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Écharpes, cravates, pochettes : de nouveaux musts pour les plus exigeants

Aucun doute à ce que les amateurs de beaux objets en général, et les dandys en particulier, apprécient les écharpes et les cravates Robert Kerr, tant leurs qualités sautent aux yeux. Pourtant, celles-ci ne suffisent pas à raconter les valeurs familiales et authentiques de cette nouvelle marque. Car si cette dernière sera officiellement lancée à la rentrée, c’est dans le Londres des années 50 qu’elle a ses racines.

robert kerrSincèrement, et bien que nous observions dans l’exercice de notre magistère beaucoup de belles pièces, il nous est rarement donné de découvrir des écharpes de la qualité de celles que Thomas Drischel nous a montrées. Des soies opulentes et lumineuses, offrant une main d’une douceur incroyable, un bonheur au toucher autant qu’au regard. Sans parler de leur grande longueur (2,88 mètres), que l’on ne rencontre plus guère à Paris depuis la fermeture de Sulka, il y a quelques années, si agréable à l’usage. Bref : irrésistibles ! Et ces merveilles ne portent pas la griffe d’un Hermès ou d’un Loro Piana, mais un nom inconnu : Robert Kerr. Sa création est avant tout une aventure humaine, puisqu’elle est fondée sur la transmission d’un héritage familial. On la doit à Thomas Drischel, 32 ans.

De père alsacien et de mère anglaise, le garçon grandit dans une double culture. Après un Master obtenu à Strasbourg, il s’installe à Paris pour passer un MBA de marketing et, celui-ci en poche, intègre le groupe Decathlon. Il y grimpera les échelons jusqu’au poste de directeur d’exploitation avant d’être appelé par Sephora (groupe LVMH) pour diriger le magasin des Champs Elysées, puis par les Galeries Lafayette pour devenir directeur adjoint du magasin de Metz. Une expérience riche qui lui permet d’affûter ses compétences de gestionnaire et de manager. Mais le garçon veut aller plus loin. Malgré l’âge précoce auquel il a obtenu ces postes à hautes responsabilités, il intègre Hult International Business School à Londres, l’une des plus grandes écoles de commerce du monde.

Il tient son goût pour la tradition et le savoir-faire artisanal de son grand-père Robert Kermabon, maître tailleur chez Hogg’s and Son dans les années 50. Installé derrière Regent Street dans le quartier de Savile Row, la maison fut malheureusement emportée par la première crise pétrolière, au milieu des années 70. Mais Robert Kermabon enseigne au jeune Thomas les rudiments de la couture. Chef dans différents palaces du Portugal et des Bahamas et professeur au lycée hôtelier de Strasbourg, son père lui donne le goût de l’authentique. Ayant quitté les Galeries Lafayette il s’offre un congé sabbatique qu’il met à profit pour peaufiner son projet, voyageant pendant six mois en France, en Angleterre et en Italie, où il visite de multiples artisans et ateliers d’exception. Graveur, doreur, brodeuse : certains d’entre eux sont les derniers dans leur domaine. Il est développe la volonté inébranlable de réunir cette richesse artisanale pour produire des accessoires d’une qualité incomparable. Ils seront distribués sous la marque Robert Kerr, en hommage à son grand-père et auront vocation à « faire rêver, inspirer et partager des émotions ».
Difficile de mieux dire. Les écharpes (nos préférées) mais aussi les cravates, pochettes et noeuds papillon Robert Kerr sont destinés aux esthètes connaisseurs, capables d’apprécier leur beauté, du choix des matières à la dimension manuelle de leur fabrication.

Pour autant, les pièces présentées ici ne sont pas encore définitives : Thomas Drischel travaille encore sur des détails comme la griffe de la marque, voulue dans un veau végétal doré au fer à chaud. Les accessoires de la maison s’annoncent d’ores et déjà comme des musts pour les élégants, et nous ne manquerons pas de les détailler plus avant dans nos prochaines éditions.

Photos : Daniel Pype