C’est l’une de ces bonnes adresses que se confient les amateurs entre personnes de même sensibilité. Comprenez qu’il existe à Paris des centaines de boutiques où l’homme peut s’habiller, dans tous les styles possibles et imaginables. Et dans une sphère plus élitiste, une petite poignée de tailleurs capables de rivaliser avec les grands noms de Savile Row. Mais entre les deux, combien d’adresses où s’habiller avec élégance et personnalité (autrement dit : en évitant le costume noir, gris ou bleu marine) à des prix abordables ? Cherchez. Très peu, en vérité. Wicket est de celles-là, et s’est fait une spécialité de proposer une collection nettement typée dandy style à des tarifs accessibles à tous. C’est la raison pour laquelle nous observons deux fois par an sa nouvelle collection avec intérêt. Le millésime printemps-été 2013 est à présent disponible.

Le parcours d’un créateur d’entreprise est souvent révélateur de l’ADN de celle-ci. Hugues de Peyrelongue, fondateur de Wicket, a reçu une formation tailleur. Pas par le compagnonnage : une formation à la coupe et au montage, bref à la fabrication du costume. Un CV qui lui permet, lorsqu’il crée sa propre marque après trois années passées chez John Preston, de pouvoir lui insuffler immédiatement une ligne directrice forte. Pour le reste, les racines de Wicket sont dans son goût pour le vêtement anglais intemporel. Ses références se situant plus chez Arnys ou Hermès que chez Dolce & Gabbana ou Prada, le client vient acheter ici une certaine image du vêtement, et de l’homme, faite de classicisme mâtiné de cette inimitable English touch faite d’extravagance (un peu) et d’indifférence au jugement des autres (plus). Indeed.

S’il fallait caractériser ses pièces en quelques mots, on en retiendrait d’abord cet esprit incomparable, notamment dû à un choix de tissus éclairé (couleurs et motifs) et un positionnement prix très placé. Pour le reste, pas de poudre aux yeux : la maison ne prétend pas être ce qu’elle n’est pas : la fabrication est industrielle, mais les finitions sont soignées et originales (doublures imprimées, passepoils de poches contrastés, etc.).
Parmi nos looks préférés cette année : un trois pièces veste deux boutons et gilet à revers, bleu marine à carreaux fenêtre bordeaux, un Prince de Wicket : Style chic, tarifs choc C’est l’une de ces bonnes adresses que se confient les amateurs entre personnes de même sensibilité. Comprenez qu’il existe à Paris des centaines de boutiques où l’homme peut s’habiller, dans tous les styles possibles et imaginables. Et dans une sphère plus élitiste, une petite poignée de tailleurs capables de rivaliser avec les grands noms de Savile Row. Mais entre les deux, combien d’adresses où s’habiller avec élégance et personnalité (autrement dit : en évitant le costume noir, gris ou bleu marine) à des prix abordables ? Cherchez. Très peu, en vérité. Wicket est de celles-là, et s’est fait une spécialité de proposer une collection nettement typée dandy style à des tarifs accessibles à tous. C’est la raison pour laquelle nous observons deux fois par an sa nouvelle collection avec intérêt. Le millésime printemps-été 2013 est à présent disponible. Galles à carreaux parme (ici aussi disponible en trois pièces veste droite et gilet à revers), et même un costume bleu marine qui serait très classique si son tissu n’était relevé de gros carreaux fenêtre très fondus. Subtilement personnel : on aime.
Plus typés, le costume en seersucker, très preppy style, la veste collège, de même inspiration, et la veste british jusqu’au bout des coutures, en lin vert bronze à gros carreaux rouge vermillon, cintrée et doublée de rouge, parfaitement accessoirisée sur notre photo d’une chemise à carreaux rouges, gilet rouge et pantalon blanc. Sans oublier les dirty bucks à saddle, qui complètent parfaitement l’ensemble. Ni les bretelles, ceintures, foulards et autres cravates, que la maison propose par ailleurs. Costumes et vestes sont proposés entre 390 et 630 euros, les gilets à 160 et les pantalons à 140. Une adresse à visiter, c’est indiscutable.