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Lancia Delta 1.8 T-jet Executive Baroque et luxueuse

Hélas, ces dernières années n’ont pas été clémentes envers la troisième marque du groupe Fiat, qui est passée derrière la maison-mère et Alfa Romeo dans l’ordre des investissements. Résultat des courses : une Ypsilon et une Thesis qui auraient été vraiment intéressantes si leur ramage avait été à la hauteur de leur plumage, personnel, original et séduisant. C’est malheureusement loin d’être le cas. Aussi la nouvelle Delta, qui reprend à son compte une appellation synonyme de succès sportifs (six titres mondiaux) et commerciaux, a-t-elle eu sur ses fluides épaules dès sa présentation le lourd poids de ressusciter l’image de la marque et sans doute aussi son équilibre financier.

Silhouette design

Il faut dire que le bureau de style s’est inscrit dans une longue perspective historique qui a toujours vu la marque s’affranchir des codes stylistiques de l’époque pour proposer des modèles novateurs et originaux. Mi-compacte, mi-berline, la nouvelle Delta arbore une ligne résolument différente, marquée à l’avant par la fameuse calandre maison, que l’on retrouve sur tous les autres modèles de la gamme, et à l’arrière par le caractère d’une carrosserie à deux volumes soulignée par des feux oblongs. Unique en son genre, une performance dans une catégorie où l’originalité n’est guère de mise.

A l’intérieur un habitacle à l’italienne, qui privilégie le style sans faire l’impasse sur les accessoires qui facilitent la vie à bord. Un tableau plutôt flatteur, qui devrait nous valoir d’observer plus souvent la voiture dans la rue. Las : depuis son lancement, la Delta n’était jusqu’à présent disponible qu’armée de motorisations peu convaincantes, avec des diesels bruyants et un unique moteur essence 150 ch insuffisant. Pas de quoi séduire la clientèle supposée, avide de raffinement et de confort. Bonne nouvelle donc : Lancia remet aujourd’hui les pendules à l’heure en coiffant la gamme d’un fleuron autrement plus convaincant que ses aînées, tant par sa motorisation que ses finitions : la 1.8 T-jet Executive.

200 chevaux, boîte auto, suspensions pilotées…

… n’en jetez plus, la coupe est pleine ! Pour son fleuron, la Delta s’offre un « quatre pattes » ultra-moderne réunissant tout ce que la technique moderne fait de mieux (injection directe, double variateur de phase, etc…) pour offrir des prestations aptes à satisfaire les exigeants. Ainsi plus que les 200 ch, ce sont les 320 Nm de couple maxi, obtenus à 2000 trs seulement (merci le turbo) nous retiendrons aussi la boîte auto 6 rapports et les suspensions pilotées, qui s’associent
pour offrir une facilité de conduite et un confort de marche sans concurrentes dans la catégorie. Mais ce qui fait vraiment la différence avec les BMW 1’ et autres Audi A3 concurrentes, c’est la qualité de l’habitacle de la Delta et l’atmosphère qu’elle distille. A la différence des autres compactes, l’Italienne joue en effet la carte du luxe cossu, chassant sur les terres de différents modèles de la catégorie supérieure.

Une vraie compacte de luxe

En habillant une partie de son tableau de bord de cuir, la Delta joue clairement la carte du luxe. Il n’est que d’observer le marché pour s’en convaincre : même les Audi A6, BMW 5’ et les Mercedes E ne disposent pas en série de ce signe intérieur de richesse, et il faut monter aux A8, série 7’ et autres Classe S pour en bénéficier ; le tableau de bord habillé de cuir reste le privilège d’une minorité de voitures très haut de gamme. Pour être complètement honnêtes, il faut préciser que Lancia n’habille ainsi que la partie frontale de son tableau de bord, la partie supérieure restant pour sa part en plastique thermo-moussé. Qu’importe : le résultat est là : l’empiècement de peau (Poltrona Frau s’il vous plait, comme les sièges) relevé de surpiqûres sellier ,qui caractérise cette version Executive, apporte à l’habitacle un cachet vraiment luxueux, souligné par la broderie qui le parachève.

Le luxe est fait de détails, et tant il est vrai qu’il paraît difficile aujourd’hui pour un constructeur de revendiquer le statut de voiture de luxe pour l’un de ses modèles arborant un tableau de bord en plastique, la Lancia Executive apparaît comme la plus petite des voitures pouvant revendiquer cette appellation. Elle se situe indiscutablement sur ce point au-dessus de toutes ses concurrentes directes, il n’y a pas photo. Les sièges sont évidemment eux aussi habillés de cuir, relevé de passepoils contrastés comme dans les Aston, les Rolls ou les Jaguar, et les inserts décoratifs sont livrés avec une finition laquée « Black Piano » aujourd’hui très en vogue chez les constructeurs les plus prestigieux. Superbe.

On retiendra encore le toit ouvrant électrique et l’installation hifi Bose, qui constituent la dotation de série de notre modèle : rien à redire. Alors : parfaite, cette Delta ? Pas Tout à fait, car si nos amis italiens sont les rois de l’élégance innée, ils sont aussi réputés pour une certaine légèreté dans le détail. Ainsi les jolis sièges Poltrona Frau sont-ils chauffants, mais non rafraîchissants, et la longueur de leur assise est insuffisante pour permettre aux conducteurs de grande taille de voyager confortablement (pas de soutien sous les genoux), la hifi est sinée Bose et dotée d’une prise USB bienvenue, mais l’ergonomie de ses commandes est loin d’être instinctive…

A l’arrière on perd sur ce modèle le bénéfice de la banquette coulissante des autres Delta au profit d’une banquette abaissée et reculée au maximum afin de laisser le plus de place aux passagers arrière. Le coffre s’en trouve réduit d’autant, mais avec 383 dm3 il reste satisfaisant, et de toute façon on n’achète pas une Delta pour jouer les déménageurs.

Ceci étant dit, la liste des équipements fournis en série sur cette version Executive a de quoi faire pâlir d’envie les constructeurs germaniques : phares et essuie-glace automatiques, climatisation automatique bizone, système Blue&Me, aide au stationnement, peinture bicolore… remarquable. Les seules options sont l’alarme (400 €) et le capteur de pression de pneus (300), un exemple dont beaucoup de marques feraient bien de s’inspirer !

Au volant, notre Delta s’avère agréable et facile, grâce au couple raisonnable obtenu à bas régime (cadeau du double variateur et du turbo), et à une boîte auto douce bien qu’un peu trop lente  notamment lorsque l’on utilise les palettes au volant pour passer les rapports. Contre toute attente, le 1800 suralimenté s’avère vif lorsqu’il monte dans les tours, et notre Delta ne rechigne pas à entamer un galop le fer entre les dents, révélant au passage des liaisons au sol rigoureuses et une
efficacité inattendue, à inscrire à l’actif de la suspension pilotée qui amortit les oscillations et améliore la filtration du roulage.

L’appréciation des performances, à une époque où celui qui roule vite est considéré comme un criminel, n’a plus la même valeur qu’autrefois, aussi les 211 km/h de vitesse maximum sont-ils moins intéressants que les 28,9 et 7,8 secondes obtenus aux 1000 DA et 0 à 100. La consommation moyenne relevée au terme de notre essai, de 9,2 litres, est d’1,4 litre supérieure à celle normalisée mais demeure raisonnable compte tenu des performances de la voiture.

On retiendra de l’essai de cette Delta 200 Executive le souvenir d’une voiture singulière, baroque dans le style, luxueuse dans ses finitions et agréable à vivre au quotidien. Une auto différente, bien dans son époque (le confort avant la vitesse), qui gagne a être connue.

 

En deux mots

Moteur 4 cylindres 1742 cm3

Puiss maxi 200 / 5000

Couple maxi 320 / 2000

Transm. bva6, traction

Vit maxi 221 km/h

Performances 1000 DA : 28,9 sec.

0 à 100 km/h : 7,8 sec.

Conso moy. 9,2 l./100 km

Prix : 29.800 €