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Cuirs frappés, nouvelles couleurs, veaux velours : Tout ce qu’il faut savoir pour bien entretenir ses chaussures

Les cuirs frappés qui sont aujourd’hui en plein boom sur le marché, ne justifient pas les mêmes soins que les peaux lisses et grainées. Avez-vous mis au point des produits spécifiques pour les entretenir ?

Notre préoccupation actuelle est en effet que l’on a vu apparaître sur le marché différente sortes de cuirs, et notre métier est de répondre à chaque fois aux besoins de notre clientèle. Parce que pour nous, et il est important de le préciser, nous ne sommes pas un accessoire mais un complément de vente. Je dis toujours à mes clients que ce sont des spécialistes de la chaussure, et qu’ils se doivent de dire à ceux de leurs clients qui achètent des chaussures particulières dans des cuirs particuliers, que pour que ces chaussures durent il faut utiliser certains produits. Je pense qu’il est toujours important de faire comprendre au détaillant qu’il est un spécialiste, et qu’en tant que tel il doit un conseil important à ses clients, à savoir l’entretien de leurs chaussures. C’est pareil pour l’embauchoir, parce qu’il tient la chaussure et que grâce à lui celle-ci va conserver sa forme, qu’elle durera plus longtemps et sera plus agréable à porter. Voilà pourquoi le produit d’entretien est bien un complément de vente et non un accessoire, terme qui est pour moi péjoratif. Le client doit sortir de chez nos revendeurs en ayant acheté un produit de qualité et en ayant reçu un conseil de spécialiste pour entretenir ce produit de qualité. Dans ce cadre, effectivement, des cuirs de différents types étant en effet apparus, c’est à nous de nous adapter à leur apparition, et d’apporter à chaque fois une réponse à la question de leur entretien.

Plus précisément ? Chacun sait que les cuirs classiques, lisses et grainés, s’entretiennent à la pâte et à la crème, mais comment doit-on entretenir les cuirs frappés, qui d’une part sont plus fragiles et d’autre part présentent de nombreux reliefs et aspérités ?

Il faut déjà rappeler que pour les cuirs classiques, il y a deux sortes de produits : la crème et la pâte, la différence étant qu’il n’y a pas d’eau dans la seconde. On enregistre aujourd’hui une évolution parce que l’on s’est rendu compte qu’il y avait une certaine sensibilité aux problèmes d’écologie : il fallait donc trouver une alternative au solvant. On s’est demandé pourquoi ne pas offrir une crème, qui est normalement un mélange d’eau, de solvant et de cire, sans solvant ? Cela supposait de trouver une formule uniquement à base d’eau et de cire, ce qui était tout à fait faisable et que nous avons réalisé. Dans ce cadre nous avons mis au point des crèmes sans solvant, et donc écologiques, qui utilisent des cires végétales ou animales et des éléments qui suppléent à l’absence de solvant, comme la lanoline qui est un produit gras dérivé de la laine de mouton.

Avez-vous abandonné les crèmes classiques, ou proposez-vous les deux formules ?

Nous gardons les deux types de crèmes, celles avec solvant étant plus grasses et meilleures pour la peau, puisque l’on sait que dans un cirage la cire fait briller alors que le solvant pénètre dans la peau pour la rendre souple. Cette caractéristique est moindre dans une crème sans solvant.

Avec ou sans solvant, le choix est-il clair pour le consommateur ?

Cela dépend complètement du client : on observe des cas différents selon les pays : l’Allemagne est plus sensible à la crème sans solvant car elle est plus sensibilisée à l’écologie que la France. Les Français y sont moins sensibles et utilisent plus généralement encore les crèmes traditionnelles avec solvant.

Revenons si vous le permettez sur les cuirs frappés…

Il y a risque de tâches, surtout en présence de solvant, précisément. Nous avons donc mis au point une crème que l’on utilise aussi pour les cuirs plongés qui sont également très fragiles : c’est une crème sans solvant, une gelée, constituée d’eau, de cire et de lanoline. Elle est parfaitement adaptée à ce genre de cuir, qu’elle n’attaque pas et ne tâche pas, et a un pouvoir nettoyant et brillant, moins important qu’avec un cirage au solvant mais suffisant pour ce type de cuir, et surtout : non agressif.

Comment l’avez-vous appelé ?

Il n’y a pas encore de dénomination pour ce genre de produit : nous avons aujourd’hui un gel pour cuirs plongés, un autre pour cuirs délicats ; je pense que l’on fera une dénomination précise pour les cuirs frappés, parce qu’il est important de dire les choses clairement.

Et pour les véritables peaux exotiques ?

C’est pareil : nous avons des produits spécifiques pour tous les reptiles. On avait jusqu’ ici une crème, que l’on a abandonnée parce qu’elle laissait de petites traces blanches dans les pliures. On a maintenant un aérosol à base de lanoline uniquement, qui est transparent, incolore, et avec lequel on n’a plus ce problème. Nous l’avons baptisé Spécial Reptiles.

Et pour ce qui concerne les pâtes ?

Pour le cirage c’est un peu plus difficile, on n’a pas encore résolu le problème, mais nous travaillons aujourd’hui sur une solution.

Vous devez tout de même vous heurter à la multiplication des couleurs de ces dernières années. Deux marrons et un noir ne suffisent plus, loin s’en faut !…

Nous avons une palette de plus de 100 coloris en crèmes, en Famaco et pour nos clients spéciaux, plus la possibilité de mettre au point très rapidement un nouveau coloris que l’on nous demanderait. En plus de ces 100 coloris, nous en avons une cinquantaine d’autres en stock, que nous travaillons à la carte à la demande du client : nous avons ainsi la possibilité de plus de 150 coloris, puisque nous pouvons à partir d’un échantillon reproduire la couleur exacte que l’on nous demande. Ceci étant dit, si en matière de crème, il est très facile d’arriver à la couleur exacte de la chaussure, c’est beaucoup plus difficile avec un cirage, qui contient très peu de colorant : pour faire la différence entre un rouge et un bordeaux, cela va se jouer au milligramme près, et ce sera donc très compliqué. Il est plus difficile d’obtenir exactement un coloris avec une pâte.

L’une des autres évolutions de la chaussure haut de gamme actuelle, concerne le glaçage. Hier réservé à une infime minorité, il est de plus en plus pratiqué. Proposez-vous une pâte spéciale glaçage, comme les anglais disposent de la Special Parade Gloss ?

Nous fabriquons actuellement des pâtes à glacer dans quelques coloris, que nous ne commercialisons pas encore sous le nom de Famaco mais sous ceux de nos clients. Nous avons commencé avec une pâte à glacer en bleu et en rouge, parce que ces couleurs renforcent le brillant lors du glaçage, même sur des chaussures noires.

Quelle est la spécificité de formule,pour permettre au glaçage de partir et obtenir le fameux bout miroir ?

C’est uniquement une question de proportions, de dosage entre la cire et le solvant : un baume lustrant à moins de cire et plus de solvant.

Un mot des crèmes rénovatrices : comment parviennent-elles à être aussi efficaces, et rendre ainsi une allure de neuf à un cuir sec et fatigué ? Je pense en particulier ici au produit Weston, que vous fabriquez je crois, et qui est aujourd’hui le meilleur du genre.

Dans le cas du rénovateur Weston, nous avons introduit quelques recettes en plus, à base d’huiles naturelles que l’on ajoute pour donner encore un peu plus de gras au produit. Mais c’est une recette créée spécialement pour Weston, pour différencier le produit des autres.

Validez-vous toujours cette règle de base en vigueur depuis des années : un bon entretien passe par deux séances de pâte et une de crème ?

Cela reste valide, mais j’ajouterais qu’il faut alterner avec une crème nettoyante, comme les femmes utilisent des laits démaquillants : au bout de 2 ou 3 passages de cirage, il faut nettoyer la chaussure, la démaquiller comme on démaquille une peau.

Dans un autre ordre d’idée, le retour des beaux jours marque aussi tous les ans l’explosion des veaux velours, plus discrets en hiver. Comment faut-il les entretenir aujourd’hui ?

Il faut déjà savoir que le veau-velours est un produit qui demande de l’entretien, et d’ailleurs les gens sont beaucoup plus sensibles à avoir le produit d’entretien adéquat lorsqu’ils achètent une paire de veau-velours. Nous offrons deux solutions : d’une part un nettoyant pour daim qui a le grand avantage de ne pas risquer de créer de tâches, parce que le problème que l’on rencontre le plus souvent en entretenant les veaux-velours est qu’en nettoyant l’endroit tâché avec un produit qui contient du solvant, on va créer une petite auréole, surtout avec les chaussures claires. Pour éviter cette auréole, on a mis au point un produit qui est un nettoyant et non un solvant, à base de savon et d’eau : il n’est donc pas agressif, nettoie bien et ne laisse aucune auréole, et il est adapté aux peausseries claires et foncées.

Comment se présente-t-il ?

C’est un produit liquide que l’on applique avec une brosse spéciale qui est fournie : on nettoie sa mousse, on rince à l’eau et on laisse sécher. C’est très pratique, c’est sans risque et ça remet la peau à neuf. Maintenant, si vous voulez redonner une teinture à vos veaux-velours, c’est un autre problème : il y a deux solutions ; le spray aérosol qui est un peu la solution de facilité mais est limitée dans le nombre de couleurs, six ou sept, et puis le flacon, avec lequel on a une vingtaine de couleurs, qui est livré avec un applicateur et qui contient plus de colorant que l’aérosol, mais est d’un usage un peu plus délicat.

Toujours concernant les veaux-velours,partant du point de vue qu’il vaut mieux prévenir que guérir, les imperméabilisants ne protègent- t’ils pas des tâches dans une certaine mesure ?

Si, bien sûr : ces produits ont deux qualités : ils protègent contre la pluie ET contre les tâches. On recommande donc de les utiliser très souvent, tant pour les cuirs que pour les veaux velours. Et j’ajoute que notre produit a été testé face à de nombreux autres par une célèbre revue de moto, et qu’il a été classé n°1 pour son efficacité, ce dont nous sommes évidemment ravis !

A quel rythme faut-il utiliser l’imperméabilisant ?

Les tests moto indiquent que le produit résiste 15 mn sous l’eau. Ramené à une utilisation normale sous la pluie, cela veut dire que le produit se délaye au fil du temps et qu’il y a une utilisation selon la météo : si les chaussures ont pris la pluie il faut remettre de l’imperméabilisant, s’il n’y en a pas eu, une fois par semaine suffit.

Dernière question enfin : proposez-vous des bâtons de déforme, pour permettre aux amateurs les plus avertis d’entretenir leurs lisses ?

Hélas non : on a un produit à déforme, mais que nous ne vendons qu’aux professionnels, et pas aux particuliers.