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Ce qu’il faut savoir pour bien choisir une chemise

Un peu d’histoire

Ce n’est qu’à partir des années 40 qu’apparaît la chemise telle que nous la connaissons aujourd’hui. Depuis cinquante ans, cette pièce incontournable présentait jusqu’alors la particularité d’être dotée d’un col à boutons amovible. Jugée trop contraignante avec l’arrivée du prêt-à-porter industriel, cette technique fut abandonnée dans l’immédiat après-guerre. Si l’on remonte plus avant, on constate que la chemise boutonnée date du dernier quart du XIXème siècle : il s’agissait jusque là d’un sous-vêtement que l’on enfilait par la tête, comme une liquette, et la chemise blanche qui constitue aujourd’hui le basique du genre était alors l’apanage des plus riches, qui avaient seuls les moyens d’en posséder plusieurs. Il faudra attendre 1871 pour qu’une maison britannique, Brown, Davis & C°, dépose le brevet de la chemise à boutons sur l’avant que nous connaissons tous. La généralisation du prêt-à-porter, dans les années 50, fige la chemise telle qu’elle est aujourd’hui : à partir de cette date les évolutions ne seront plus que de détail, concernant les tailles et formes de cols et de poignets, assujettis aux courants de mode, et l’implémentation d’une poche poitrine avec la naissance du casualwear au début des années 60. L’infréquentable chemisette à manches courtes date aussi de cette époque, oublions-la puisqu’aucun gentleman ne voudrait se commettre avec pareille horreur.

Une variété de tissus infinie

Le choix d’un tissu de chemise est aujourd’hui quasiment sans limite. La première caractéristique d’une étoffe est son titrage, mesure anglais du XVIIème siècle qui indique le rapport entre la longueur de la fibre et son poids. D’une manière générale, un titrage élevé donner une chemise plus légère, mais sous laquelle la peau respire moins que sous une étoffe de titrage moindre, au tissage moins serré. Attention cependant : à la différence de la puissance d’un moteur, cette donnée n’a pas la même valeur selon la nature du tissu : un connaisseur ne voudra pas entendre parler d’une popeline titrant moins de 120 mais acceptera sans hésiter un Oxford de même titrage. Pour fixer les idées, les meilleurs chemisiers parlent de tissu haut de gamme à partir de 140, le Sea Island et le Giza, musts du genre, titrant jusqu’à 200 et 240. On évitera comme la peste les articles en polyester pour leur préférer un beau coton, les plus luxueux et recherchés d’entre eux étant le Sea Island de la Barbade, produit en quantités dérisoires, et le Mako égyptien. Luxueuse, la soie est plus appropriée pour les chemisiers féminins que pour les chemises d’homme : fragile, elle nécessite un entretien par un bon pressing (machine à laver domestique à proscrire) et tient chaud. Ensuite intervient la notion de tissage. Celui-ci sera en double ou triple retors, et l’on parle alors, par exemple, de « 2×80 » (pour un Royal Oxford) ou « 3×120 »…

Pour autant, la qualité intrinsèque de l’étoffe n’est pas une garantie de satisfaction, et le choix du titrage dépend aussi des goûts de chacun. Ainsi ceux qui aiment les tissus lourds épais assurant une main consistante et préfèrent sentir physiquement le poids de leur chemise, n’apprécieront pas les chemises de titrage très élevé, qu’ils trouveront trop fines et trop légères et présentant une main « glacée ». Dans le domaine de la chemise, le mieux peut donc être l’ennemi du bien, et tout comme les Ferrari ne font pas rêver certains d’entre nous, les tissus les plus chers ne plaisent pas à tout le monde. Ceux-ci sont le fait des principaux tisseurs du marché haut de gamme, qui sont italiens (Thomas Mason, Oltolina, Sic Tess et Testa) et suisse (Alumo, spécialiste du voile, du zéphyr et du Sea Island : globalement de toutes les popelines très fines), et fournissent la plupart des bonnes maisons. Plus avant dans le détail du marché, il est intéressant de noter que, tant pour ce qui concerne les fabricants et habilleurs que les clients, deux écoles très différentes cohabitent : d’une part la chemise classique, qui utilise les tissus les plus fins et les plus légers, dont les représentants les plus pointus sont Arnys, Charvet, Halary et Hermès, et d’autre part les produits plus modernes fabriqués dans des tissus plus épais et plus travaillés, dont les chefs de file sont Crémieux, Kiton et, pour les plus dandys : Marc Guyot.

Les cols

La taille des cols est question de mode : après les cols courts des années 60, les années 70 ont connu les désastreuses « pelles à tarte » interminables, avant que les années 80 et 90 se fondent dans un juste milieu, exprimant leur différence par les formes (pointes de col arrondies, doubles cols, etc.) et les finitions (revers de tissu différent, surpiqûres contrastées). Au tournant du siècle, la bonne taille pour élégants les plus affutés variait entre 8 et 9 cm, dimensions auxquelles ne se risquaient pas les plus classiques. Aujourd’hui 8 cm représentent une taille moyenne consensuelle, aussi compatible avec les noeuds de cravate épanouis que les plus modérés. Le dessin de col est en revanche pure affaire de goût. D’une manière générale, les plus élégants préfèreront un col classique (dont les pointes doivent venir toucher le corps de la chemise une fois la chemise fermée et cravatée), mais le tabcollar (col à pointes boutonnées) plus casual a aussi ses adeptes, comme Gianni Agnelli qui faisait faire les siens chez Brooks Brothers à New-York, et paraît appelé à une nouvelle vogue avec le retour des tissus Vichy sur les chemises classiques.

Souple, modérée ou rigide selon le tissu, sa triplure fait tout son chic. Le « col anglais » (turndown collar) fut inauguré par le Prince de Galles Edouard VIII à l’occasion d’un voyage aux Etats-Unis. S’il reste très côté outre-Atlantique, il ne peut être porté sans cravate, l’une des raisons de sa faible diffusion en notre époque de décontraction tous azimuts. Enfin les cols plus typés sont inévitablement plus rares que les grands classiques et certains, comme le pin collar à épingle, très élégant mais un peu affecté, et le turndown collar, pourvu d’une patte à boutonner sous le noeud de cravate pour faire ressortir celui-ci, ne sont plus guère utilisés. Au-delà de la seule esthétique, un critère morphologique auquel ne pensent que les meilleurs chemisiers, peut également inciter à choisir un type de col plutôt qu’un autre : la hauteur des clavicules.  

Les poignets

Le poignet mousquetaire reste le préféré des élégants, pour son raffinement et sa distinction. Il permet de porter des boutons de manchettes qui sont pour certains de véritables objets précieux, et permettent à celui qui les porte d’afficher sa personnalité. Il « tombe » obligatoirement de manière plus prononcée que le poignet boutonné. Celui-ci revêt différentes formes. A un ou deux boutons (certains excès modeux aussi éphémères que regrettables en ont implanté trois), il peut présenter des pans arrondis, carrés ou cassés (smussato). Les coutures des boutons, enfin, témoignent également du soin apporté à la chemise, et vont du classique (deux rangs de fils parallèles) aux coutures zampa di gallina (littéralement : patte de poule), en flèche, chères aux meilleurs faiseurs italiens, en passant par les coutures a croce (en croix) que l’on observe sur la plupart des chemises haut de gamme.

Les détails qui comptent

Coutures anglaises, hirondelles de renfort, col monté en libre, boutons cousus en patte de poule : la chemiserie est une spécialité à part entière, avec ses critères de qualité spécifiques, auxquels les amateurs avertis sont très attentifs.

piqûres anglaises ou double aiguille

On les observe sur les côtés du corps de la chemise, à l’intérieur des manches et à l’emmanchure, et elles permettent de se faire une première idée du soin apporté par le fabricant à la fabrication de la pièce. Pas question pour un esthète d’enfiler une chemise montée en double aiguille, ou pire : en surjet. Comme son nom l’indique, la couture réalisée selon cette technique utilise deux aiguilles, passées simultanément sur les deux pièces de tissu superposées. Elle donne une couture plate, sur laquelle on distingue nettement les deux fils. A l’inverse, si la piqûre anglaise ne révèle qu’un fil à l’examen, ce n’est pas parce qu’un seul fil est utilisé. Plus sophistiquée (et surtout nettement plus technique, donc plus compliquée à réaliser), celle-ci ne présente qu’un seul fil, le second étant à l’intérieur de la chemise. Pour parvenir à ce résultat, le fabricant effectue le premier rang de piqûres à l’intérieur de la chemise (à l’envers, donc), puis replie celle-ci afin d’effectuer le second rang – le seul qui sera visible – à l’extérieur.

Les professionnels parlent ici de rempliage. Parmi les difficultés que présente cette technique, celle d’aligner parfaitement les parties l’une contre l’autre en bord à bord, n’est pas la moindre. La piqûre anglaise donne ainsi un montage très fin, caractérisé par sa finition rempliée, formant une sorte de minuscule bourrelet au bord du tissu. On remarquera que lorsqu’on l’observe côté intérieur, on retrouve les deux rangs de coutures, comme dans le cas d’un montage double aiguille. L’une des difficultés de ce type de montage réside dans l’obligation d’effectuer parfaitement le rempliage, afin d’aligner tout aussi parfaitement les pans de tissu, et d’assurer une seconde couture très droite, très fine, et absolument parallèle au pliage. Si le nom de piqûre anglaise tient évidemment à l’origine de la façon, il convient de souligner ici que les Britanniques l’utilisent presque exclusivement pour les emmanchures, leurs plus belles chemises (jusque celles de Turnbull & Asser) devant se contenter de coutures double aiguille pour leurs côtés !

Les hirondelles de renfort

Ces petits triangles de tissu relient les pans avant et arrière de la chemise. Ils utilisent un tissu différent du corps de la chemise, souvent blanc, parfois griffé, et renforcent la jointure entre les devants et le dos. Hier apanage de la mesure, les hirondelles de renfort se démocratisent depuis quelques années, et on les rencontre fréquemment en prêt-à-porter, à partir des produits de qualité supérieure et non plus uniquement sur les fabrications de très haut de gamme.

Le décalage à l’emmanchure

De nombreuses maisons, même parmi les meilleures, négligent le plus souvent cette technique de montage qui consiste à décaler légèrement la symétrie de la manche, afin d’éviter la surépaisseur résultant du carrefour des différentes coutures que l’on trouve sous les aisselles, les coutures se trouvant dès lors côte à côte au lieu d’être superposées. Ce type de montage facilite le repassage en permettant de mettre bien à plat la partie à repasser, sans surépaisseur.

Les boutons

Ceux des réalisations bas de gamme sont en plastique, les bons chemisiers utilisant de la nacre. Ensuite, le connaisseur distingue plusieurs qualités de nacres, le haut de gamme étant la nacre d’Australie et le nec-plus-ultra la qualité Mother of Pearl (ou MOP), chatoyante à l’envi – un bonheur à observer. Les boutons peuvent être plats ou à gorge. Enfin, sur leurs modèles sport ou très casual, les bons chemisiers montent des boutons de corne naturelle, ou de corozo (corne synthétique).

La dernière boutonnière

Les chemises de puristes se distinguent par leur dernière boutonnière horizontale, alors que toutes les autres sont verticales. Une figure de style qui permet à la chemise de mieux supporter la tension entre ses pans gauche et droit lorsqu’elle est entrée dans le pantalon, et d’éviter une ouverture inopinée du bouton du bas.

Le chiffre

Les plus élégants aiment personnaliser leurs chemises à leurs initiales (ou leurs armoiries) et les meilleurs chemisiers peuvent faire broder ces dernières sur celles-ci. Cette opération artisanale est entièrement réalisée à la main. Elle peut utiliser un fil de même couleur que le tissu de chemise, ton sur ton ou contrasté. L’emplacement le plus courant est sous le sein gauche, mais certains amateurs préfèrent arborer leur chiffre sur le poignet.    

Les règles à respecter

La bonne longueur de manches : Quoi de pire que des manches de chemise trop longues ou trop courtes ? On passe son temps à rentrer les poignets des premières, qui dépassent exagérément des manches de la veste, et à tirer sur ceux des secondes pour les faire apparaître. Les manches de chemises trop courtes font paraître la veste trop grande, et inversement. A proscrire !

• Jamais, au grand jamais, de chemisette ! Laissons les chemises à manches courtes aux enfants, ou à une utilisation exclusive sur des terrains de sport. Et surtout pas question d’une veste passée sur une chemisette, l’horreur absolue !

• On essaye une chemise avec les bras souples, jamais raides comme des baguettes le long du corps, et la paume arrière de la main doit être mi-couverte.

• Ne jamais acheter une chemise dont les manches sont exactement de la bonne longueur : quelle que soit la qualité de son tissu, celui-ci rétrécit toujours un petit peu au cours des quatre ou cinq premiers lavages. Toujours la choisir un peu trop grande à l’achat.

Le raccord poignet de chemise / poignet de veste :

• Le poignet de la chemise doit dépasser de celui de la veste de un à deux centimètres. Des poignets de chemise bien visibles font paraître les bras plus longs. Dans le cas de poignets mousquetaire, prévoir un débord de deux à trois centimètres.

Le raccord col de chemise / col de veste :

• Le col de la veste ne doit jamais monter aussi haut que celui de la chemise, et recouvrir celui-ci, mais doit toujours rester visible entre le cou et le col de la veste. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il est trop petit. • A l’avant, les revers du col de la veste doivent toujours recouvrir le col de la chemise. Si ce n’est pas le cas, c’est que la coupe est mauvaise : à bannir.

Le raccord col / cravate :

• Les pointes du col doivent toujours toucher les devants de la chemise, même lorsque l’on tourne la tête, et ne jamais décoller du corps du vêtement. Les pans de col doivent donc être assez grands, 8 cm constituant aujourd’hui la norme des chemises élégantes.

• La cravate ne doit jamais dépasser à l’arrière sous le col de la chemise.

• Le noeud de cravate doit remplir exactement le triangle formé par les deux pointes du col.

• Un col cravaté est obligatoirement boutonné jusqu’en haut. Laissez la fausse décontraction du noeud relâché sur un col non boutonné aux dragueurs de supermarchés amateurs de séries américaines.

Les baleines de col amovibles :

• Elles sont plus académiques, plus contraignantes aussi.

• Elles empêchent les pointes de col de se relever, en particulier avec une cravate. Si celles livrées avec les chemises sont en plastique, on en trouve chez les grands chemisiers en laiton, en argent et en corne naturelle.