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La chaussure se diversifie !

La mesure de demain ?

Opération préliminaire, la prise de mesures des pieds n’est plus opérée par un maître bottier mais par un scanner. Normal : nous ne sommes pas dans un atelier traditionnel mais dans l’un des bureaux de design industriel les plus avancés.

A partir de ces mesures 3D la forme à monter est modélisée et une maquette réalisée, qui permettra de faire valider le patronage par le client, avant la fabrication des chaussures. Cette mesure moderne n’est pas encore opérationnelle. Elle est le fait du studio de style Atabeyki Design Development, plus habituée à travailler pour l’automobile ou les collectivités locales que pour la chaussure. Mais Hermidas Atabeyki est un grand amateur de souliers, et un ami de Gérard Sené. Aussi a-t-il développé ce projet, aujourd’hui très abouti. « L’avantage, souligne-t-il, est que l’on est sûrs au départ que cela va fonctionner au niveau de la forme. On a fait plusieurs essais sur des formes et des talons différents, cela marche toujours ». Ses deux premiers prototypes, inscrits dans le prolongement de la collection Sené inspirée des supercars, ont des faux airs d’avion furtif. Tout ce qu’il faut pour entrer dans l’avenir d’un pas décidé.

Chaussures en fête

L’italien Cesare Paciotti a toujours fait les beaux jours – et les belles soirées – de ceux qui aiment à ne pas se chausser comme tout le monde, et sa nouvelle collection ne déroge pas à la règle. Moins que les formes (qui couvrent cependant tout le spectre actuel : rondes, fluides et carrées), ce sont les patronages et les peaux qui distinguent ces modèles gentiment décalés. Entre une low-boot en veau-velours matelassé et surpiqué (à gauche) et une bottine en cuir « résillé » au patronage aussi original que le traitement de son cuir (le modèle, fermé par une languette élastique intérieure, semble être dépourvu de lacets et porté destroy), best-seller de la maison depuis la rentrée, le très festif modèle Michael Jackson tout de strass vêtu s’adresse clairement aux noctambules invétérés.

Emancipation

Très connu dans les pays de l’Europe du Nord et de l’Est, l’Allemand Lloyd s’est jusqu’ici montré plutôt discret sur le marché français. Il est vrai que ses collections, dont l’esprit plus sérieux que frivole lui ont permis de s’imposer durablement sur son marché intérieur, ne favorisaient pas la conquête des amateurs français, réputés être les plus exigeants du monde. Décidée à conquérir l’Hexagone, la maison a revu sa copie et développé une collection variée forte de créations à la personnalité très affirmée. Témoins ce derby empeigne unie en velours frappé façon croco et cette bottine frappée façon lézard, montés sur une forme à bout carré atténué très réussie. Le choix de peausseries colorées, chatoyantes et particulièrement douces au toucher, permet à la maison d’approcher la clientèle des shoe freaks, restreinte en volume mais fortement prescriptrice autour d’elle. Une marque à suivre de près, en tout état de cause.

SOUVENIRS, SOUVENIRS…

Ce fut LA marque culte de la chaussure masculine des beaux quartiers dans les années 60. Bien avant l’ère du Weston Janson et le diktat calamiteux de la basketmania actuelle, le mocassin Carvil fut le nec-plus-ultra de la jeunesse dorée. Il connut la consécration avec Les play-boys, tube de l’année 1966 dans lequel Jacques Dutronc chantait lesdits play-boys « habillés par Cardin et chaussés par Carvil ». Ce tassel loafer très classique ouvrit la porte à l’Américain Alden, qui sut exploiter avec la légitimité de ses origines l’esprit Ivy League du genre. Jamais, durant les trois décennies suivantes, la maison parisienne ne sut renouveler le coup de génie de ce modèle phare. Rachetée par un think tank constituée de deux ex-dirigeantes d’Annick Goutal et d’un fonds d’investissement français, la marque pourrait effectuer son come back en 2011. On lui souhaite de pouvoir refaire rapidement Crac-Boum-Hue…