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La Jaguar XK 150 d’Alexander Kraft

Dotée d’une ligne extraordinaire et de hautes performances, la voiture est proposée pour 1263 £ : environ 45.000 € actuels. L’image de Jaguar est alors celle de voitures de sport beaucoup plus accessibles que leurs concurrentes, résultat du génie du fondateur de la marque William Lyons, qui dirige alors le style, le business et la promotion. La nouvelle venue, proposée d’abord en roadster, puis en coupé et en cabriolet, est dotée d’un six cylindres en ligne double arbre de 3,4 litres développant 160 ch. Il permet à la voiture d’atteindre le cap symbolique des 200 km/h (120 mph, d’où son nom). Si l’auto est performante, elle est assez archaïque au regard de la technique moderne, ses freins à tambours ayant leurs limites et les amortisseurs arrière à lame ménageant un confort spartiate. L’habitacle, assez exigu, se soucie d’évidence lui aussi fort peu du confort. Quoi qu’il en soit, la XK120 devient immédiatement un spectaculaire best-seller, qui va permettre à Lyons de poser sa marque sur la scène internationale.

Pour la 140, présentée en 1954, Jaguar tient compte des reproches adressés à la 120 en améliorant à la fois son habitabilité (le moteur ayant été avancé) et son confort d’utilisation, en adoptant une direction à crémaillère au lieu de celle à billes de son aînée. Esthétiquement, la 140 se distingue de la 120 par des pare-chocs plus largement dimensionnés. Mais il faudra attendre la XK150, début 1957, pour disposer d’une voiture sensiblement plus moderne. Extérieurement, l’adoption d’une calandre plus large, d’un pare-brise en un seul morceau (deux sur les deux versions précédentes) et d’ailes arrière dégageant les roues, apporte un net coup de jeune à la voiture.

Mais c’est en termes mécaniques que la 150 fait la différence, notamment en adoptant des freins à disques hérités des Type-D des 24 Heures du Mans, qui vont améliorer sensiblement son comportement, les 120 et 140 ayant la réputation de réclamer de sérieuses compétences de pilotage pour être emmenées vite. Sous le capot on retrouve d’abord le 3,4 litres dans une version à trois carburateurs, avant l’adoption du 3,8 litres, qui porte la puissance à 190, puis 220, puis 265 ch en 1960.

Si la ligne de la voiture a gagné en élégance grâce à la calandre large, à la ceinture de caisse relevée, aux ailes élargies, au pare-brise et à la lunette arrière (sur le coupé) enveloppants, le confort est lui aussi nettement upgradé, du fait d’un espace intérieur une nouvelle fois agrandi et de finitions plus luxueuses, le tableau de bord et les garnitures étant désormais habillés de cuir (alu bouchonné sur les tout premiers modèles). De voiture de sport, la XK150 est devenue une véritable GT.

Elle cèdera à la fin du printemps 1961 la place à la Type E, qui inaugurera un changement d’orientation pour la marque, depuis lors délibérément tournée vers le luxe.

 

Une restauration parfaite

Rachetée à un collectionneur qui a consacré 100.000 £ (121.300 €) à sa restauration, la XK150 d’A. Kraft est équipée d’un moteur 4,5 litres (4,2 litres réalésé) développant 350 ch. Moteur (triple corps Weber désormais), transmission, suspensions, freins : tout a été soit refait à l’identique soit adapté à la technique actuelle. Une direction assistée a été installée afin d’améliorer le confort de conduite, tandis que la belle recevait une peinture noire laquée et un intérieur de cuir gris clair. Une parfaite expression du classique revisité qui a nécessité deux nouvelles années de travail. Mais quelle merveille !