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Québec, une petite France sur le Saint Laurent

Visiter le Québec avant l’hiver, c’est une façon de redécouvrir une nouvelle terre, de nouveaux paysages qui peuvent ressembler à certains coins de Normandie ou de Bretagne, d’admirer les milliers de lacs qui ponctuent sa nature et la faune riche et dense qui peuple ses forêts. C’est aussi traverser les chemins pimpants de Mauricie ou des cantons de l’Est avec l’agréable sensation que ce Nouveau Monde est un peu le nôtre.

QuebecEn quittant la monotone autoroute 55 il faut emprunter la route provinciale 155 avant d’atteindre Trois-Rivières, capitale historique de la Mauricie.
Un accordéon de très belles cartes postales : lacs enchanteurs bordés de « sapinages », méandres impétueux de la rivière Saint Maurice charriant bien des souvenirs de trappeurs et de coureurs des bois, paysages aux airs de far-west piqués de chalets en rondins. « La vraie nature du Québec c’est par ici ! » certes, ils sont un peu chauvins les Mauriciens, peut-être même un peu jaloux des Laurentides ou de la Gaspésie auxquelles les guides de voyages attribuent tous les charmes de la Belle Province. Il n’empêche : la Mauricie a amplement les moyens de sa fierté. Lors d’une halte dans cette cité fondée par l’explorateur français Samuel de Champlain en 1634, il faut se rendre à Borealis, l’ancienne usine de filtration d’eau de la Canadian International Paper (CIP), pour comprendre le visage humain de l’industrie papetière qui fit la fortune et la gloire de Trois-Rivières et de sa province jusqu’au milieu du XX° siècle. Tout près dans la cabane à sucre de chez Dany en plein milieu des bois, ce dernier reçoit ses visiteurs à la bonne franquette et leur fait découvrir la manière d’extraire le sucre qui permet la fabrication du sirop d’érable et de ses dérivés. Le repas traditionnel est une fête au son d’un bastringue et de claquettes locales… Bruyant mais très amusant. Le voyage se poursuit en bifurquant sur le « chemin du Roy », sorte de balade bucolique qui traverse bourgs et villages en longeant le Saint Laurent – la plus ancienne route carrossable du Canada. Dès 1737 il reliait les trois principales villes de la Nouvelle-France : Montréal, Trois-Rivières et Québec.

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L’une des maisons à toits rouges de l’île d’Orléans. En dessous, la cabane à sucre « Chez Dany » tout près de Trois Rivières.

De nos jours l’itinéraire contourne le lac Saint-Pierre, réserve mondiale de la biosphère, et traverse des villages pittoresques aux magnifiques bâtiments de pierre ancestraux, héritage du régime français. Il faut voir Deschambault, Cap-Santé et Neuville, tous membres de l’Association des plus beaux villages du Québec. La route se rétrécit en surplombant un magnifique lac dans lequel se reflètent des milliers de sapins. Quelques lacets et la splendide auberge Sacacomie, construction en rondins, s’impose comme une halte nécessaire. Etape idéale pour pratiquer l’équitation, la randonnée et la baignade dans une eau fraîche – environ 18° – et incroyablement limpide. Les rives du lac Sacacomie sont surtout l’un des meilleurs spots de la région pour le « bear watching ». Ancien trappeur et fou amoureux de la nature, Gaspard nous fait découvrir des chemins de traverse, des castors qui viennent à lui à l’appel de leur nom, et vous emmène à la pêche à la truite si vous lui plaisez. Délicieux moment que la découverte de cet homme plein d’humanité qui crée en nous d’immenses émotions. Mais le nec plus ultra c’est lorsqu’il met son doigt devant sa bouche pour réclamer le silence… à une vingtaine de mètres, un puis deux ours noirs attirés par de la mélasse versée dans un vieux tonneau, viennent faire le spectacle sans se soucier d’être observés. Détente ensuite dans le magnifique Geos Spa de l’auberge avant un festin de roi devant une monumentale cheminée.

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La chute Montmorency, l’une des plus impressionnantes d’Amérique du Nord après celles du Niagara.

L’obscurité a lentement enveloppé les rives du lac. Lorsque le jour pointe à nouveau, direction Québec la ville fortifiée, son château Frontenac et ses joyaux. Arrivée dans la vieille ville proche des docks, nous faisons halte à l’Auberge Saint-Antoine (chaîne Relais et châteaux), et très vite la cité nous happe. Dans les rues longeant les remparts nord-est, par batteries entières les canons ripolinés de noir sont toujours pointés sur le Saint Laurent. C’est entre eux qu’il faut se glisser pour jouir du panorama. Ainsi occupent-ils encore les premières loges : la ville et ses habitants, ce n’est un secret pour personne, ont à coeur d’entretenir une histoire vaillante dont la mémoire est douloureuse. Petites voitures japonaises ou grosses américaines : sur chaque plaque minéralogique le visiteur peut lire la même confidence « Je me souviens ». Ainsi multipliée, martelée, la devise de la Province du Québec sonne comme un mot d’ordre, une mise en garde. Cartier le défricheur, Champlain le fondateur, Montcalm le général, Laval le prélat évangélisateur… ici, ceux qui ont écrit l’Histoire veillent en bonne place, statufiés au coeur de la cité. Tout le vieux Québec semble ainsi lutter contre l’oubli. L’espace est compté, les rues et les maisons étroites, c’est ici que l’on se sent le plus proche de la France. Le charme opère malgré des enseignes de restaurants et de boutiques qui respirent le touriste. Etonnantes toitures de fer blanc peintes en rouge brique, en vert amende ou en bleu azur… Des images qui rappellent Saint Malo ou La Rochelle. En grimpant les escaliers vers la haute ville, derrière les remparts, à l’Est les planches de la terrasse Dufferin et plus loin vers la citadelle et les plaines d’Abraham, une vue superbe sur le Saint Laurent. Du parc des Gouverneurs à l’ombre de la pléthore des tourelles romantiques du Château Frontenac, ce sont les bords de la Loire revus par Disneyland.

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L’espace-musée dédié au chanteur Félix Leclerc.

Non loin, devant la cathédrale anglicane « palladienne », un gratte-ciel new-yorkais s’élève sur seize étages. Derrière les remparts, face au parlement, rue d’Auteuil les maisons construites en « terrace » adoptent, quant à elles, l’aspect monumental du néo-classicisme anglais. Partout l’éclectisme aiguise la curiosité. Mais le plus surprenant, après une rapide visite à la chute Montmorency, est de se rendre sur l’île d’Orléans. Une île proprette qui ressemble à un Neuilly gigantesque bordé sur ses flancs de magnifiques demeures en bois et de restaurants chic et élégants. Très jolie balade par temps clair avant un retour vers le vieux Québec.

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Le magnifique manoir Hovey et son jardin face au lac Massawippi.

A la différence de la cosmopolite Montréal, Québec défend bec et ongles son destin francophone. Arrogante, glorieuse de passer ainsi, au seuil de l’Amérique du Nord, pour ce qui ressemble à un dernier bastion.

Retour sur l’asphalte en direction de Wendake, à environ quarante-cinq minutes de Québec. Le patelin est un village-rue ceint de quelques maisons en bois peint. Au bout sur un grand terre-plein l’hôtel-musée Premières Nations. Un étonnant endroit où l’histoire des tribus Huron-Wendat est racontée avec beaucoup de sensibilité et fait mieux comprendre l’intégration des hurons à la communauté québécoise. L’accueil est d’une grande gentillesse et l’endroit en bord de rivière d’un charme indéniable. Dans l’amphithéâtre extérieur du bourg se donne jusqu’à l’automne le spectacle haut en couleurs Zalik, qui retrace le retour de cette communauté à la culture de ses ancêtres. A ne surtout pas rater. C’est avec regret que nous quittons ces gens chaleureux pour les cantons de l’Est situés le long de la frontière américaine, au nord du Vermont, du New-Hampshire et du Maine. Pittoresque région de villégiature et berceau de la viticulture québécoise, les cantons de l’Est connus sous le nom d’Estrie déroulent tout au long d’une route panoramique leurs villages pittoresques, leurs bonnes tables et leur route des vins – sans oublier plus de cent trente festivals qui s’y déroulent tout au long de l’année. Cette partie du Québec est la plus méridionale des régions touristiques. Son Quebecrelief ondoyant et ses panoramas hauts en couleur sont un ravissement. En arrivant dans le village de Fitch Bay au sud de Magog, on découvre des étendues de lavandes. Nous sommes dans le domaine de Bleu Lavande, le plus grand producteur d’Amérique du Nord, qui n’utilise aucun pesticide chimique dans la fabrication de ses huiles essentielles. Magnifiques paysages bucoliques qui conduisent directement au Cep d’argent, chez deux frères viticulteurs d’origine champenoise, François et Jean-Paul, qui ont inventé une cuvée de vin lavande… et surtout un vin de glace remarquable grâce à un raisin cueilli au moment du givre. Un régal. Lorsque le jour décline, direction le Manoir Hovey à North Hatley. Une belle demeure qui rappelle celle de George Washington au Mont Vernon avec ses six cents mètres de façade sur le lac Massawipi, ses hautes colonnes, sa vaste terrasse. Son jardin et sa piscine font de ce cinq étoiles, membre des Relais et Châteaux, l’une des auberges les plus romantiques du Canada. Les propriétaires Robert et Lylliane Gagnon ont réussi à unir caractère, chaleur, charme, courtoisie et bonne humeur dans ce lieu prestigieux. La gourmandise, avec foie truffé au confit de canneberges, truite au miel du lac et faisan aux chanterelles, est flattée comme rarement dans la Belle Province. Et la magie ne tient pas seulement aux chambres toutes en recoins, cheminées, terrasses, meubles boisés et papier fleuri, mais aussi à la vue immense et intense sur le vertueux Massawippi.

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Le domaine de Bleu Lavande.

Direction Sutton, en longeant une rivière et des vallées dont la couleur change selon les heures de la journée, pour son riche héritage historique et ses « Cafés de pays français » qui n’acceptent que la langue de Voltaire à deux kilomètres de la frontière américaine. Et enfin Frelighsburg, un gentil petit bourg qui a pour intérêt de se trouver à une encablure du Domaine Pinnacle, un verger et une cidrerie où l’on fabrique sans doute l’un des meilleurs cidre de glace du monde. La balade se termine après quelques détours bucoliques sur la route des Cantons en direction des faubourgs de Montréal.

Les bonnes adresses de Montréal

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L’une des églises du centre de Montréal avec son toit vert.

A l’ombre de verticales de pierre grise, de verre glacé et de briques fauve et sur des horizontales de macadam défoncé et de toitures de cuivre verdies par les intempéries, Montréal continue à accorder ses règles architectoniques selon une grammaire peu orthodoxe, et à missionner certains quartiers, comme le vieux Montréal, pour entretenir une certaine idée de la culture et du luxe. C’est tout près du port que les bobos se sont installés et déambulent le long des promenades à pieds ou à vélo. Le Nelligan est sans doute l’hôtel-boutique le plus tendance du moment, harmonisant la brique et le bois dans un confort certain. Sa terrasse sur le toit permet de se restaurer avec bonhomie sans trop de frais avec une vue sur le fleuve et le Vieux-Port, et les soins bien-être peuvent être pratiqués en chambre (Nelligan Hôtel/ 106 rue St Paul Ouest – Tél. : 514 788-2040). Sorte de pointe-paquebot arrimée au port, le Bota Bota permet également une remise en forme grâce à un superbe parcours d’eau et des soins d’une grande qualité (Bota Bota Spa sur l’eau Square Victoria – Tél. : 514 284-0333). Dès que le soir tombe les bonnes adresses ne manquent pas : Bar Le Furco, le Philémon ou le Piano rouge pour des live de soul et de jazz, ou encore le Velvet pour boire et danser dans le « Montréal clandestin »… Pour un déjeuner délicieux et peu onéreux, le restaurant Helena est parfait. Son chef propose une succulente cuisine portugaise accompagnée de délicieux vins du pays, comme le fameux Vino Verde (Restaurant Helena, 438 rue McGill Tél. : 514 878-1555).

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Habitat 67, un ensemble créée pour l’Expo 67 sur le quai Marc Drouin

Après une escapade dans le quartier des spectacles, coeur culturel de la ville et vitrine de tout ce qui bouge à Montréal en matière de théâtre, danse, art contemporain, musique, humour, improvisation ou de projections, il faut aller goûter les mets raffinés du Chef Daniel Boulud qui sévit dans le restaurant du Ritz- Carlton. Produits du terroir québécois pour une cuisine innovante et délicieuse dans une ambiance élégante. Excellente cave (Maison Boulud, 11228 rue Sherbrooke Ouest Tél. : 514 842-4212). Autre table incontournable : celle du restaurant Toqué. Le grand Chef normand Laprise poursuit sa passion d’une cuisine goûteuse et inventive. Menu simplifié à midi dans un cadre moderne et détendu, et grande gastronomie le soir avec vins rares (Restaurant le Toqué, 900 place Jean-Paul Riopelle, Tél. : 514 499-2084). Rendez-vous maintenant au Phi, centre culturel et lieu de création et de diffusion de l’art actuel. Ici le multimédia est le point d’orgue de tous les évènements, et ses studios de création et de production mettent la technologie de pointe au service de l’art. A voir (PHI 407 rue St Pierre Tél. : 514 844-7474). En remontant vers la populaire rue Saint Denis, vous découvrirez les créations du couturier-designer montréalais Philippe Dubuc, le préféré des stars masculines. Une polyvalence dans les teintes, les tissus et les coupes lui inspire des assemblages complexes mais toujours soignés, des tons minéraux, des matières gommées et texturées rappelant le chasseur urbain ou le rebelle romantique (4451 rue St Denis Tél. : 514 282- 1424). Si vous avez encore un peu de temps, allez « A la pêche Montréal » sur le port : un vieux loup de mer vous y transportera dans son hors-bord au large de la ville faire une pêche miraculeuse sur le Saint Laurent… Du jamais vu : en un quart d’heure vous mettrez plusieurs dorés dans vos filets sans coup férir et avec bonne humeur. Il sera toujours temps ensuite de faire mijoter vos prises dans l’un des bistrots du vieux port (Fishing Old Monréal, Quai Jacques Cartier. Tél. : 514.707.7773 ou fishingom.com).

Le quartier du vieux Montréal avec au fond ses gratte-ciel.