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Monsieur Vicomte la joue décalé

Une création sans financement en 2002, une croissance à trois chiffres depuis lors
(85-90% seulement en 2009, excusez du peu…), 16 boutiques en propre dans les spots les plus chics, plus de 200 points de vente, un positionnement privilégiant le style, voilà les composantes de l’histoire Vicomte Arthur. Flashback avec Arthur de Soultrait.

La petite histoire veut que l’idée de Vicomte Arthur soit née lors d’un voyage aux Etats-Unis…

Arthur de Soultrait : « C’est vrai : pour ma troisième année d’école de commerce, je suis parti pour trois mois de stage à Charlottesville, en Caroline du Nord. Et ce ne fut pas très facile, parce que j’ai découvert en arrivant que l’entreprise pour laquelle je devais travailler était en train de faire faillite. Je me suis donc retrouvé sur place sans ressources, sans même pouvoir payer mon hôtel et un peu inquiet, mais je ne voulais pas repartir. Comme j’avais avec moi un petit stock de cravates, je les ai vendues dans le Meyers Park, au porte à porte. Je sonnais chez les gens et je rencontrais des mères de famille, qui s’ennuyaient et s’appelaient les unes les autres pour acheter au « petit Français avec sa valise de cravates », ça leur plaisait ; Meyers Park est le quartier chic de Charlotte, cela ressemble à Boston, ou ici à Neuilly. C’était difficile mais excitant, et au bout de trois jours je me suis acheté une vieille Chevrolet. Et pour la deuxième semaine, j’ai du recommander des cravates ! Et lorsque je suis rentré, mes amis américains informés de l’histoire m’ont dit qu’il fallait absolument que je crée ma marque, de cravates et de vêtements. Ce sont eux qui ont trouvé le nom et dessiné le logo, sur un coin de nappe.

Vicomte Arthur ?…

C’est mon nom en entier, les Américains ne font pas trop dans le détail… Et comme les amis dont je vous parle sont des gens qui ont du succès dans les affaires, c’était plutôt encourageant pour moi. Rentré à Paris, on a affiné le tir avec un ami designer, on a ajouté la touche de fushia…

Déjà ce côté délibérément décalé…

Exactement.

Quel âge aviez-vous alors ?

Vingt-deux ans.

Vous créez donc la marque, mais comment démarrez-vous ?

J’ai eu beaucoup de chance, parce qu’alors que je commençais à diffuser mes cravates dans quelques points de vente parisiens, nous avons été interrogés par Paris 2012, qui recherchaient des fournisseurs de cravates pour les Jeux Olympiques.

Vous démarriez à peine, comment vous connaissaient-ils ?

C’est là que je parle de chance : uniquement parce que nous étions bien placés dans les Pages Jaunes ! Il y a donc eu un appel de Paris 2012, et une heure plus tard j’étais dans leurs bureaux place d’Iéna. Au bout du compte on a pris tout le monde de cours, on a fait plein de créations et on a eu le contrat. Et comme celui-ci était important, c’était parti.

Tout seul ?

Au début oui, et puis je me suis associé avec mon père et mon frère Bertrand, qui s’occupe des Etats Unis où on a des boutiques.

Donc uniquement des cravates au début. Quand le vêtement entre-t-il dans l’équation ?

Au bout de plusieurs mois nous avions sorti plusieurs collections de cravates toujours très colorées, pour apporter de la fraîcheur – et il fallait faire connaître la marque et le logo. Et comme ce n’est pas facile s’agissant de cravates, on a commencé à faire des polos bicolores.