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Jean-Jacques Poch nous a quittés

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Jean-Jacques Poch, qui nous a quittés dimanche dernier à l’âge de 71 ans.

Je le connaissais depuis nos premières vies respectives, dans le monde de l’automobile, ce qui ne nous rajeunit pas. Des années plus tard j’avais été étonné et ravi de le retrouver dans nos secondes vies, cette fois dans l’univers de l’art de vivre et de la chaussure. Après le commerce et le sport automobiles, il s’était reconverti dans celui du textile (Marcelle Griffon), de la chaussure (Emling), du luxe (Le Village Royal) et de l’art contemporain (Poch Art Invest).

Réunis par les hasards de la vie et nos activités respectives dans le commerce de la chaussure, nos discussions tournaient plus souvent autour de nos passions communes pour l’automobile (il avait engagé Lada dans l’aventure des premiers Paris-Dakar et avait fait courir Ickx, Tambay, Auriol, Sardou et Jean-Pierre Jabouille, qui se trouvait être le parrain de mon magazine), la haute horlogerie (sa collection comptait toutes les grandes complications) et l’élégance, qu’il pratiquait naturellement à la ville comme à la scène, son allure irréprochable enlevée par des tenues d’un goût parfait. Nous avions un moment envisagé de nous associer et d’installer mes magazines dans ses bureaux, le conflit d’intérêt nous en avait dissuadés, et si nos activités nous interdisaient de nous voir souvent, le « Cher ami ! » sonore par lequel il entamait nos conversations résonne encore dans mon oreille.

Dans la vie comme dans les affaires, Jean-Jacques Poch était un homme fidèle et droit, et au-delà de ma propre affliction je mesure le vide qu’il laisse à la détresse et l’hébétude dans lesquelles se trouvent ses collaborateurs. Car travailler pour lui, travailler avec lui, c’était intégrer une famille. Encore une manière de vivre héritée de l’automobile, milieu dans lequel on entre beaucoup par passion.

Christina du Bos-Vérité, responsable de la communication d’Emling, retient d’abord de lui sa formidable allure, avant de préciser : « C’était aussi un homme respectueux des autres, qui aimait les gens vrais, un homme droit et de parole, formidablement humain, pas juste un patron ». Elle travaillait avec lui depuis 18 ans et pleure aujourd’hui un père putatif. Elle n’est pas seule : la majorité de ses collaborateurs travaillait avec lui de longue date, certains depuis la période Lada, il y a vingt-cinq ans.

Jean-Jacques était aussi un travailleur acharné, tous les jours au bureau, comme son père dont il avait appris que l’on n’obtient les choses que par le travail. Après l’automobile il a conçu et réalisé un autre chef d’œuvre : le Village Royal, passage dédié au luxe du quartier de la Madeleine qu’il avait racheté, rebaptisé et auquel il avait donné un sens en y faisant venir les maisons les plus prestigieuses : Dior, Chanel, Costes… A juste titre c’était sa fierté. J’ai aujourd’hui celle de l’avoir connu, elle ne me soutient guère à l’heure de lui dire adieu.

Yves Denis