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Fondation LOUIS ROEDERER – A la recherche des œuvres perdues

L’exposition de 200 clichés inédits de Robert Doisneau, la Power Room de Jean- Michel Alberola, le Festival Planche(s) Contact de Deauville, le Prix de Flore : autant d’événements soutenus par la Fondation. Encore peu connue du grand public, celle-ci soutient activement le rayonnement artistique contemporain. Une démarche en parfaite adéquation avec l’esprit d’une maison qui cultive la vigne et élabore des grands vins de Champagne, loin de l’esbroufe du marketing moderne.
Il y avait des années que Louis Roederer sponsorisait des événements culturels – on se souviendra des expositions Portraits-Visages d’Henri Cartier- Bresson, Capa connu et inconnu, La France de Raymond Depardon… Aussi la création de la fondation n’est-elle pas apparue comme une danseuse de président, mais comme une action à long terme inscrite dans les gènes d’une maison vieille de près de 250 ans. Deux ans plus tard, son budget en fait l’un des principaux mécènes de la photographie et la littérature, partenaire de la Bibliothèque Nationale de France (BnF), du Palais de Tokyo, de divers festivals, la Fondation Louis Roederer constitue progressivement une collection d’oeuvres destinées à être exposées à Reims dans un espace dédié.
Ayant choisi de porter principalement son mécénat sur la rencontre entre les images et les mots, entre la beauté et le sens, elle soutient l’exposition Raymond Depardon : un moment si doux qui se tiendra au Grand Palais du 14 novembre au 10 février prochains. L’occasion d’interroger son secrétaire général Michel Janneau.

Pourquoi une fondation ?
Michel Janneau : « Pour trois raisons : d’abord pour pérenniser et structurer les actions de mécénat auxquelles se livre Louis Roederer depuis une dizaine d’années. Pour mieuxorganiser l’engagement à long terme de la maison dans le mécénat dans ce type de communication, en définissant des budgets propres, en dédiant une équipe bien précise à toutes les activités qui prennent de plus en plus d’importance dans le champ de notre communication. Ensuite pour essayer de donner une meilleure visibilité à toutes ces actions. Enfin pour rester fidèles aux institutions et aux artistes auxquels nous nous sommes associés depuis une dizaine d’années, et également pour pouvoir saisir les opportunités de s’intéresser à de nouveaux projets, philosophie qui a été immédiatement illustrée par notre partenariat avec le Palais de Tokyo début 2012.

Ce n’est tout de même pas une démarche anodine parce que la création d’une fondation procède d’un certain altruisme : c’est une forme de mécénat, destiné plus à servir la cause soutenue que le nom de la maison qui la finance.
Il y a effectivement beaucoup plus de cohérence à vivre tout cela à travers une fondation qu’à travers la maison Louis Roederer. D’autant plus que nous avons choisi de mécéner à travers des institutions : une façon de soutenir la création sans orienter trop directement les projecteurs sur la marque elle-même, ce qui relève tout à fait de la vocation d’une fondation. On trouve un bénéfice à cette cohérence dans les réactions de notre public : Dès le départ, la communauté de nos clients, des amis de notre vieille Maison, a adhéré de façon extrêmement vive et rapide, comme si chacun trouvait cette démarche naturelle et appréciait cette forme de second degré.

Dès la création vous vous êtes associé avec l’une des institutions les plus respectées, la BnF, comment cela s’est-il fait ?
En fait la fondation a repris la relation déjà établie entre le champagne Louis Roederer et la BnF, puisque nous nous sommes rapprochés d’elle en 2003 et que la fondation a été créée fin 2011. L’opportunité de ce partenariat nous a émerveillés, et l’idée que dormait dans les soussols de la rue de Richelieu une formidable collection de cinq millions de clichés constituée par la BnF au fil de sa longue histoire, nous a semblé irrésistible. Un partenariat avec la BnF est très enrichissant parce que l’on découvre un univers qui n’est pas seulement d’art et de culture, mais aussi de grande rigueur et de grande exigence, lesquelles correspondent assez symétriquement à notre conception de l’élaboration d’un grand vin, pour laquelle la rigueur et l’exigence sont aussi au coeur de notre métier. Nous avons vécu ces dix années dans un grand respect mutuel, la BnF nous proposait chaque année sa programmation d’expositions en nous laissant la liberté de choisir celles que nous voulions soutenir. Elle nous a ainsi mis le pied à l’étrier de ce monde que nous devinions plus que nous le connaissions, de ce que nous appelons « l’art cultivé » : elle nous a remercié de notre compagnonnage et nous a permis de devenir Grand Mécène de la Culture, ce que nous sommes les seuls à être en Champagne et dont nous sommes très fiers.

La dimension intangible de cet accompagnement de l’art et de la culture correspond finalement bien à la maison Louis Roederer, comme elle correspond à celles d’autres grandes maisons qui ont également créé leur fondation et véhiculent l’image du prestige français à travers le monde…
Je ne peux pas vous contredire ! (rires). L’exemple le plus parfait des champs d’intérêt nouveaux qui autorise la création d’une fondation a été notre partenariat avec le Palais de Tokyo. Si la BnF est, sans conteste, le temple de l’art cultivé, le Palais de Tokyo est une fête de chaque instant. Il est venu compléter sur la rive droite de la Seine le travail que nous avions jusque là réalisé avec la BnF. Cette extraordinaire complémentarité nous ravit tous les jours et nous nous réjouissons cette année, de disposer d’une escale nouvelle avec le Grand Palais.

Voir le blog de la Fondation Louis Roederer