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Out of Africa, au Jubalani Camp sur les traces de Karen Blixen

Le soleil n’est pas encore couché et la brousse s’étale en contre-jour hérissée des mille cris d’une faune tapie dans les hautes herbes. Au couchant une étendue d’eau rougie reflète l’ombre de dizaines de buffles venus s’abreuver avant la tombée du soir. La scène est magique. L’un d’eux avance ses cornes puissantes vers la torche du ranger dont la lueur l’aveugle, tandis que le reste de la troupe continue de s’hydrater.  Ce n’est pas l’inquiétude qui nous étreint quelques secondes (quoique !…) mais l’émotion d’une rencontre espérée… et aléatoire ! Un moment rare et l’impression de vivre un film d’aventures. A deux mètres à peine de notre Jeep ouverte, la silhouette d’un gigantesque éléphant solitaire se dessine sous la lune. Il tourne les oreilles, lève un peu la trompe pour nous sentir puis finit de broyer une tige avant de disparaître d’un pas lourd dans le noir. Sa masse de sept tonnes ne produit pas plus de bruit qu’un froissement de feuilles. Lorsque la nuit s’empare du territoire, ne se montrent que les animaux qui le veulent ou ceux que la lampe surprend dans leur tanière, révélés par l’éclat de leurs yeux. Le ranger donne leur nom et s’éloigne, pour ne pas perturber la vie nocturne. Toutes les Jeep circulent ainsi à petite vitesse sur les chemins du parc, les guides – armés – connaissant parfaitement les lieux de prédilection des buffles ou des lions mais la nature garde, comme ce soir, des surprises en réserve.

L’extraordinaire, à Jabulani, c’est que même la nuit les expéditions se déroulent à dos d’éléphants, c’est le seul camp en Afrique du Sud à pratiquer ce genre d’aventure. De jour, il suffit de suivre les sentiers balisés du parc pour croiser des animaux qui vont et viennent à leur aise, indifférents aux véhicules mais pas confiants pour autant, toujours prêts à détaler ou à défendre leur marmaille. Ici des babouins font un bruit d’enfer, là des impalas nous gratifient de quelques sauts aussi gracieux qu’élégants. Le ranger nous fait remarquer le «M» que dessine le poil noir sur le fond beige de leur derrière : ce sont les impalas Mac Donald ! Le sourire fait vite place à des bouches ouvertes d’admiration devant une maman girafe nourrissant au loin son petit, la tête tournée vers nous pour guetter nos mouvements. La Jeep cahote à petite vitesse, s’arrête pour nous permettre d’admirer la vie de la savane et laisser le temps au ranger de nous conter mille anecdotes. C’est ainsi que le mythe du cimetière des éléphants s’envole : les vieux solitaires ne quittent pas le troupeau pour s’en aller mourir dans un endroit mystérieux. Leurs dents trop fragiles les incitent tout simplement à rechercher sans cesse des pousses plus tendres, mourant ainsi au bout des chemins balisés par des espèces plus comestibles pour leurs vieilles gencives… En octobre, c’est le printemps dans cette Afrique australe, une excellente période pour tenter d’y voir les animaux car il y a peu de feuilles aux arbres et les animaux chassent dans la journée, ils n’ont pas trop chaud. S’ils circulent, nous pouvons les croiser. Un groupe de vautours perchés dans les arbres, c’est le signe que le lion n’est pas loin. Malgré les jumelles à fort grossissement pour fouiller les sous-bois du regard, difficile de distinguer sa fourrure dans le beige général de la savane sèche.

Soudain il s’ébroue et nous fait découvrir deux jeunes congénères, ils sont jeunes et n’en finissent plus de jouer. Nous les fixons dans nos objectifs babillant comme des enfants. Plus loin des zèbres, le regard étonné, donneront à nos clichés des impressions de peintures abstraites. Encore des girafes et deux rhinocéros qui traversent d’un pas lent la piste et nous coupent la route. Le premier tourne sa corne vers nous l’air interrogatif, nous toisant comme des intrus. Le seul animal avec l’éléphant qui n’a peur de rien dégage, à distance, une certaine tendresse malgré son groin menaçant et sa masse imposante. Centre magnétique pour touristes en mal d’aventures exotiques, le Parc Kruger est entouré de réserves privées qui se développent toutes en protégeant les animaux. Car le Kruger, avec 350 km de long et 60 km de large, est trop étroit pour que les populations animales qui l’habitent s’y cantonnent, alors que l’appel de la nature les incite à parcourir des kilomètres en une journée. Et parce que les animaux ne connaissent pas de frontières, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et le Mozambique sont en train d’abattre les barrières entre les parcs naturels du pays pour créer un parc naturel de 35 000 km² qui deviendra la plus grande zone de conservation sur la planète. Pour l’heure, la cohabitation entre les populations et les animaux sauvages semble encore difficile. Des barrières métalliques tentent de les empêcher de se faire écraser par les voitures (les Sud-Africains conduisent à tombeau ouvert), les lois les protègent mais la pauvreté est immense et les fourrures se vendent cher.

De nombreuses initiatives privées tentent d’assurer le développement des populations comme la Palabora Foundation (www.pafound.co.za), créée par une mine de cuivre qui fait vivre la région. Ecoles, centres artisanaux, lutte contre le sida : elle se bat sur tous les fronts et inclut des programmes environnementaux, développés avec le WWF et Bird Life. Elle compte sur le tourisme pour créer de l’emploi pour les jeunes formés au service (hôtellerie, cuisine) et a créé une coopérative ou onze femmes fabriquent des rideaux, des nappes et des sacs imaginés par un styliste. Une goutte d’eau dans la mer ? Sans doute, mais ces femmes ont trouvé là de quoi nourrir leurs familles. Et il existe aussi des centres d’aide aux animaux, comme celui de Lente Roode, grande blonde au sourire immense et à la voix douce. Fille de grand propriétaire terrien, Lente est tombée amoureuse des guépards quand on lui a confié, enfant, un bébé blessé à soigner. Elle en élève cinq aujourd’hui chez elle, qui circulent librement dans son salon. Elle a surtout fondé un centre de protection des espèces en danger, Hoedspruit Endangered Species Center, tout à la fois centre vétérinaire, zoo pour les animaux blessés, centre d’éducation pour les touristes avec vidéo conférences et boutique, pour financer les soins.

Derrière les grillages vivent des guépards, des licarons (chiens sauvages), des vautours, un tigre récupéré dans un zoo en faillite au Portugal. Un groupe de guépards, élevés au centre, est utilisé par l’aéroport d’Hoedspruit pour lutter contre la présence des impalas et des phacochères sur les pistes d’atterrissage ! Un programme de rachat a été lancé auprès des fermes des environs pour qu’elles n’abattent pas les animaux sauvages qui rodent autour des troupeaux de buffles. La propriété, Kapama, abrite également un hôtel de grand luxe. On se sent comme chez soi dans ce lodge répertorié Relais et Chateaux. Chaque chambre est décorée avec un grand raffinement et meublée avec goût. Une piscine individuelle est à disposition de chacun des hôtes, et les repas pris dans la salle à manger digne du film Out of Africa sont gastronomiques.

A la fois protection et exploitation des animaux, Jabulani est aussi un havre de paix pour amoureux des grands espaces. Le troupeau de douze éléphants vient du Zimbabwé voisin. Son propriétaire devait trouver un espace suffisamment grand pour un groupe complet qui, s’il n’était maintenu dans son état domestique, deviendrait probablement dévastateur. Les hôtes du Camp Jabulani sont traités comme des princes. Ils peuvent décider de l’heure des safaris ou des repas avant de grimper sur leur pachyderme pour une promenade très encadrée à travers la savane. Sitôt libérés de leur bât, les éléphants repartent ensuite passer la journée à leur gré sous les arbres… pour revenir le soir à l’appel du sifflet à ultrasons pour un nouveau safari au soleil couchant.

Dans les arcanes de l’art Zoulou

Je suis sorti, étrange, d’un township de Soweto comme d’un roman de Camus. Le décor est intact. La misère  banale. Les perspectives glabres et le froid, en ce début octobre, intense. Impossible de ne pas repenser à ce 16 juin 1976 où des gamins ont provoqué l’armée des Africaners et ébréché par leurs morts le mur de l’apartheid. 34 ans plus tard… Mandela fête ses 92 ans et sa photo traîne partout : Madiba, le père du peuple noir d’Afrique du sud, le sauveur d’une nation terrée dans les ghettos. Ce zoulou de la tribu des Xhosa qui par sa non violence a rejoint dans le panthéon de ses concitoyens Chaka, un autre Zoulou qui fit de cette tribu la glèbe de cette terre d’Afrique australe.

Des images en noir et blanc traversent mon esprit. Des cris, de la violence mais aussi des regards d’une acuité insoutenable. J’ai traversé les rails du chemin de fer et me suis retrouvé au nord de Johannesburg dans ces quartiers où les blancs ont bâti leurs demeures de blancs protégés par des murs infranchissables. Sandton, Rosebank, Parkwood… et puis toujours transi par le froid, j’ai franchi la porte de la galerie de Kim Sacks, sans savoir que j’entrais dans l’univers magique de l’art Zoulou. Un espace lumineux, encombré d’objets étranges et rares mais disposés dans une harmonie paisible. Des pots énormes, noirs, d’un arrondi parfait datant du siècle dernier, servaient à entreposer la bière. D’autres en cordes tressées sillonnés de dessins géométriques racontent une histoire d’amour ou de mort. Des chapeaux en couleurs, des tapis en fibre, des étoffes, des costumes éclatants de lumière, des lances de guerriers à la pointe large et plate pour le combat au corps à corps, des fourchettes ciselées d’une finesse exquise et des objets en perles tressées formant un langage étrange et fascinant. Chaque objet à une fonction dans la vie de la tribu, une utilité, chaque tissage de perles dans ses couleurs vives, Amasumpa, une signification, un code à déchiffrer. L’art Zoulou est un art du signifiant, une partie intégrante du quotidien. Tout est matière à communication : les reliefs sur les objets usuels parlent d’abondance ou de disette.

D’autres de féminité, de fécondité ou de colère. Les cannes symboles de puissance affichent sur leur pommeau taillé, le statut social. Rien n’est laissé au hasard ou au décor contemplatif, tout à trait au sens. Les matériaux sont ceux de l’environnement immédiat : la terre, le bois, l’écorce, le chanvre…rien de sophistiqué : une culture de l’intérieur, pour les passages de la vie : naissances, mariages, morts, cérémonies mis en scène par les ancêtres, Amadzoli véritables contrôleurs de la société africaine. Aucune peinture ou sculpture sauf sur les cannes, les assiettes et les couverts. L’art Zoulou, qui veut dire Ciel en langue tribale, est servi par la plus authentique des cultures, celle de l’usage comme ces repose-tête au galbe délicat que chaque guerrier personnalise à sa manière. Un monde à part qui se perpétue encore dans la brousse sud-africaine mais perd, chaque jour, de son intensité. Un monde à part gardée par Kim qui recueille religieusement chaque bribe d’une civilisation qui se perd. Une femme pétrie de passion et de tendresse qui aime les humains et leur génie créateur. Une femme blanche avec un cœur de Zoulou. Si vous passez par là, arrêtez-vous pour un instant ou quelques heures dans cette galerie hantée, le monde Zoulou vous y attend.

 

CAPE TOWN, capitale tendance

Lorsque le soleil darde ses rayons et que le regard se porte sur l’impressionnante silhouette de Table Montain et de sa baie, un cadre époustouflant avec ses falaises qui plongent à pic dans l’océan Atlantique et ses merveilleuses plages, on comprend mieux pourquoi Cape Town est l’une des plus belles villes d’Afrique du Sud.  Capitale politique du pays, elle est surtout la capitale de l’art de vivre, de la mode, du melting pot et de la gastronomie. C’est aussi une ville branchée, tendance, cosmopolite et tolérante par excellence. Cape Town abrite ainsi une forte communauté homosexuelle, la plus importante de l’hémisphère sud après Sydney en Australie. Elle offre un éventail impressionnant d’activités et fait preuve d’un remarquable dynamisme, que ce soit dans le domaine de la culture, des arts ou du développement économique. Bref, Cape Town est une ville qui bouge. Pour en avoir la preuve il suffit de déambuler dans les artères du centre, faire un tour dans le quartier malais avec ses petites maisons aux mille couleurs, ou encore flâner sur le marché d’artisanat africain avant de prendre la route du bord de mer et de ses plages de sable blanc, Camp’s Bay, Glen beach, Noordhoek ou Clifton, séparées par d’énormes rochers de granit. Une mer froide où les surfers sont au paradis face à un bord de mer aux allures de côte d’Azur.

Mille petits restaurants dont le Paranga, ses fruits de mer et sa vue imprenable sur l’océan et les couchers de soleil, ou le Wakame niché à Mouille Point, essentiellement pour ses sushis. Laissez ensuite votre regard suivre les méandres de la côte et s’émerveiller du flux des vagues émeraudes à Chapman’s Peak jusqu’au Cap de Bonne Espérance en passant les quartiers huppés de Llandudno et ses magnifiques villas, Hout Bay, son port et ses excursions maritimes vers l’île aux phoques ou White Sands et ses langoustes, avant de pénétrer dans Misty Cliff toujours embrumée… Quelques clichés en descendant du funiculaire pour une vue de la pointe extrême de l’Afrique à couper le souffle, et ensuite direction Millers Point pour les pingouins qui vous courent entre les jambes. Retour en ville, objectif : découvrir un quartier laissé à l’abandon et aux SDF voila dix ans, devenu the place to be. Woodstock, ses galeries d’art et ses designers branchés à la mode Brooklyn ou ses aventuriers comme Justin Rhodes et Cameron Munro qui ont lancé le Neighbourgoods Market, un espace de créateurs et de designers de mode triés sur le volet, ouvert tous les samedis. A ne pas manquer : The Bromwell, un café-boulangerie atypique où l’on trouve de superbes bijoux, des objets de déco et des vêtements de créateurs, dans un cadre de maison victorienne.

Si la faim vous tenaille, passez au restaurant Superette pour ses œufs à la coque dans leur boîte de carton, son Banana bread au miel et son vin d’Alphabetical… toute une histoire. A propos de galerie d’art, n’oubliez pas le fantastique lieu de Michael Stevenson tenu par l’électrique Angela Ferreira, qui expose de jeunes artistes africains et internationaux. Libre à vous ensuite d’emprunter le téléphérique pour arriver au sommet de « la Table », frôler les fynbos (buissons fins) et tenter d’apercevoir les dassies (sorte de castor sud-africain) dans un vent à décorner un buffle… Pour le shopping, arpenter Roeland et Loop Street ou encore Kloof et Long Street, et découvrir les baskets Sawa créées et cousues sur place au luxueux Merchants on Long. Chemises en jean rétro et coupes business au Blue Collar White Collar, des chaussures en tissus recyclés végétaliens dans l’atelier show-room de G-Mo. Ou encore des sacs et ceintures minimalistes en cuir à Urban Africa. Gardez du temps pour suivre la vallée des vins en commençant par Steenberg, la plus vieille ferme d’Afrique du sud, située dans le domaine viticole de Constantia, et en allant déjeuner dans le fabuleux bistro 1682 où vous dégusterez de superbes crus du domaine.  Suivre la route pour Stellenbosch et s’arrêter à Franschhoek, le coin des huguenots français, son église, ses galeries et ses boutiques chic de fanfreluches et de dentelles.

Sur le trajet une halte obligatoire au restaurant Delaire, une pure merveille en pleine campagne dans un cadre de rêve, entourés d’objets d’art et de sculptures. Là encore vous dégusterez des vins sud africains de haute qualité et une excellente cuisine. Retour maison en passant par le domaine viticole de Guardian Peak jouxtant celui du golfeur Etrnie Els. On y découvre des assemblages étonnants, notamment parmi les blancs moelleux et goûteux… un délice. Pour l’hôtel, une seule adresse possible : celle de l’excellent Table bay, un 5 étoiles Leading hotels of the world dans la tradition des grands palaces, situé sur le port face à Table Mountain. Service impeccable et chambres de grand standing, dont certaines font face à Robben Island où Nelson Mandela fut prisonnier. Le showbiz et les personnalités des mondes des arts et de la politique se côtoient à Table Bay. On y a vu Michael Douglas, Tony Blair ou récemment Michelle Obama y séjourner comme un hommage rendu à l’élégante hospitalité sud-africaine.

 

PRATIQUE

Y aller : Air France est la seule compagnie qui dessert quotidiennement Johannesburg depuis Paris, en directe. Entre 850 et 2 400 euros en éco en fonction de la date de départ. www.airfrance.fr.

Se loger : Michelangelo hôtel, magnifique 5 étoiles au cœur du quartier culturel de la ville. Environ 200 euros la nuit.  8 Maude street, sandown, Sandton. www.Legacyhotels.co.za

Y manger : Moyo, une excellente cuisine néo-africaine dans des décors d’une créativité époustouflante. Il en existe trois. Entre 20 et 30 euros par personne. www.moyo.co.za

Ou : Kim Sacks Gallery, 153 Jan Smuts Av. Parkwood. Johannesburg. www.kimsacksgallery.com