est une fibre animale, mais alors que la majorité de ses coreligionnaires (la production mondiale, de l’ordre de 5000 tonnes par an, est inférieure à 1% de la production totale de laine) proviennent de la toison du mouton, nous la devons à une race de chèvre originaire de la région du Tibet à laquelle elle doit son nom : le Cachemire -originellement Kashmir. La capra hyrcus, ou chèvre Pashmina, ou chèvre de Cachemire, est un animal de taille moyenne, mesurant une soixantaine de centimètres et pesant environ 60 kilos pour les mâles, et une quarantaine de kilos pour les femelles. Vivant dans des contrées inhospitalières, où la température évolue entre -30 et -40 °C en hiver (qui dure six mois), elle porte une épaisse toison destinée à la protéger des températures extrêmes. Celle-ci est composée d’une couche superficielle de poils longs et raides dissimulant un duvet très fin, qui assure les fonctions de thermorégulation. Naturellement blanc, brun ou gris, voire roux, c’est ce duvet qui donnera, une fois traité, le cachemire tel que nous le connaissons. Il est récolté lors de la mue de printemps au cours d’opérations de brossage et de peignage manuels qui permettent de récolter entre 120 et 150 grammes de poils par animal. Soit moins que le nécessaire à la fabrication d’une écharpe, un pull réclamant pour sa part la laine d’au moins cinq animaux. La chèvre est lavée avant d’être longuement peignée, et ses poils récoltés entre les dents des peignes avant d’être lavés à l’eau citronnée, puis triés en fonction de leur qualité au cours d’une opération appelée éjarrage, au cours de laquelle sont séparés les poils les plus grossiers et les plus durs (le jarre) et le duvet, que l’on trouve sur le ventre de l’animal, entre le cou et le nombril, qui fournit des fibres dont le diamètre est de l’ordre de 12 à 19 microns. Les plus fins sont destinés aux fils de chaîne et les plus gros aux fils de trame. Une fois récoltées, les fibres seront filées, tissées et teintes pour donner l’une des étoffes les plus nobles de l’industrie du vêtement. Au fil des années, les sociétés italiennes Loro Piana et Ermenegildo Zegna se sont imposées comme les deux grands spécialistes du genre en mettant en place des organisations très structurées pour proposer au bout du compte les plus beaux cachemires du monde. Elles ont dans cet objectif conçu des trophées mettant en concurrence les éleveurs, récompensant la fibre la plus fine.

Toujours plus fin

Il nous faut ici ouvrir une parenthèse concernant l’évolution de la laine et la compétition acharnée que se livrent sur ce terrain les deux acteurs majeurs du marché. Les concours qu’ils organisent nous permettent aujourd’hui de pouvoir acheter des produits utilisant des fibres d’une finesse incroyable. Les 12 microns qui paraissaient insurpassables il y a quelques années appartiennent aujourd’hui au passé. L’année dernière Ermenegildo Zegna s’est adjugé une fibre de 10 microns de diamètre dans le cadre du trophée international Vellus Aureum (littéralement : Toison d’or), battant son propre record de 10,3 microns décroché en 2003. Ces fibres de qualité exceptionnelle servent exclusivement à faire des costumes de qualité tout aussi exceptionnelle (Super 270s), produits en quantités confidentielles (une vingtaine de costumes par balle de fibres). On peut toutefois s’interroger sur l’avenir de cette course à la finesse, étant clair que l’on atteind aujourd’hui un niveau extrême, supposant des conditions d’élevage draconiennes. Les tisseurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et ont anticipé l’évolution de la partie haut de gamme de leur métier en introduisant des mélanges avec des fibres plus rares encore (vigogne, guanaco, etc.) et des tissages exclusifs utilisant des fils d’or, de la poussière de diamant ou de lapis lazuli, et même des tissus dont les points des rayures sont en réalité les lettres du nom du client final. Dans le cas de ces costumes hors du commun, il est aussi utile de s’interroger sur l’utilisation qui en sera faite, sachant que les tissus les plus fins sont aussi les plus fragiles, et qu’un voyage en avion, par exemple, leur est sérieusement déconseillé. Outre les soins qu’ils réclament, ils sont en effet aussi extrêmement froissables, caractéristique qu’il convient de prendre en compte avant l’achat.

Mieux que la cachemire : le Baby Cachemire

Il y a quelques années déjà que Loro Piana a lancé le Baby Cachemire, obtenu à partir de la récolte du premier peignage des petits de chèvres hyrcus âgés de trois à douze mois. Provenant du dessous de la toison des bébés animaux, le Baby Cachemire utilise des fibres de 13 à 13,5 microns là où celles des cachemires maison affichent 14,5 à 15,5 microns. Ces fibres sont aussi, en toute logique, plus courtes que celles fournies par leurs aînés : entre 28 et 30 mm contre 36 à 38 mm. On comprendra qu’il s’agisse d’une fibre encore plus rare que celle de la chèvre adulte, chaque animal ne donnant que 80 grammes de fibre, soit à peine plus de la moitié de la quantité produite par ceux d’un an et plus. D’une douceur au toucher incomparable, le Baby Cachemire permet à Loro Piana de proposer des pulls, écharpes, plaids, et même une veste sport, absolument exceptionnels. Il provient d’éleveurs mongols et chinois.

Provenance et qualités

Si la chèvre pashmina (qui signifie cachemire en Népalais) est aussi élevée en Himalaya, en Afghanistan, en Iran et en Inde, l’essentiel de la production provient de Mongolie intérieure, région de la République Chinoise grande comme deux fois la France et principalement constituée de hauts plateaux situés à plus de 4000 mètres d’altitude, limitée au nord par le désert de Gobi et au sud par la Grande Muraille. On estime son cheptel à 67 millions de bêtes, sur lesquels 16 à 17 millions seulement produisent du cachemire. Si elle est importante pour comprendre le cachemire, pour le consommateur la provenance de la fibre a cependant moins d’importance que la qualité du produit qu’il achète. Deux fils, quatre fils, huit fils… au-delà de sa main et de son toucher, comment interpréter la qualité d’un article ? Globalement, celle-ci est proportionnelle à la finesse et la longueur des fils qui la composent. Autrement dit, un pull cachemire 8 fils est de qualité très supérieure à un modèle 2 fils. Pour la même raison un pull 16 fils (la qualité la plus élevée) sera sensiblement plus épais qu’un modèle 2 fils (qualité la plus courante). Gardons-nous cependant des idées préconçues : si c’est en hiver que le pull cachemire s’avère le plus opportun parce qu’il est sensiblement plus chaud qu’un pull en laine de même épaisseur, on se gardera de déconsidérer les modèles 2 fils, qui à la différence des modèles plus épais se prêtent à un usage à l’année, en raison de la légèreté et du caractère thermorégulateur de leur matière.

Un entretien facile mais répondant à des règles précises

Contrairement à certains à-priori, le cachemire n’est pas d’un entretien difficile car c’est une matière naturelle. Il doit en revanche impérativement être lavé à l’eau froide, avec un produit spécifique. Autre idée toute faite parfaitement infondée : le cachemire doit être lavé le moins possible. Faux. Bien au contraire, des lavages fréquents permettent d’éviter le boulochage, et participent de la souplesse de l’article. Il est en revanche indispensable de le faire sécher à plat, sans l’exposer à une source de chaleur qui aurait pour conséquence de le cartonner. Enfin, le repassage n’est pas totalement proscrit mais doit être effectué sur l’article retourné, et surtout sans vapeur. Nous reviendrons pour terminer sur les costumes très hauts de gamme évoqués plus haut, dont la question de l’entretien est quant à elle vraiment délicate, le nettoyage à sec ne pouvant être envisagé sur les laines les plus fines, pour lesquelles on ne peut envisager que des détachages locaux, réalisés par des mains expertes