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« C’est un Séraphin »

Comme l’indique si justement Eva Green – Vesper Lynd dans Casino Royale : « Il y a smoking et smoking », il y a cuir et cuir. Entendez du bon et du moins bon. Le pire et le meilleur. La peau de médiocre qualité, masquée, cartonneuse, cassante au toucher ; et celle de qualité supérieure, souple et douce, presque onctueuse. La différence s’impose déjà au regard, et devient vertigineuse au toucher. Quant au confort… on porte la première comme un corset et la seconde comme un pull de cachemire. Sans surprise, les vêtements montés dans celles appartenant à la seconde catégorie coûtent sensiblement plus cher que ceux issus de la première, et portent le plus souvent des griffes luxueuses. Au-delà de ces dernières cependant, la différence de qualité dans ce domaine est aussi évidente qu’entre une Dacia et une Rolls-Royce, et s’y impose de manière beaucoup plus évidente que sur un costume ou une cravate. Avec en filigrane cette question cruciale : qu’est-ce qui fait la différence entre les deux ? Pourquoi certain cuir respire-t-il le bas de gamme et tel autre le luxe ? Pour y répondre nous avons rencontré Henri Zaks, fondateur et dirigeant de Séraphin, dont les produits comptent parmi les plus beaux du marché. 

Le grand public ne connaît pas son nom parce que la société travaille sous licences et ne possède aucune boutique. Autrement dit on ne trouve nulle part de vêtement étiqueté Séraphin. En revanche les clients des belles maisons la connaissent comme Monsieur Jourdain faisait de la prose : sans le savoir. Ils ont déjà croisé des pièces Séraphin sur les cintres de différentes maisons de luxe, en France et à l’étranger, car l’entreprise compte 300 distributeurs dans le monde, en Asie, en Russie, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Angleterre, en Australie… et 35 en France. 

Henri Zaks la crée en 1975. Lui qui travaillait jusque là pour une manufacture de vêtements de cuir spécialisée dans les produits de luxe, ne saurait pas faire du bas de gamme. La France est à l’époque l’un des pays les plus réputés pour la fabrication des vêtements de peau, et l’Allemagne l’un des principaux consommateurs de pièces haut de gamme. Baptisée Séraphin parce que Madame Zaks se prénomme Séraphina et que son activité est exclusivement destinée à l’homme, l’entreprise ne tarde pas à se faire une réputation. Présente sur tous les grands salons internationaux, elle conquiert rapidement une clientèle qui trouve là un fournisseur précieux auquel elle restera fidèle. 

Henri Zaks contrôle tout, de la sélection des peaux à la fabrication en passant par le dessin des collections. Durant les premières années celles-ci privilégient le style classique, répondant à la demande d’un réseau sélectif, dont elles s’affranchiront au fil des ans au fur et à mesure que la réputation de Séraphin se développera. Dans les années 90 la clientèle des nouveaux riches russes née de l’éclatement de l’URSS demande des pièces plus ostentatoires, Séraphin ajoute le travail de la fourrure à celui du cuir. Quelques temps plus tard la maison française prendra ses distances avec cette clientèle voyante mais conservera des clients en Russie, qui diffusent aujourd’hui des pièces plus sages mais tout aussi luxueuses à des acheteurs revenus du bling-bling des premiers temps.

Aujourd’hui comme hier Henri Daks dessine les collections maison, qui sont fabriquées dans ses cinq ateliers du Quai de Valmy, à Paris. Aucune sous-traitance : de la levée des peaux aux finitions de ganterie qui mettent les pièces maison parmi les plus soignées de la spécialité, tout est fabriqué ici, par des équipes d’ouvriers dont l’ancienneté moyenne chez Séraphin est de 25 ans – l’un des secrets d’une des dernières maisons indépendantes à l’égal des marques les plus prestigieuses.

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