xpornplease.com yespornplease porncuze.com porn800.me porn600.me tube300.me tube100.me watchfreepornsex.com

Les riads de la Mamounia : un must

Vous rêvez d’offrir – et de vous offrir – un week-end vraiment inoubliable ? Pas simplement excellent, ni même inoubliable, mais vraiment inoubliable ? En bref : un must, un souvenir dont vous savez qu’il restera inégalé, partagé avec votre moitié, voire vos meilleurs couples d’amis ? Voici l’adresse qu’il vous faut : proches, prestigieux et rares, les riads de la Mamounia ne vous décevront pas. Nous les avons essayés pour vous.

riad mamounia

Un décor digne des Mille et Une nuits donne un cachet particulier à la piscine privée.

Année après année, Marrakech reste la destination favorite des Parisiens pour un week-end de break total à trois heures de vol de la capitale. Dépaysement garanti, autre climat, autres moeurs, et un budget raisonnable pour l’aérien. En une vingtaine d’années la ville rouge a vu les hôtels se multiplier (et le prix de son immobilier s’envoler) et l’offre est aujourd’hui pléthorique dans toutes les catégories de standing et de prix. A leur sommet rayonne une légende : la Mamounia. Situé en pleine ville, l’établissement a vu passer toutes les célébrités du cinéma, de la politique et des affaires des cinquante dernières années, et était le préféré de Winston Churchill qui aimait à y poser son chevalet pour peindre la Medina et l’Atlas. Sunset Over The Atlas Mountains, qu’il a réalisé sur la terrasse de sa suite, a été vendu 420.000 dollars en 2008.
Chahuté dans sa suprématie après avoir été longtemps sans égal, l’hôtel s’est offert une restauration en profondeur qui a nécessité trois ans de fermeture, et vit depuis sa réouverture une seconde jeunesse, solidement réinstallé au firmament des palaces marrakchis.
Conçue par Jacques Garcia, la décoration y a remplacé le style Art déco qui le caractérisait depuis son ouverture en 1923 par une ambiance plus arabisante et plus feutrée. Située au coeur d’un parc de huit hectares, la Mamounia c’est plusieurs piscines, un spa, des jardins luxuriants, quatre restaurants d’excellent niveau, articulés dans et autour d’un imposant bâtiment couleur terre de Sienne dont la restauration a eu le bon goût de préserver l’allure et la dimension historiques, qui abrite 136 chambres et 71 suites. Et trois riads. Trois, pas un de plus. N’ayant jamais fait l’objet d’aucune promotion, aucunepublicité. Pas de photos dans la presse. De l’hyper confidentiel, du rare. Très dandy !

riad mamounia

Coin repos sur la terrasse supérieure, qui domine la villa et la piscine.

Trois villas très confidentielles

3

Le patio, ouvert sur la terrasse inférieure.

Il y a déjà plusieurs années que nous concentrons essentiellement nos pages Evasion et Week-end sur les établissements hôteliers proposant l’hébergement en villas. La villa d’hôtel, c’est comme la business class, l’ABS ou le GPS : difficile de s’en passer une fois que l’on y a goûté, même les plus belles suites ne supportent pas la comparaison. Une formule en plein développement dans l’hôtellerie haut de gamme.
Sans surprise, celles de la Mamounia sont grandioses, tant par leur superficie que par la qualité de leur fabrication et de leur décoration, et celle du service. Dès les premiers instants leurs volumes laissent rêveur : 700 mètres carrés accueillant trois chambres, salons, patio et terrasses. Entrant plus avant dans le détail, on apprécie les plafonds peints à la main selon la technique marocaine ancienne du zouak, cloisonnés dans les salons (la réalisation du plafond d’une pièce nécessite de 30 à 45 jours de travail par une dizaine d’artisans venus de Fez et de Gaza), les murs enrichis de sculptures de gebs (un plâtre ciselé) et de mosaïques de zellige, les sols en marbre italien et les meubles associant l’Art déco et l’art traditionnel marocain. Pas l’ombre d’une fausse note, c’est remarquable.

riad mamounia

Un majordome expérimenté assure aux occupants des riads un service attentif et efficace sans être jamais omniprésent ni obséquieux.

Dans la suite principale un lit king size, une salle de bain, une salle de douche, un salon, un wifi performant (suffisamment rare pour être souligné) et facile d’accès, par ailleurs deux suites avec lits king size ou jumeaux, salle de bain et salle de douche, et un office où un cuisinier peut préparer les repas à la demande. Et des parties communes tout droit sorties d’un conte des Mille et une nuits : vaste patio, solarium, piscine chauffée et, à l’étage, terrasse avec vue sur l’hôtel et les jardins.
Cette description serait cependant incomplète si la qualité du service n’était pas également soulignée. Comme il est de coutume, un majordome est attitré à chaque villa, qui aura la charge de satisfaire les occupants de celle-ci durant toute la durée de leur séjour. Il est aidé par un valet de chambre et une gouvernante, et il convient de souligner la qualité de leurs prestations car celles-ci constituent trop souvent le point faible d’un hôtel, fut-il 5 étoiles. D’évidence parfaitement formé, le personnel est ici attentif et efficace sans être jamais omniprésent ni obséquieux. Un équilibre aussi subtil qu’appréciable. Secret de cette performance : la Direction ne nomme aux villas que son personnel le plus expérimenté, une trentaine d’années de maison en moyenne.

Sans concurrence

riad mamounia

L’une des trois chambres de la villa.

Car dans la concurrence féroce que se livrent les hôtels de prestige, le prix des nuitées compte moins que l’environnement et la qualité du service, deux domaines dans lesquels les riads de la Mamounia ne craignent personne. On compte sur les doigts d’une main les établissements capables de soutenir la comparaison : il y a bien sûr le Royal Mansour, plus prestigieux encore, conçu et construit sans aucune économie de moyens mais dont les riads sont plus petits et plus sombres que ceux de la Mamounia. Le service y est aussi moins rapide, moins souriant et les tarifs des extras plus élevés. Situées face au casino de la ville, les Villas Es Saadi sont également plus petites et moins luxueuses, mais se distinguent surtout par des tarifs incomparablement plus accessibles. Le service y est aussi plus lent, mais tout aussi souriant. Enfin, le Palais Namaskar offre pour sa part un environnement tout aussi grandiose et romanesque, mais certaines villas sont plus agréables que d’autres (préférez les n° 4 et 10, cf. Dandy n°52), le service y est désespérément long et surtout l’établissement est situé à une trentaine de kilomètres de la ville, alors que tout Marrakech est à proximité immédiate des limousines de luxe des trois autres établissements. Nous considérons pour notre part ces dernières comme un détail non négligeable parmi les prestations d’un hôtel de luxe, le trajet dans un taxi brinquebalant écornant sérieusement notre vision d’un week-end de rêve. De ce point de vue les deux Daimler V8 bordeaux de la Mamounia remplissent leur office avec un flegme appréciable, avec moins de prestige que les Mercedes 600 et autres Range Rover du Royal Mansour mais à égalité avec le confort de l’Audi A8 du Es Saadi, et loin devant le Palais Namaskar, qui pêche gravement sur ce point car à la fois éloigné et dépourvu de limousine. De plus, les Daimler sont appelées à être prochainement remplacées, peut-être par des Bentley : à l’Impérial de New Delhi où il officiait auparavant, le nouveau directeur général Pierre Jochem a peaufiné tous les codes de l’hôtellerie de haute volée et du protocole.