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L’élégance éternelle des années 60

Pas question, rassurez-vous, d’en revenir aux skis de bois ni aux fixations à courroie : nous nous contenterons de troquer ici les combinaisons synthétiques d’inspiration S.F. pour une tenue qui nous renvoie aux clichés des sixties et à l’élégance intemporelle d’un Cary Grant ou d’un Gianni Agnelli. Une fois n’étant pas coutume, nous ne nous pencherons pas ici sur une pièce, mais sur un total look, tant celui-ci nous a séduits alors que nous cherchions à constituer la tenue d’après-ski idéal pour ce numéro.

Plantons le décor. Courchevel ou Méribel, février mars, les premiers beaux jours pointent leur nez et illuminent la montagne, l’air est froid et sec, le ciel d’un bleu lumineux, un air vif et tonique emplit nos poumons, la neige est bonne ; on se sent bien, vivants, tout paraît possible.

Début de soirée ; alors que les dernières remontées se sont immobilisées, voici l’heure de passer une tenue idoine pour aller flâner dans la station ou prendre un verre avant le dîner. Ce soir l’anorak restera accroché à sa patère et laisse la place au casual chic. Si le choix du pull cachemire va de soi pour le plus grand nombre, celui du pantalon mille raies blanc cassé relève déjà de l’esthète avéré, beaucoup de gens n’osant pas le porter de peur de le salir – alors que dans cet environnement, même marqué de quelques traces, il sera toujours plus chic qu’un pantalon de couleur.

Quant à la parka de cachemire, et surtout cette parka de cachemire, là nous entrons carrément dans le domaine du puriste, de l’excessif. Démonstration.

 

Oser le mille raies blanc cassé

Rares sont ceux qui osent le velours blanc. Peur de le salir, bien sûr ; peur surtout de porter un pantalon tâché. De fait, peu demandé, le voilà devenu rare, et même très rare, et il n’y a plus que les belles maisons qui le proposent encore aujourd’hui. Pas question bien entendu de le choisir blanc optique : il nous faut trouver un beau blanc cassé.

Et l’ayant trouvé, il nous faudra encore nous assurer qu’il n’est pas coupé comme un sac et assure une silhouette valorisante. La tentation est grande en effet de n’être pas trop exigeant avec les pantalons de velours, par définition décontractés.

Celui que nous découvrons chez Hartwood est de toute beauté. Monté dans un velours mille raies de belle main, entre 360 et 400 grammes, il présente un maintien rassurant. Parfaitement coupé, il arbore une ceinture légèrement plus haute à l’arrière qu’à l’avant (ce qui minimisera visuellement un éventuel début de ventre) et des bas à 21 bien proportionnés. Sa coupe droite, sans pince, affine sa ligne. Dans le détail, on note la fermeture à deux boutons avec patte intérieure, la braguette zippée (plus plate qu’une boutonnée, et surtout tellement plus pratique), les tirettes côté qui soulignent une destination débordant largement le cadre des sports d’hiver, les deux poches boutonnées et passepoilées : du beau travail, on est déjà nettement dans le produit haut de gamme.

Poussant l’examen plus avant, le connaisseur relèvera les poches monnaie et gousset, la mignonnette intérieure en tissu de chemise (popeline simple fil), les boutons de corozo greige, la petite découpe en V arrière, les plis capucins à l’intérieur de la ceinture et les deux petites pinces au-dessus des poches arrière, qui creuseront la belle chute de reins : une façon typique des fabrications sartoriales italiennes ; changement de catégorie : on est cette fois clairement sur le dessus du panier.

 

Cachemire 4 fils : une matière magnifique

Sortons un peu de l’ordinaire et cherchons un pull cachemire un peu personnel. C’est sans surprise que nous trouvons notre bonheur à quelques portants du pantalon observé par ailleurs, tant les deux font la paire. Nous avons affaire à un cardigan aux allures de duffle-coat, en cachemire 4 fils alternant partie torsadée et partie côte anglaise – une maille chaussette quatre rangs fois deux, genre maille de bord-côtes – fermé par des brandebourgs de chèvre-velours.

Le patronage particulier du col permet de le fermer jusqu’en haut avec un bouton de rappel ou de le porter ouvert façon col de caban, son cran très bas lui donnant une allure plutôt couture en position fermée,  et une grande ouverture en position ouverte – laquelle impose un goût certain quant au vêtement que l’on portera en dessous. Mais c’est avant tout la matière magnifique que l’on retient de ce pull hors du commun.

Parka cachemire Loro Piana : exceptionnelle

Mais la pièce maîtresse de notre tenue d’après ski est incontestablement la parka de cachemire, exceptionnelle à tous points de vue.

A commencer par sa matière. Nous observons un mélange laine et cachemire couleur sable (une teinte qui se marie de manière très chic avec tous les camaïeux de blancs) doté du Storm System Loro Piana, procédé technique qui vise via l’insertion d’une membrane micro-moléculaire respirante à rendre l’étoffe totalement imperméable et étanche au vent tout en permettant l’évacuation de l’humidité due à la transpiration. Un procédé remarquable que Loro Piana propose depuis plusieurs années déjà sur divers tissus hauts de gamme, cachemires, vigognes et laines.

Le vêtement est zippé, avec un pressionage caché présentant l’avantage de permettre des devants très purs, et pourvu d’un col officier doté d’un intérieur amovible (donc facilement lavable) en tricot de cachemire côte anglaise 6 rangs, semblable au bord-côte d’un col roulé. Une patte de serrage présentant une face cachemire et une face en agneau-velours métis greige permet de le fermer.

Il nous faut décerner une mention particulière à cette peau, d’une qualité et d’une douceur rares. On la retrouve également en bande sur le zip du logement de capuche, à l’arrière du col, sous les rabats de poches et pour les soufflets de manches : des empiècements qui soulignent le soin apporté aux finitions, qui force l’admiration des plus blasés.

Seul bémol à cette éblouissante partition : la présence de peau – et de quelle peau ! – sur la pièce imposera de choisir un excellent pressing lorsque l’on voudra rafraîchir notre parka.

On notera encore le dos d’un seul tenant, avec des soufflets d’aisance latéraux façon veste de chasse et cordon de serrage à mi-taille comme toute bonne battle dress, le tout monté de manière discrète.

A la différence des poches poitrine, les poches inférieures ne sont pas plaquées, elles sont en revanche elles aussi dotées de rabats et relevées de passepoils. Il s’agit de poches doubles, intégrant une poche latérale pour y glisser les mains.

A l’intérieur, la doublure de satin cache un douillet matelassage en duvet d’oie, et est enrichie d’une jolie parmenture intérieure en cachemire relevée de ganses couleur cognac coordonnées au cordon de serrage. Dans le détail, on retrouve ce cognac en passepoil sur la poche intérieure droite, type portefeuille et fermée par un zip, tandis que la poche intérieure gauche, un peu étroite, est fermée par un rabat doublé d’une mignonnette à rayures.

Soulignons également, à l’intérieur de la poche extérieure droite, la présence d’une deuxième poche monnaie en mignonette de satin, un détail raffiné qui permet de ne pas mélanger la monnaie ou les clés, par exemple, avec le reste du contenu de la poche, et accessoirement d’éviter que ces objets ne déforment l’extérieur de la poche – c’est très bien vu.

L’ensemble respire fort le vrai luxe car il s’agit de finitions invisibles l’extérieur, que le connaisseur goûtera en hédoniste. Vraiment une très, très belle pièce.

Une étole en drill de cachemire

Une étole en drill de cachemire (grosse serge tramée en diagonale) accessoirise l’ensemble, par préférence à une écharpe plus étroite : avec un cachemire aussi léger une écharpe donnerait un nœud étriqué là où l’étole permet un nœud épanoui, tout en volume, ayant beaucoup d’allure et étant de plus très confortable parce qu’à la fois chaud et léger.

 

 

La Parka

On aime :

• la personnalité de la pièce

• les matières de qualité supérieure

• les finitions très, très soignées

• un vêtement très chaud

On aime moins :

• nécessité d’un pressing de qualité

 

Le Gilet

On aime :

• la matière de folie

• le confort

• les belles façon et finitions

On aime moins :

• le patronnage du col

• le prix

 

Le Pantalon

On aime :

• le chic du velous blanc cassé

• la qualité des finitions intérieures

• le patronnage traditionnel

On aime moins :

• pas de point faible notoire

 

La parka : 2350 euros, le pull : 1190 euros, le pantalon : 290 euros, l’étole : 490 euros (le tout chez Hartwood).

Pour plus de renseignements : 01 45 48 81 21