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Perrier-Jouët et la Belle Epoque

Si le style Belle Epoque a inspiré bien des maisons de luxe, Perrier Jouët est la seule qui ait officiellement baptisé un de ses produits – et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de sa cuvée de prestige – de ce nom d’une puissante force évocatrice. Loin d’être un hasard, cette appellation participe de l’histoire de la maison et de ses dirigeants. Perrier-Jouët et la Belle Epoque : Une belle histoire de transmission Depuis la fondation de la maison en 1811, ses propriétaires et présidents ont tous été soit collectionneurs soit amateurs d’art, ce qui amène Henri Gallice à rencontrer Emile Gallé, fondateur de d’Ecole de Nancy et pionnier de l’Art nouveau, en 1877. Leur relation amicale va donner naissance en 1902 aux dessins de quatre bouteilles Perrier-Jouët enluminées de motifs d’anémones. La carrière du maître verrier nancéen est alors à son apogée, et son influence sur la verrerie artistique immense dans l’Europe entière, pourtant les quatre bouteilles vont être oubliées dans les caves de la maison. Elles y resteront soixante ans, ignorées de tous.
On ne les retrouvera qu’au début des années 60, alors que le maître de cave André Baveret décide de lancer une cuvée de prestige. Personne ne saurait dire aujourd’hui si la découverte des quatre flacons précéda la décision de créer ladite cuvée, ou l’inverse, et qu’importe d’ailleurs ? En 1964 on retrouve les quatre bouteilles à Epernay, et on réalise que cette anémone dessinée par Gallé lui-même et si longtemps oubliée dans le secret des caves, est un trésor inestimable et une icône forte, tant pour la nouvelle cuvée que pour la maison. L’utiliser sur la bouteille des années avant que la publicité ne prenne l’importance que l’on sait (dans ces early sixties, le monde vit encore à l’heure de la réclame), c’est du marketing avant l’heure, une démarche avant-gardiste. Et ça marche : le lancement chez Maxim’s (autre icône de la Belle Epoque) est un succès, les clients se battent presque pour acheter les bouteilles. Perrier-Jouët, la cuvée prestige, Maxim’s, la Belle Epoque : tout cela fait sens, et très vite le succès s’étend à l’international. Mais si le dessin plait beaucoup, c’est surtout l’excellent vin (que, pour l’anecdote, Duke Ellington choisira pour fêter ses 70 ans) qu’il abrite qui marque les esprits. Un champagne qui est déjà le fruit de 150 années de recherche d’excellence.

Ci-contre :
 

Duke Ellington choisit lui-même la cuvée de prestige de Perrier Jouët pour fêter son 70ème anniversaire.

 

 

 

 

UN HERITAGE UNIQUE
Si chaque maison de vin en général, et de champagne en particulier, a son histoire, celle-ci se distingue par sa dimension romantique. C’est en effet la seule qui soit issue d’une relation amoureuse et porte les noms des deux conjoints. Une véritable révolution pour l’époque, près de 150 ans avant Simone de Beauvoir et son Deuxième sexe puis l’explosion des mouvements féministes.
Adèle Jouët et Pierre Nicolas Perrier ont respectivement 19 et 25 ans lorsqu’ils se marient, en 1810. Des âges normaux pour se marier à cette époque. En revanche, la fondation de leur entreprise l’année suivante, et plus encore le fait que celle-ci porte leurs deux noms, n’est en revanche pas courant du tout. Issu d’une famille champenoise, lui a reçu un vignoble en héritage, et très vite la répartition des tâches se fait naturellement entre les deux époux. Charles-Armand de Belenet, directeur marketing Martell-Mumm-Perrier-Jouët, nous explique : « Le vignoble de Pierre Nicolas Perrier était très bien situé, dans le domaine de Cramant, et lui a permis d’imposer cette signature particulière, et de définir la personnalité de sa Maison autour de la floralité et du chardonay. Ce que les Chefs de cave, jusqu’à Hervé Deschamps La Belle Époque 53 aujourd’hui, ont tous perpétué depuis deux siècles. Tandis que Nicolas s’occupait du vin, Adèle, qui avait très vite compris que le champagne est un vin de luxe, s’est occupe de l’hospitalité et a commencé à accueillir les clients chez elle. Il était de bon ton alors d’accueillir les clients le matin, de partir à la chasse pour la journée et le soir d’organiser une réception au champagne. C’est comme cela que se faisaient les ventes à l’époque, dans un esprit familial, modeste et sain. Cette simplicité de gens issus du terroir a toujours caractérisé et caractérise toujours aujourd’hui la philosophie de Perrier Jouët ; dont les membres ont toujours été très impliqués localement, une cinquantaine d’entre eux ayant eu des mandats électoraux, de maire ou de député. Ce sont des racines fortes, issues du travail ».
Pierre Nicolas et Adèle n’auront qu’un enfant, Charles, qui sera le Chef de cave de la maison après son père, et fera construire en 1854 le Château Perrier, où auront désormais lieu les réceptions. Après Charles, le nom perdurera par filiation, entretenant la tradition de transmission du savoir-faire et du patrimoine, et cette première collaboration artistique avec Emile Gallé ne sera reconduite que bien longtemps après. Disparu en 1904, le célèbre maître verrier n’aura pas eu l’occasion de réaliser d’autres dessins pour la Maison. Celle-ci se lie désormais régulièrement au monde de l’art en collaborant avec différents artistes : Daniel Arsham, Makoto Azuma, Noé Duchaufour, Glithero et enfin Tord Boontje cette année.
eux cents ans après la fondation de la maison, celle-ci est aujourd’hui l’une des marques de référence dans une spécialité recherchée dans le monde entier, et s’il semblerait qu’il n’y ait plus de trésor artistique à découvrir dans ses caves, ces dernières abritent encore des joyaux, comme ces deux bouteilles 1825 du plus vieux champagne du monde, précieusement conservées. Hervé Deschamps a eu l’occasion d’en ouvrir une pour une verticale avec les plus grands experts en vins du monde, en 2009. Une expérience unique, qui lui permet d’indiquer que le vin a très bien vieilli, même s’il a inévitablement perdu un peu de bulle. Et surtout même si, au-delà de la dégustation d’un très, très vieux champagne, c’est la pensée que c’était peut-être Pierre Nicolas Perrier lui-même qui l’avait mis en bouteille, sans avoir jamais l’occasion de le goûter, qui lui procura la plus grande émotion. La notion de transmission est toujours très vive, chez Perrier Jouët.

Ci-contre :

On doit le dessin de la bouteille Perrier Jouët Belle Epoque
à Emile Gallé, fondateur de l’Ecole de Nancy et pionnier
de l’Art nouveau.
Il la dessina en 1902, elle fut oubliée
puis retrouvée en 1964.