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« L’Histoire est un perpétuel recommencement ».

Parce qu’elle capitalise sur l’histoire des maisons et leur savoir-faire, l’industrie du luxe est plus concernée par ces pièces maîtresses que l’industrie des biens de consommations courants. Des exemples ? En horlogerie, la Cartier Tank inchangée depuis 1917, la Jaeger-LeCoultre Reverso immuable depuis 1931, la Rolex Oyster fixée pour l’éternité en 1935, en automobile la Morgan aux lignes dessinées en 1936, en lifestyle la bagagerie Louis Vuitton, dont la toile Monogram est inchangée depuis 1896, en décoration le lounge chair Charles Eames, chef d’œuvre de style et de confort commercialisé à l’identique depuis 1956…

La décoration, parlons-en, justement : témoin de son époque, elle a toujours accompagné l’état d’esprit de celle-ci. Sans remonter plus loin, la succession des styles Art nouveau, puis Arts déco, puis pop et enfin contemporain, qui a marqué le XXème siècle, en est un exemple parlant.
Cent vingt ans plus tard si l’art nouveau semble aujourd’hui un peu tard d’époque, l’Art déco est aussi moderne qu’aux premiers jours. Et peut-être plus recherché.
Considérons notamment le succès des Reverso et Tank déjà citées. Ou celui des lampes Perzel, qui personnalisent également la quintessence d’un style appuyé sur l’évolution technique accélérée de la période qui le vit naître.
Bien sûr les racines du style maison sont nettement typées années 20 et 30. Ses deux modèles les plus célèbres, la 162 adoptée par les grandes architectes de l’époque (Le Corbusier, Ruhlmann, Leleu…) aussitôt que créée par Jean Perzel, en 1927, et la 509bis créée en 1927 pour les étudiants de la Cité Universitaire, connaissent le même succès près de 90 ans après leur création. De même les appliques du palais de l’ONU à Genève, celles du paquebot Normandie et du Musée d’Art moderne de Paris, portentelles également la signature des Années folles. Mais ces objets usuels ne se contentèrent pas de s’approprier le style de l’époque de manière inspirée : ils représentèrent aussi une évolution de la modernité technique. Pour ce qui concerne les montres le mouvement automatique et les boîtiers étanches, pour les bagages la toile imputrescible et indestructible, pour les lampes Perzel l’invention et la maîtrise de l’éclairage indirect, qui au-delà du succès des pièces auprès du grand public les amena aussi à être soutenues et utilisées par les architectes et les décorateurs, pour mettre en valeur leurs propres créations.

www.perzel.com/

Christophe PerichonL'AVIS DE L'ARCHITECTE
Pour confronter les termes de cet état des lieux, nous avons interrogé Christophe Périchon, architecte & designer à Paris.

Balayé pendant un temps par le design contemporain, le style Art déco semble faire aujourd’hui de nouveaux adeptes, même parmi une population assez jeune. Vraie ou fausse impression ?
Christophe Perichon : En effet : les codes architecturaux du design contemporain sont communs de par les lignes et les formes, symétriques et cubiques, qui sont traitées de façon rigoureuse. Et puis le style Art déco amène une touche d’histoire et de qualité, reconnaissable à une modernité qui s’y prête.

Les styles comme l’Art Nouveau, l’Art déco ou celui des Années folles, qui ont été très modernes à leurs débuts, sont plus typés que les styles classiques. En tant qu’architecte, cela ne vous permet-il pas des créations plus marquées, plus personnelles ?
Une chose est certaine : ces styles sont plus proches de mon époque, et bien évidemment je m’identifie plus aux codes qu’ils évoquent. En revanche certains designers se sont révélés trés créatifs avec d’autres styles plus classiques, à l’image de Stark, et il serait donc présomptueux d’affirmer que les styles Art nouveau ou Arts déco seraient plus adaptés à une création plus typée et plus personnelle.

Nous avons tous tendance à penser que la décoration intervient postérieurement à l’architecture ; arrive-t-il qu’il en soit autrement : que vous travailliez une architecture en fonction d’un cahier des charges décoratif ?
Il m’arrive très souvent d’être inspiré par l’architecture : la structure des murs, les hauteurs sous plafond, les matériaux de construction… En revanche, de façon certaine : un cahier des charges décoratif peut orienter ma décoration vers des horizons très varies, et c’est en l’occurrence ma signature car hormis le style affirmé que je revendique, je manifeste la liberté d’exprimer un large panel de créativité.

On sous-estime très souvent l’importance de l’éclairage dans une pièce, alors que décorateurs et professionnels savent qu’il est primordial et peut aussi bien mettre une pièce et sa décoration en valeur, que les déprécier. Quelle importance a l’éclairage pour vous et comment le traitez-vous ?
C’est un facteur essentiel pour créer une atmosphère et sublimer un espace, mais il est plus difficile à maîtriser qu’une forme architecturale parce qu’il est plus compliqué de synthétiser la lumière au travers de dessins, même en 3D. En revanche la forme d’un luminaire adapté à l’architecture va servir le lieu pour l’embellir ou l’étoffer. Il faut donc savoir combiner la beauté du luminaire et sa source, qui doit être maîtrisée pour servir son environnement architectural. L’idéal pour moi serait de parvenir à créer deux atmosphères au sein d’un même lieu : une de jour et une autre de nuit, qui donnerait l’impression d’être ailleurs.

Existe-t-il de bons et de mauvais éclairages, tant pour leur incidence sur une pièce que sur le confort visuel ?
Une source lumineuse doit mettre en exergue les éléments forts de l’architecture, créer des contrastes puissants, et ne doit pas agresser l’oeil. Elle doit donc être discrète et en même temps très présente. Le dessin du luminaire doit donc être judicieusement choisi pour s’intégrer dans le lieu, voire même être l’élément principal de la décoration !

En savoir plus sur Christophe Perrichon
 

Voir également article sur la Maison Jean Perzel paru dans DANDY N°39