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Quels sont ces cuirs pas comme les autres ?

Grené, vernis, frappé…

Si tout le monde sait identifier des cuirs grené et vernis, peu d’entre nous savent ce qu’est un cuir frappé en dehors des passionnés de chaussures – de plus en plus nombreux. Rappelons donc brièvement que le premier est réservé aux chaussures plutôt sport et que son grain peut aller du très fin au très gros.

 Le second, qui fut jusqu’à la fin des années 90 circonscrit aux seules chaussures de smoking, s’aventure aujourd’hui dans tous les genres (jusque la basket) et s’autorise désormais la couleur, la caractéristique la plus marquante de son évolution étant que, dans la foulée des grands fashion-makers, il ne limite plus ses sorties aux soirées et se porte à la ville, de préférence avec un jean et une tenue casual chic. Plus récent, le cuir frappé est apparu il y a quelques années, et consiste en une imitation de peau exotique (crocodile pour l’essentiel) permettant aux amateurs de jouer une chaussure un peu décalée sans y investir une fortune.

Une manière décomplexée de porter du faux en quelque sorte, justifiée par la faible utilisation faite de tels produits : si à trois mille euros la paire on hésitera à s’offrir une paire de richelieu cuir et croco bicolores que l’on portera trois soirées dans l’année, à trois cents euros la paire en cuir et cuir grené, la démarche est plus envisageable.

Les différents types de peaux

Si les tanneurs travaillent indifféremment sur les peaux de veau, de bœuf, de vache ou de cheval, indiquons en préambule que seule la première se prête à la réalisation de cuirs grenés. Et rappelons que le terme box, qui désigne souvent la peau de veau, est une abréviation du mot américain box-calf, lequel désignait à l’origine les chaussures de veau fabriquées par le bottier londonien Joseph Box.

Aujourd’hui, box et box-calf désignent indifféremment les chaussures dont la tige utilise une peau de veau.

A la différence du grené, l’impression à chaud qui donne au cuir l’aspect d’une peau exotique se fait plutôt sur des peaux de vache ou de vachette, plus épaisses que celle de veau. Pour boucler le tour d’horizon on citera encore la peau de cheval, qui donne aujourd’hui le cordovan, variété de cuir qui se caractérise par une surface naturellement brillante qui dispense l’utilisateur d’un entretien rigoureux.

Le cuir frappé

Vu par un côté de la lorgnette, il est le cuir le plus typique de son époque, celui des trompe-l’œil et des imitations indigne et vulgaire. Mais observé par l’autre côté de la même lorgnette, il permet à celui qui veut s’offrir une paire de chaussures originale de le faire sans états d’âme car sans avoir à y investir la somme conséquente que réclame une vraie paire de croco. Tout réside donc dans l’approche de l’objet. Ludique pour celui qui ne le prend que pour ce qu’il est et prétentieux pour celui qui dissimule sa vraie nature, le cuir frappé est définitivement un produit de notre temps. Il est obtenu par une technique de pressage à chaud utilisant une plaque gravée, qui permet de créer, via un système que l’on pourrait assimiler à un gauffrage, n’importe quel relief. Le choix du croco est le plus courant mais le procédé peut tout aussi bien donner un cuir ayant l’aspect du lézard ou de l’éléphant.

Comment obtient-on un cuir grené ?

Le cuir grené (et non grainé, comme on a spontanément tendance à l’écrire parce qu’il présente un grain) se partage avec le cuir lisse et le veau-velours l’essentiel du marché de la chaussure. Mais tout comme Eva Green affirme qu’« il y a smoking et smoking » (Casino Royale), il y a grené et grené, entendez des peaux au grain plus ou moins gros, donnant aux chaussures un aspect plus ou moins sport. Au-delà des considérations d’apparence, notre propos est ici de voir comment on obtient un cuir grené.

Le grain original de la peau ayant disparu lors de la transformation de celle-ci en cuir (les peaux sortent des foulons sous la forme d’une pâte blanchâtre et translucide), c’est au tanneur qu’il appartient de lui donner le grain qu’appréciera le consommateur final.

Il le fait au cours d’une opération baptisée liégeage, au cours de laquelle un ouvrier aplatit le cuir à l’aide d’une pièce de liège utilisée comme un gant, la nature même de l’opération imposant qu’elle soit réalisée à la main. Le grain obtenu sera plus ou moins gros et de forme différente en fonction du nombre de passages de l’outil, un passage unique (« liégeage à deux quartiers ») dans le sens de la longueur de la peau donnant un cuir au grain long, deux passages (« liégeage à quatre quartiers ») effectués perpendiculairement un gros grain carré, et quatre passages (« liégeage à huit quartiers ») qui ajoutent au précédent deux liégeages dans le sens des diagonales, un petit grain rond. On identifie facilement ces différents types de grenés sur les chaussures que le marché nous propose.

Le cuir vernis

S’il effectue aujourd’hui un retour en force, le cuir vernis est loin d’être récent. Dès les années vingt il accessoirisait les tenues habillées, et notamment le smoking. Et il faut en arriver aux dernières années du XXème siècle pour voir des rustres arborer celui-ci avec de simples chaussures de cuir noir. Contre toute attente, c’est sous l’égide des créateurs de mode les plus tendance que ce type de chaussure, que l’on croyait voué à une lente agonie, connaît aujourd’hui une seconde vie.

Ce sont Dolce & Gabbana les premiers qui, au milieu des années 90, conçurent des tenues associant jean destroy et chaussures vernies. Pratiqué dans un premier temps par les seuls fashion addicts, cet usage diurne de souliers vernis gagne du terrain  et ne constitue plus aujourd’hui l’exception, dans les grandes métropoles tout au moins. De fait le cuir vernis a dépassé le cadre des escarpins et richelieu des premiers temps pour habiller aujourd’hui bottes (Gucci) et même baskets (Prada).

Comment obtient-on un cuir vernis ? Dans le courant du siècle dernier le procédé fit appel à un vernis à l’huile de lin, aujourd’hui remplacé par l’utilisation de vernis synthétiques. Ce traitement de surface épargne à l’utilisateur toute opération d’entretien (cirage, etc.), un coup d’éponge et de chiffon sec suffisant à rendre à la peau son brillant incomparable. On veillera en revanche à la qualité de la peau, un mauvais vernis ayant tendance à s’écailler rapidement à l’endroit des plis d’aisance.