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Néo-tartan : un retour aux sources pour McGregor

Si la marque est née à New York, c’est au pays du single malt qu’elle puise son inspiration dès sa création, au tout début des années folles. On peut donc difficilement lui dénier une certaine légitimité lorsqu’elle revisite le tartan, puisque celui-ci fait partie de son histoire depuis près de 90 ans. 1921, New York. La fin de la première guerre mondiale a ouvert la voie à une joie de vivre et une croissance renouvelées, l’Occident entre dans les Années folles avec un bel entrain. Technologies modernes, automobile,

musique, codes vestimentaires, art de vivre et goût de la fête ; tout s’emballe dans ce que l’on n’appelle pas encore la Grosse Pomme. Pourtant dans cette joyeuse effervescence un émigré écossais a un peu le mal du pays. Entre les smokings et les costumes trois pièces des happy fews et les tenues casual des ouvriers, il rêve d’une manière nouvelle de penser le vêtement, qui reprendrait à son compte ce curieux mélange des genres observé sur la terre de son enfance, où l’on utilise de belles étoffes lourdes pour créer vestes, kilts et autres pull-overs. Là où d’autres s’échappent dans les univers romanesques des auteurs français ou américains, son héros est Rob Roy McGregor, brigand du XVIIème siècle.

Surnommé Rob Roy (littéralement Robert le Rouge) en raison de sa chevelure rousse, Robert Roy McGregor (1671-1734) se fit connaître comme hors-la-loi avant de passer à la postérité. D’abord voleur et trafiquant de bétail, il s’installa comme éleveur lorsqu’il eut réuni un cheptel suffisant, et vendit dès lors sa protection à ses voisins contre les autres voleurs de bétail, se liant avec d’éminents représentants de l’aristocratie écossaise. Considéré comme le Robin des Bois des Highlands, McGregor devint un héros
populaire de son vivant, son long combat contre le Duc de Montrose qui l’avait exproprié de ses terres étant devenu emblématique de la lutte contre une aristocratie corrompue. Il mourut le 28 décembre 1734 à Balquhidder, village dans le cimetière duquel on peut toujours visiter sa tombe. Sa vie a inspiré à Walter Scott son roman Rob Roy, et fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques, parmi lesquelles la plus récente et la plus connue est celle de Michael Caton-Jones (1995), avec Liam Neeson dans le rôle-titre.

Au-delà de sa propre histoire, la vie de Rob Roy renvoie à celle du Clan McGregor, dont les origines royales (il descend de Kenneth MacAlpin, premier roi d’Ecosse) remontent au IXème siècle. C’est une décision de Robert Bruce, roi d’Ecosse, qui en attribuant une partie de leurs terres au Clan Campbell, précipita les McGregor dans le banditisme, lorsqu’ils se trouvèrent finalement dépossédés de la totalité de celles-ci après plusieurs décennies de combat. Bannis par décision royale en 1603, les membres du Clan furent réduits au braconnage et au vol pour survivre, et révélèrent de telles dispositions dans ces activités qu’ils vendirent bientôt leurs compétences aux clans voisins. Plus près de nous, le Clan McGregor compta d’autres personnalités, la plus célèbre étant aujourd’hui l’acteur Ewan McGregor (Petits meurtres entre amis, Star Wars, Trader, The Island, Anges et Démons). Aujourd’hui comme hier, la devise du Clan demeure « S rioghal mo dhream », que l’on peut traduire par « Royale est ma race », qui proclame la nature de ses origines.

C’est ainsi qu’une admiration historique et romanesque donna naissance à l’une des principales marques du casualwear actuel. Dès sa première collection, McGregor innova (tout comme l’avait fait le Clan qui porte son nom avant lui en créant la première casquette en tartan) en présentant des pièces qui permettaient d’être associées en combinaisons multiples, alors que la mode était aux costumes complets et monochromes. Le ton est donné dès cette première collection : McGregor fondera son image sur un dynamisme mâtiné de décontraction sportive. Dans l’Amérique de la Prohibition le mot clan véhicule une imagerie forte, dont la nouvelle marque va savoir profiter.

Il faudra attendre les années cinquante pour que l’enseigne étende son territoire de marque à l’ensemble du vestiaire masculin, et dix ans encore pour la voir franchir l’Atlantique et s’attaquer aux différents marchés européens. La marque est rachetée en 1993 et, devenue McGregor Fashion Group, s’installe dans la mondialisation en investissant également le marché japonais. Le plus étonnant dans son histoire est peut-être d’avoir su imposer le tartan sur ce marché du bout du monde, comme elle l’avait fait soixante-dix ans plus tôt aux Etats-Unis : fidèle à ses origines, McGregor a toujours privilégié cet imprimé caractéristique des familles (clans) écossaises, un symbole de force, de justice et d’exigence, décliné dans une variété insoupçonnée des intéressés eux-mêmes.

McGregor compte aujourd’hui 2000 points de vente dans le monde, une centaine de corners dans des grands magasins et 70 boutiques en nom propre, et réalise un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros.

Outre sa qualité clanique, une autre caractéristique du tartan écossais est d’être intemporel. Aujourd’hui comme hier ce motif particulier n’est jamais à la mode mais est toujours de toutes les modes. Et dans sa collection automne-hiver 2009-2010 comme dans les précédentes, la marque continue d’appareiller étoffes de qualité, finitions travaillées et tartans multicolores. Cette année ce dernier se pare de rouge, de bleu, de vert ou de gris pour habiller parkas, vestes et autres écharpes. Les différentes lignes combinent de manière pétillante influences écossaises et un casualwear hivernal américain qui sent bon les pentes d’Aspen à travers un univers casual, un autre plus citadin et un troisième typiquement sportswear.

Au premier les lignes Hunters Forrest et Navajo faites de pantalons en canevas, de vestes en laine relevées de détails cuir et de gilets pour la première, de spencers jacquard à motifs rayés, de vestes en laine, de gros pulls de laine épaisse et de polos rugby pour la deuxième.

Au second les lignes Big City et Villa faites de cardigans laine et cachemire de blazers classiques et de vestes finition daim dans des tons poil de chameau, gris, blanc et bleu ciel relevés de détails rouge foncé conférant à l’ensemble un look italien.

Au troisième trois lignes nettement décontractées : The Glens, d’inspiration anglo-américaine, constituée de pantalons de coutil colorés, de cabans en laine, de bodywarmers doublés de duvet et de polos rugby aux rayures Regimentals, Aspen, clairement ambiance sports d’hiver avec ses parkas chic, ses pulls cachemire à col en V, ses cardigans en fourrure polaire et ses vestes fourrées, et Rugby, la plus sport entre toutes, faite de polos aux rayures extra-larges et de polos et chemises aux numéros brodés.

Une collection chaude et colorée qui joue le néo-tartan en total look ou par petites touches pour donner à la marque un esprit preppy college au caractère fort. Une atmosphère que tous ceux qui aiment le style angloaméricain retrouveront désormais dans la nouvelle boutique parisienne rue du Vieux Colombier.