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Le fabuleux destin de Ferdinand Piëch ou si Audi m’était conté

Son histoire aurait du épouser celle de la marque créée par son grand-père, Ferdinand Porsche. Les choix familiaux et – surtout – un formidable orgueil en ont décidé autrement : c’est par l’intermédiaire d’Audi, et du groupe Volkswagen, que Ferdinand Piëch a marqué le mode de l’automobile de son empreinte.

Car si l’homme fut un brillant ingénieur avant de devenir l’un des capitaines d’industrie les plus flamboyants de la seconde moitié du XXème siècle, ce sont ses traits de caractère et la formidable vista résultant de sa passion pour l’automobile, qui ont forgé son destin.

Petit-fils de Ferdinand Porsche, c’est en toute logique dans l’entreprise familiale que le jeune Ferdinand Piëch, alors âgé de 26 ans, fait ses classes. Ingénieur surdoué, il a d’abord la charge des essais moteur, avant de se voir confier la direction du service compétition. Passionné de course automobile, il y signe une voiture culte, la 917, qui remporte les 24 Heures du Mans dès sa première participation, et trustera les victoires pendant trois ans jusqu’à ce qu’un changement de règlement, en limitant la cylindrée à 3.0 litres (la 917 en affiche cinq), l’envoie à la retraite (ou plus précisément aux Etats-Unis, où elle va dominer le championnat Can-Am, avec des versions développant jusqu’à 1250 ch).

Devenu Directeur de tout le développement technique de l’entreprise et fort de ses résultats, Piëch entend bien prendre la succession de son oncle, alors âgé de 62 ans, à la présidence de Porsche. Mais l’homme est aussi assoiffé de pouvoir que de succès, ce qui ne va pas sans créer de sérieuses dissensions dans le cercle familial : les relations avec ses cousins Ferdinand Alexander (à qui l’on doit la 911) et Hans Peter Porsche deviennent totalement ingérables. L’antagonisme entre les cousins atteind un point tel que Ferry Porsche et sa sœur Louise, la mère de Ferdinand Piëch, décident qu’aucun membre de la famille n’accèdera plus à la direction exécutive. C’en est trop pour l’intransigeant Piëch, qui claque la porte fou de rage et se met sur le marché. Son parcours sans faute vaut tous les sésames, et Mercedes met immédiatement la main sur le jeune démissionnaire, lui offrant un poste de consultant technique. Lorsque l’étoile lui propose le poste de directeur technique six mois plus tard, l’intéressé décline l’offre, estimant le budget recherche et développement insuffisant, et va poser ses valises chez Ital Design, qui travaille sur le projet de la future Volkswagen Golf. Il ne restera là encore que six mois, avant de se voir offrir la responsabilité des projets spéciaux d’Audi, puis deux ans plus tard la direction technique de la marque, et enfin la présidence du directoire l’année suivante, en 1975.

Désormais investi de tous les pouvoirs, Ferdinand Piëch pressent qu’il tient avec Audi l’occasion de réaliser ses rêves de grandeur. Concrètement, il transpose à l’échelle d’un grand constructeur le savoir-faire et l’expérience acquis chez Porsche. Brillant motoriste, il développe pour le modèle 100 de 1976 un bloc cinq cylindres, combinant la puissance et le couple d’un six avec la sobriété d’un quatre. Mais c’est surtout en développant la transmission intégrale pour des voitures de tourisme, qu’il démontre son audace et inscrit Audi dans une perspective de performance. Lorsque la Quattro voit le jour en 1980, la marque est placée sur orbite. Pendant six ans, les Quattro et Sport Quattro vont s’imposer sur la scène sportive et ramener à Ingolstadt 24 victoires et quatre titres de champion du monde des rallyes. Puis ce sera une succession de progrès techniques, dont le plus visible reste l’adoption de l’aluminium pour la première A8, en 1993, année qui voit le couronnement de la carrière de ce boulimique de travail : en prenant la direction du Volkswagen Audi Group (VAG), le petit-fils Porsche devient l’un des hommes les plus puissants de la planète automobile. Aux quatre marques que le groupe possède déjà (VW, Audi, Skoda et Seat), l’insatiable manager va ajouter Lamborghini, Bentley et Bugatti, excusez du peu.

Et pendant que le patron poursuit sa stratégie de conquête, la gamme Audi n’en finit plus de monter en niveau, ne craignant plus aucune comparaison avec ses deux rivaux historiques Mercedes et BMW, et étant même considérée par les spécialistes internationaux comme la marque la plus qualitative des trois. Avant de passer la main, Piëch réalisera un dernier coup d’éclat : imposer, pour la première fois de l’Histoire, une voiture diesel aux 24 Heures du Mans. La R8 réussit un grand chelem sans précédent sur le circuit de la Sarthe en trustant huit victoires entre 2000 et 2008.

Lorsqu’il laisse son siège en 2002, Ferdinand Piëch a accompli une œuvre herculéenne, ayant fait passer Audi, en trente ans, du stade de constructeur de second rang à celui de marque premium de référence à l’échelle mondiale. Aujourd’hui Président du Conseil de surveillance, il garde la main sur toutes les décisions stratégiques importantes, et connaît à l’âge où l’on aspire généralement à couler une retraite heureuse, le bonheur indicible d’une éclatante revanche, en prenant le contrôle de Porsche (lire encadré) au terme d’un combat homérique avec ses cousins germains.