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Et EksoWatches créa la galerie d’Art horloger

A trente ans elle a déjà eu plusieurs vies. Mais pas d’enfance. Repérée très jeune pour ses talents de gymnaste, Ekaterina Sotnikova est enlevée à ses parents pour suivre la dure école des athlètes soviétiques de haut niveau, sous la main de fer des intraitables antraîneurs de l’ex-URSS. Après avoir connu le plaisir des victoires (Médaille d’Or à Séoul, 1988), une blessure la contraindra à arrêter sa carrière à seize ans. Après une longue période de convalescence, elle reprend ses études et passe un Master d’économie.

Passionnée par les belles montres, elle en possède rapidement une collection respectable : Cartier, Jaeger, Rolex, puis de plus en plus pointue : Audemars, Lange, Patek… Avant de franchir un nouveau pas vers l’exceptionnel en découvrant et s’immergeant dans le monde des complications. Puis en glissant rapidement vers celui des montres rares et insolites. Un autre monde. Où les maîtres horlogers rencontrent volontiers leurs clients, tant leur nombre est restreint et vivace la passion qu’ils partagent. Ekaterina Sotnikova fait la connaissance des pionniers de la haute horlogerie d’exception, apprécie leurs créations, se lie d’amitié avec certains, achète à tous.
Son installation en France en 2004 ne compromet pas cette passion, et lui donne au contraire l’occasion d’en faire commerce : en créant EksoWatchesGallery, elle transforme sa passion en métier et s’impose rapidement comme l’une des grandes expertes mondiales de la spécialité. Une performance remarquable en soi dans un univers jusque là exclusivement masculin.
Elle découvre le club très fermé des petits artisans horlogers, dont les montres réclament des mois de travail et dont la production annuelle se limite à quelques dizaines de pièces, voire quelques unités. La rançon de l’exceptionnel. Désormais passionnée par cet univers de l’infiniment petit et de l’infiniment précis, elle s’inscrit à l’Institut de la Haute Horlogerie de Genève, qu’elle quittera après avoir échoué à remonter un mouvement haute complication. Sa vie vient de prendre un tournant : elle ne sera pas l’un de ces artisans de l’art horloger, elle les fera connaître à travers le monde, les représentera. L’idée de la première galerie d’Art Horloger vient de naître.

Galeriste d’Art Horloger

EksoWatches

Comme les marques les plus prestigieuses, EksoWatchesGallery reçoit ses cilents dans des salons privés.

Devenue agent de ces créateurs de pièces exceptionnelles, elle les présente et les vend à une clientèle internationale (elle parle indifféremment le français, l’anglais, le russe et l’italien) triée sur le volet et toujours avide de nouveauté et de sophistication technique. Elle reçoit uniquement sur rendez-vous dans ce qu’il convient effectivement plus d’appeler une galerie qu’une boutique. Le visiteur est accueilli dans des salons feutrés et luxueusement meublés, à deux minutes des Champs Elysées et de la place de l’Etoile, et y découvre des pièces hors du commun, incroyables chefs d’oeuvre présentant un regard sur la montre d’exception différent de ceux des grandes manufactures traditionnelles, aussi prestigieuses soientelles. Ici les codes de l’horlogerie sont transgressés, la montre est pensée autrement, perçue autrement, vécue autrement. On ne parle que de pièces uniques ou presque, que l’on appréhende comme les bijoux qu’ils sont, et qui valent entre 3.500 et 350.000 euros. Le prix de l’exception.
Ici le temps suspend son vol et Ekaterina le compte pas le sien. Ses rendez- vous ont la valeur d’une passion partagée, et l’impétrant se souviendra longtemps du premier d’entre eux, de l’atmosphère luxueuse des bureaux silencieux, de l’allure élégante de son hôtesse, de la manière qu’elle a de présenter un garde-temps comme un galeriste présente un tableau de maître, mais aussi et surtout de sa parfaite maîtrise des techniques horlogères les plus pointues. Elle nous présente elle-même ses poulains et leurs dernières créations, après avoir exposé en préambule : « Le métier d’horloger est très difficile : il arrive que l’on finisse une pièce et qu’elle soit parfaite, mais qu’elle ne fonctionne pas sans que l’on comprenne pourquoi. Il faut alors tout démonter et tout vérifier, ce sont les mystères de la mécanique. Et comme tout est minuscule, il faut beaucoup de patience et de persévérance.
C’est pourquoi j’ai beaucoup d’admiration pour les maîtres horlogers : c’est aussi un métier de gens profondément honnêtes, parce qu’on ne peux pas y tricher, comme c’est possible dans l’art ou dans la mode ».

Grönefeld

EksoWatches

Grönefeld One Hertz

« Les frères Grönefeld ont commencé chez Renaud et Papi où ils faisaient les mouvements de Richard Mille. Cette montre s’appelle One Heart et incorpore deux mouvements indépendants : celui de la seconde morte (dont la caractéristique est que la trotteuse progresse par bonds, comme une montre à quartz, ce qui est une complication sur une montre mécanique) et le mouvement principal. Elle est fabriquée à vingt exemplaires et le mien porte le numéro 20/20. Ses ponts en titane sont magnifiques. Elle existe aussi en acier, vendue 35.000 euros ce qui est plus facile en Europe, et produite à 12 exemplaires, numérotés. Là encore, la mienne est la 12/12 : c’est important parce que les collectionneurs préfèrent les premier et dernier numéro d’une édition limitée. J’ai une relation très amicale avec eux, ils sont toujours très à l’écoute ; c’est un véritable partenariat, je les défends et ils me défendent… »

Ludovic Ballouard

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Ludovic Ballouard Upside Down

« Il a créé les grandes complications de Journe avec François-Paul, notamment la Grande Sonnerie qui est très compliquée, et a repris le même principe à son compte en 2009, notamment en travaillant uniquement le platine et l’or rose.
Cette pièce est une pièce unique, pourvue d’un intéressant mouvement Upside Down : tous les chiffres sont à l’envers à part l’heure en cours. C’est une pièce très simple et très élégante esthétiquement, mais techniquement très compliquée, avec douze mouvements rotatifs ! Les amateurs se demandent où sont les ponts, parce qu’ils cherchent le mouvement au milieu, alors qu’ici les mouvements sont tout autour ! Cette montre a eu un énorme succès auprès des puristes, et a reçu la note de 93 du Watch Enthousiast, ce qui est extraordinaire.
Ludovic Ballouard produit 50 pièces par an, entièrement à la main, à Genève. Cette année il sort la Half Time à minute rétrograde et chiffres décomposés : encore une pièce très compliquée. C’est nouveau, ludique et intéressant »

Kari Voutilainen

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Kari Voutilainen Vingt-8

La montre que nous présente notre hôtesse est une pièce très classique, très simple, très suisse. Son cadran nous fait penser à une Bréguet Marine, le volume de son boîtier à la Vacheron Tour de l’Ile. Absolument superbe dans sa simplicité. « C’est le meilleur horloger du monde, celui qui a réussi le mieux parmi les indépendants. Il est Finlandais mais a enseigné à Wostep, l’école horlogère la plus réputée de Suisse, où il dirigeait le département des complications. Il a travaillé un peu avec Parmigiani puis a créé sa propre manufacture, qui emploie aujourd’hui treize personnes. Son crédo est « Je ne pousse pas mes gars à travailler plus, mais mieux ». La qualité de ses mouvements, qui lui a valu l’Aiguille d’Or 2007, est réputée dans le monde entier pour être complètement hors du commun. J’ai commandé sa Répétition Minutes, qui est unique au monde et coûte 420.000 euros, et qui demande au minimum deux ans et demie de délai d’attente. Celle-ci est une montre classique, qui vaut 72.000 euros et pour laquelle il y a deux ans d’attente. Mais les clients de Voutilainen savent devoir attendre entre deux et six ans pour toucher leur montre… »

De Bethune

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De Bethune Ciel Etoilé

« La manufacture, qui est un peu plus connue, emploie 45 personnes et produit 300 pièces par an, toutes références confondues. Leur signature est leur Lune sphérique, moitié blanche et moitié bleue, qui fait l’objet de neuf brevets. C’est une Lune moitié platine et moitié acier bleui, qui tourne et donne les vraies phases de Lune sur un ciel étoilé magnifique. Sur un autre modèle les petites étoiles sont des petits diamants blancs, la lune est moitié diamant moitié saphir bleu, et sur le côté il y a une ligne de saphirs bleus taille baguette, c’est superbe ! Et comme De Bethune s’inscrit dans la logique du purisme horloger, qui considère qu’une montre doit être manuelle, c’est le cas de ce mouvement entièrement conçu par la maison, avec balancier en silicium et platine sans huile. Cette année ils produisent une édition limitée à 12 pièces sur le calendrier Maya, avec un cadran gravé à la main par la graveuse la plus réputée de Suisse ».

Bovet

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Bovet Rising Star

Ekaterina nous présente une pièce extraordinaire dont le boîtier est doté d’un clapet ouvrant qui permet d’en faire une pendulette à poser. A la fois montre gousset, montre de poignet et montre de bureau, cette création Bovet est une véritable petite oeuvre d’art. Constituée de 670 composants, elle a nécessité six mois de travail à 45 métiers différents : émailleurs, guillocheurs, martelage… et coûte 350.000 euros. La manufacture Bovet qui la fabrique emploie 130 personnes : c’est l’une des plus importantes de la spécialité. Pourtant, pour somptueuse qu’elle soit, cette montre d’exception « ne sera pas achetée parce qu’elle est jolie mais pour ce qu’il y a dedans, nous pronostique Ekaterina, seul le propriétaire en connaît la valeur. Bovet est une maison très à l’écoute de ses clients pour la personnalisation de ses pièces : ceux-ci commandent le portrait de leurs enfants, de leur chien, le dessin de leur voiture, le plus souvent au dos du boîtier, pour certains sur le cadran… La maison sort cette année la Raising Star, tourbillon avec sept jours de réserve de marche, triple fuseau horaire, indications jour et nuit et noms des villes. Ils ont prévu d’en sortir 190 exemplaires pour fêter les 190 ans de la maison, mais chaque pièce est personnalisée : couleur du cadran, façon de celui-ci, martelé sur mon exemplaire… »

Stéphan Kudoké

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Stéphan Kudoké Excentro

« Seul non-Suisse parmi les maisons que je représente, cet artisan allemand a son atelier installé à côté de la frontière polonaise. Il a travaillé douze ans chez Breguet sur les mouvements, et travaille tout seul, c’est pourquoi sa production n’excède pas cinquante pièces par an. Il achète des mouvements ETA et les retravaille. L’Excentro que l’on a ici est dans la plus pure tradition des pièces bourgeoises parisiennes, dans la lignée des Bréguet et Hermès. Mais il travaille beaucoup sur les squelettes, aussi… »

Peter Speake Marin

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Peter Speake Marin Renaissance

« Il a commencé sa carrière comme restaurateur de montres anciennes à Picadilly, ce qui explique pourquoi il a appelé ainsi sa première boîte. La restauration est la meilleure école pour les horlogers, celle par laquelle beaucoup sont passés. Il a créé sa maison il y a douze ans et a mis tout son savoir-faire dans son modèle Open Work Tourbillon Répétition Minutes, produit à six exemplaires et nominé cette année pour le Grand Prix de Genève. Cette pièce-ci est unique et vaut 250.000 euros ».