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Sonia Sieff : L’élégance en héritage

Vous portez le nom d’un photographe culte et vous avez su vous faire un prénom, ce qui n’est pas obligatoirement aussi facile que cela en a l’air. Quel a été votre parcours ?

Sonia SIEFF : « J’ai commencé la photographie sur les plateaux cinéma lorsque j’avais vingt ans, comme photographe de plateau, c’est comme ça que j’ai commencé à apprendre la lumière, aux côtés de chefs opérateurs de renom. J’ai travaillé comme cela deux à trois ans et ensuite je suis passée à la presse en collaborant au magazine Première au départ, puis pour le « Elle ». J’ai commencé progressivement à faire des photos de mode un peu plus tard, vers 25-26 ans, et on peut donc dire que j’ai mis du temps avant de m’attaquer à la mode.

Quand on regarde vos photos, on observe qu’il s’en dégage deux grandes tendances : les photos de personnalités et les recherches personnelles, travaillées sur l’ambiance et la lumière.

Le seul dénominateur commun, c’est que je ne travaille que sur l’humain : je ne fais pas de paysage, la nature morte m’ennuie, parce que je n’ai aucun rapport avec un objet inanimé. Ensuite, les personnalités oui, mais cela peut être tout aussi bien des mannequins : j’aime le mot personnalité au sens large. C’est la personnalité qui m’intéresse le plus chez un modèle, qu’elle soit mannequin ou actrice, l’important est ce qu’elle dégage et ce qui l’habite. 

Ensuite, je pense que c’est en travaillant sur les plateaux de cinéma que j’ai appris la lumière, qui reste aujourd’hui l’un de mes axes les plus importants. Même si je me sers parfois de lumière du jour, je veux pouvoir être indépendante de la lumière naturelle.

La lumière m’a toujours importé, et me fascine, j’adore la comprendre. J’observe les travaux de mes photographes préférés, et l’une de mes grandes écoles, que je recommande à tous les jeunes qui veulent faire ce métier, c’est d’ouvrir les magazines ou les livres qui leur plaisent, et d’essayer de comprendre comment le photographe a fait sa lumière, et regarder aussi la lumière dans la pupille, où l’on a la réflexion des éclairages – c’est la grande clé – et les ombres.

Le projet de loi Boyer sur les photos retouchées ?

Il y a retouche et retouche, le problème c’est que l’on est arrivé à des excès. Mais ce sont des conneries, parce que s’il est sûr que certaines personnes ont abusé au niveau du visage, cet air-là arrive un peu tard, après la bataille : il fallait se réveiller en 1990 ou 95, quand la retouche est arrivée et qu’il y a eu énormément d’abus. Aujourd’hui les filles sont liftées, alors peut-être faut-il aussi s’insurger contre le lifting, le botox et la chirurgie esthétique ? Je pourrais comprendre que ces retouches soient très choquantes si le lifting n’existait pas, mais aujourd’hui tout le monde se fait lifter ou liposucer, et c’est exactement le même problème : va-t-on faire un article sur Demi Moore pour tenir le compte des opérations qu’elle a subies ? Mais c’est un autre débat…

Revenons à vos photos de people…

Pas people !

Célébrités si vous préférez. Il y en a beaucoup dans votre book. C’est une appétence personnelle ?

C’est un intérêt que je porte aux gens qui ont une histoire à raconter. Ce ne sont pas nécessairement les personnes les plus évidentes à photographier parce qu’elles ont souvent un caractère bien trempé et savent bien ce qu’elles veulent et ce qu’elles ne veulent pas, mais quand elles donnent elles ont une dimension souvent plus importante et inattendue qu’un mannequin, quoi que je pense qu’un grand mannequin est une personnalité et que les personnalités sont de grands mannequins : pour moi ce sont des vases communicants, une personnalité doit savoir se mettre au service du photographe, ou de la caméra quand elle tourne, et à l’inverse un bon mannequin sait vraiment bouger et sortir des émotions, avoir un regard.

Votre rapport au nu ?

J’en fais beaucoup, mais par périodes. Le nu c’est la base de tout, parce que le corps nu c’est ce qu’il y a de plus beau et de plus intemporel. J’adore le nu,  et notamment le nu féminin, parce que je trouve qu’il est moins évident de photographier l’homme, quoi qu’il y ait un vrai truc à faire. Mais j’adore aussi photographier les hommes nus, pour lesquels je trouve que le regard d’une femme peut apporter quelque chose sur le corps d’un homme. J’ai d’ailleurs commencé un travail sur le nu masculin que j’aimerais beaucoup poursuivre, mais le truc c’est qu’il faut être un peu célibataire pour cela, parce que l’homme avec lequel vous partagez votre vie le supporte en général très mal.

Même si ce sont des nus féminins ?

Là, il adore ! Mais si je fais des nus masculins il le supporte beaucoup moins bien, et je me dis donc que dès que j’ai une petite porte de célibat je vais vite foncer pour boucler ce projet, avant que je ne puisse plus jamais le finir. Je ne sais pas comment les femmes de photographes masculins le vivent lorsqu’ils font des photos des plus belles femmes du monde, mais on vit dans un monde misogyne – et pour ma part tant mieux : qu’il le reste ! Je plaisante, mais c’est assez vrai : on vit dans un monde latin et il est clair qu’il vaut mieux être jeune ou célibataire pour conduire ce genre de projet. Ou alors avoir un homme très compréhensif !

Quelle sera votre actualité cette année : un livre, une expo ?

Je vais exposer à Los Angeles à la fin de l’année. A part cela je fais de l’édito et de la publicité, et j’aimerais m’atteler à un projet personnel pour en faire un livre. Et je pense que l’année 2010 sera l’année qui me permettra de le faire. Et puis je viens de faire un petit film, Orgy, qui est une sorte de nouveau défi que je me suis lancé, un film que j’ai fait pour moi, dans lequel il y a tout de ce que j’aime : les hommes, les femmes, le nu, les excès…

Vous ne paraissez pas excessive, au premier abord !

C’est ce que tout le monde me dit, mais regardez le film et vous comprendrez toute ma complexité, et en quoi réaliser un film me permet de réunir tous mes thèmes de prédilection ».

 

Un film à découvrir sans attendre sur le site www.soniasieff.com