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Le chaînon manquant

C’est un modèle aussi déterminant pour Aston Martin que l’a été le Cayenne pour Porsche. Comprenez : vital. A l’heure où la planète a basculé dans la SUVmania et où les gouvernements du monde entier – à la notable exception de notre cousin germain – s’entendent à tuer l’automobile, le DBX est un modèle essentiel pour l’avenir de la marque britannique. Bonne nouvelle : l’essai de l’Aston Martin DBX nous indique qu’elle n’a aucun souci à se faire.

Ses concurrents d’appellent Bentley Bentayga, Porsche Cayenne, Lamborghini Urus, Range Rover et Rolls Royce Cullinan (excusez du peu), il s’agit du tout premier SUV Aston Martin et il est clair que le constructeur ne pouvait faire l’impasse sur cette catégorie aujourd’hui primordiale sur les marchés haut de gamme du monde entier, pour planifier son développement. Même lorsque l’on s’appelle Aston, que l’on produit les voitures qu’un certain agent secret a rendues célèbres dans le monde entier et que l’on a la plus belle clientèle du monde, on ne peut désormais plus se permettre de ne pas intégrer à sa gamme l’un de ces engins haut perchés et sécurisants.

Une élégance magistrale

Première constatation en découvrant le DBX : il s’agit (de loin !) du modèle le plus élégant du marché. Calandre et optiques caractéristiques, capot plongeant : les stylistes d’Aston sont parvenus à préserver les lignes qui font l’identité d’une DB, et ont adapté à l’arrière la signature lumineuse de la DB11. L’engin est élégant, c’est indiscutable, et ne parait pas faire les 5 mètres qu’il affiche bel et bien.

A l’intérieur si les habitués retrouveront leurs marques, le bureau de style a conçu un tableau de bord et une console centrale spécifiques. Si on retrouve le dessin général de la casquette, les instruments sous les yeux du conducteur et les commandes principales (dont celles du sélecteur de boîte de vitesses, si caractéristiques, notamment) ; la console supérieure, intégrée à la planche de bord, reprend à son compte le dessin arrondi propre à la catégorie, et se voit complétée par une console inférieure flottante de toute beauté, qui participe largement de la personnalité de l’habitacle et évoque plus une œuvre d’art qu’un intérieur automobile. Sans surprise les finitions (toujours largement réalisées à la main) sont irréprochables et respirent très fort le produit de grand luxe : cuir fin, bois précieux, laque et chrome constituent l’environnement des passagers du DBX. Lesquels disposent d’un volume qu’aucune Aston n’a jamais proposé, tant aux places avant (du fait de la hauteur sous pavillon) qu’arrière (rien à voir avec la Rapide, qui relève plutôt à ce niveau de l’exercice de style) et peuvent envisager sereinement un voyage au long cours. D’autant plus sereinement que le toit vitré panoramique et la couleur claire du cuir de notre voiture d’essai contribuent à renforcer encore l’impression d’un espace très généreux. Objectivement, cet habitacle très contemporain, qui adapte au SUV l’ADN de la marque, est une brillante réussite.

L’habitacle de la DBX est à la fois très Aston et très personnel. Les fidèles y retrouveront leurs marques avec l’instrumentation et les sièges et découvriront un tableau de bord qui décline le style de la maison en mode SUV.

Si l’ergonomie de l’infotainment n’est toujours pas la plus intuitive, et nécessitera un temps d’adaptation à tous ceux qui viennent d’autres marques, on apprécie en revanche sans réserve la qualité de la hifi, qui contribue aussi au plaisir du voyage, et des attentions comme le chargeur de smartphone sans fil intégré à la console ou le parapluie attaché dans le coffre. Une réserve cependant concernant le confort : les superbes sièges proposent moins de réglages que ceux de la concurrence. Pas de réglage de l’assise en longueur et pas de fonction massage notamment, c’est regrettable à ce niveau. Autre économie incompréhensible : l’absence d’affichage tête haute, un élément pourtant sécuritaire dont on a bien du mal à se passer une fois que l’on y a goûté.

Fabuleux V8

Au contact, les amateurs de belle mécanique retrouveront avec délice la signature acoustique caractéristique d’un V8 de la meilleure naissance, en l’occurrence le 4,0 litres double turbo d’origine Mercedes AMG que l’on connait sous le capot de la DB11. Une merveille, n’ayons pas peur des mots. Il délivre ici 550 ch et 700 Nm de couple maxi, transmis aux quatre roues via une boîte automatique 9 remarquable, qui lisse aussi efficacement les montées de rapports que les rétrogradages, et se montre aussi à l’aise en ville (où sa souplesse ravit) qu’à l’attaque d’un tracé sinueux (où son caractère au-delà de 3000 trs comblera les sens des connaisseurs, tant pour sa poussée qui semble ne jamais devoir s’arrêter que pour les mélodies – distinctes – du V8 et de ses lignes d’échappement). Une merveille qu’il convient d’apprécier sans attendre, puisque l’on sait son avenir compté, une rumeur persistante voulant que Mercedes abandonne dans les années à venir l’architecture V8 pour se concentrer sur des six et surtout des quatre cylindres, y compris pour les versions AMG, en comblant le déficit de puissance par l’adoption de moteurs électriques. Face à la perspective d’être privé du V8 AMG, Aston Martin développe actuellement un 6 cylindres 3.0 litres destiné à être suralimenté et hybridé, au sujet duquel le PDG Andy Palmer assure qu’il offrira aux puristes « un son aussi grandiose que celui du V8 ».

Au-delà des caractéristiques techniques et du style, une Aston se doit bien entendu d’afficher des performances étourdissantes, et le DBX ne déchoit pas, avec une vitesse maxi annoncée à 291 km/h et un 0 à 100 tombé en 4,5 secondes. A défaut d’avoir vérifié ces chiffres, soulignons l’efficacité magistrale de la voiture, aussi à l’aise sur le sec que sous la pluie, en ville que sur route sinueuse et sur autoroute, et rassurante à l’usage par son comportement neutre, ses accélérations potentiellement salvatrices et son freinage puissant : un SUV en majesté.

Cette perfection s’assortit malheureusement, notamment en France où la fiscalité imposée aux voitures haut de gamme hésite désormais entre acharnement et hystérie pure et simple (avec un malus fixé actuellement à 20.000 € et probablement porté prochainement à 40.000, et bientôt une taxe sur le poids du véhicule, nous en sommes arrivés à un niveau rédhibitoire qui ne peut qu’inciter les propriétaires de ces véhicules – parce qu’il y en aura toujours, n’en déplaise aux envieux et aux esprits chagrins – à les immatriculer à l’étranger, privant la collectivité de recettes fiscales raisonnables : un exemple-type de mesures confiscatoires imbéciles) de tarifs d’aussi haute volée que le véhicule. Affiché à 195.126 euros sans option, le DBX est respectivement 10 et 20.000 euros plus cher que les Bentley Bentayga (aussi prestigieux, essai dans notre prochain numéro) et Porsche Cayenne turbo S E-Hybrid (aussi performant, essai dans notre précédent numéro), mais 17.000 et 149.000 euros moins cher que le Lamborghini Urus (aux allures de voiture de Goldorak) et le Rolls Cullinan (le luxe ultime dans une armoire normande). Ajoutons à cela sa silhouette de sylphide comparée à ses rivales, son intérieur design et le prestige de son nom, et l’on comprendra qu’avec le DBX, Aston Martin vient de se doter du chaînon qui lui manquait. Le marché ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisque la totalité de la production prévue pour cette année a d’ores et déjà été vendue, ce qui constitue le meilleur départ commercial pour un modèle de la marque depuis la création de celle-ci, en 1913.