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Bentley Continental GT V8

Un must! Notre escapade à Aix-les-Bains était l’occasion d’essayer la nouvelle Bentley Continental GT V8. Une motorisation qui permet au prestigieux coupé de gagner significativement en consommation et émissions quasiment sans perdre en performances.

Nous avons déjà eu l’occasion (lire Dandy n° 73) de faire connaissance avec la dernière génération de Bentley Continental GT, qui marque une évolution significative du modèle par rapport aux deux précédentes. Evolution du style d’abord, avec une face avant élégamment remaniée et des optiques arrière plus fines ; mais aussi de la vie à bord avec un nouveau tableau de bord et un équipement de confort sensiblement réévalué. Mais le profil de la voiture, ses performances et son prestige, restent inchangés sur la cime de la production mondiale.

Confort royal, finitions parfaites, insonorisation incroyable, hifi remarquable, moteur coupleux : la vie à bord de la Bentley est un bonheur de tous les instants. Au centre du tableau de bord, le display rotatif (placage de bois précieux, trio de manomètres ou grand écran digital) est aussi pratique que superbe.

En attendant l’arrivée d’une version V6 hybride, la nouvelle venue reprend à son compte les moteurs W12 6.0 litres et V8 4.0 litres de la deuxième génération. Issu de la banque d’organes Audi, le V8 est dopé à Crewe par deux turbos qui portent sa puissance à 550 ch, aussi est-ce loin d’être une version anémique que nous essayons ici. Elle peut en revanche se prévaloir d’une sobriété appréciable qui lui permet de s’affranchir de ce qui a toujours été le talon d’Achille de sa grande sœur.

Comme d’habitude, la qualité de l’habitacle frappe lorsque l’on s’installe à bord.

Les finitions sont parfaites jusque dans le plus infime détail.

L’impression qui prévaut est que le constructeur a recherché la perfection, et l’a obtenue. Les finitions sont parfaites jusque dans le plus infime détail (on remarquera par exemple celles, bouchonnées, des buses de ventilation et des extrémités des commodos, et les broderies « diamant » des sièges et des contreportes détaillées lors de notre visite de l’usine, lire Dandy n°77), le cuir étendu habille tout l’intérieur du tableau de bord jusqu’au ciel de pavillon, le caractère cossu est éclatant et l’insonorisation très soignée isole les occupants de l’agitation du monde extérieur dès les portières fermées : l’écrin qui accueille les passagers est une cathédrale de luxe et de bon goût.

Non contents d’être superbes et d’un confort royal, les sièges proposent les habituelles fonctions de chauffage, de rafraîchissement et de massage, cette dernière étant portée ici à son apogée avec pas moins de sept programmes parmi lesquels une fonction « étirement » qui permet de retrouver exactement les sensations procurées par les masseuses : un élément de satisfaction mais surtout de bien-être, et la garantie de l’absence de contracture musculaire sur les trajets au long cours – un must.

Par la double grâce d’une insonorisation poussée (double vitrage notamment) et de suspensions pneumatiques (de série) qui remplissent parfaitement leur office, on a l’impression de circuler sur un tapis roulant qui gomme toutes les imperfections de la chaussée, et l’on retrouve le sens d’un plaisir de conduire qu’une répression routière hystérique fait tout pour tuer sur les routes françaises depuis une vingtaine d’années. Plus qu’un détail : la finesse de la chaîne hifi Naim, qui transforme l’habitacle en auditorium roulant, n’est pas étrangère au bien-être ressenti à bord.

Autant de sources de satisfaction – d’émerveillement – partagées avec la version douze cylindres. Qui ne doivent pas nous faire oublier que la principale caractéristique de notre voiture d’essai est son moteur : le V8 double turbo 4.0 litres d’origine Audi. Connu et éprouvé, il délivre 528 ch à 6000 trs et 680 Nm à 1700 trs après passage entre les mains des motoristes Bentley, et est associé à une boîte automatique 8 rapports et une transmission intégrale. Vertueux, il désactive quatre de ses huit cylindres lorsque la puissance maximum n’est pas requise (en ville notamment, mais pas que) afin de contenir sa consommation de manière significative. De fait, jamais une Bentley ne s’est montrée aussi frugale, et les valeurs enregistrées sont tout bonnement extraordinaires s’agissant d’une voiture de plus de 500 ch pesant plus de 2,2 tonnes, puisque nous avons relevé 12,2 litres sur la totalité de notre essai (consommation normalisée : 10,9), mené sur un parcours ville, autoroute et montagne : remarquable !

Le cuir surpiqué contrasté, les finitions bouchonnées des buses de ventilation et des commodos participent de l’impression de luxe cossu qui caractérise l’habitacle Bentley. Red Dragon. La couleur peut paraitre étonnante pour une Bentley. Sa profondeur et la façon dont elle reflète la lumière, résultat des multiples couches de peinture et de vernis, lui donnent une légitimité inattendue qui renvoie les amateurs avertis à l’orange flame de lancement du modèle.

Sous son allure aristocratique et malgré son poids conséquent, la GT sait aussi se montrer une redoutable performeuse, et si plus personne aujourd’hui n’ira chercher à vérifier les 318 km/h annoncés (n’oublions pas que l’on emprisonne en France pour de telles vitesses, alors que le parquet renonce à incarcérer voleurs et casseurs faute de places de prison, cherchez l’erreur…), son 0 à 100 tombé en 4 secondes met la Bentley sur un pied d’égalité avec les sportives pures et dures.

Mais plus qu’avec n’importe quelle autre concurrente (et on ne lui en connait que deux : la Rolls Royce Wraith et la Mercedes Classe S coupé), au bout du compte la comparaison la plus parlante est celle faite avec sa grande sœur W12, qui avec ses 635 ch ne revendique que 15 km/h (333 au lieu de 318) et 0,7 seconde (3,7 au lieu de 4,0) de mieux, contre un supplément de prix de 18.000 euros : des chiffres qui donnent à réfléchir.

C’est donc, n’ayons pas peur des mots, une véritable merveille que nous avons eu l’occasion – le privilège – de conduire pour cet essai. Au sujet de laquelle on ne peut objectivement émettre qu’une réserve : son prix, inaccessible au commun des mortels. Quoi que l’observation des statistiques permette de le relativiser aux yeux des utilisateurs d’Audi, BMW, Mercedes et Porsche haut de gamme : lorsque l’on sait que 75 à 80% des Bentley construites roulent toujours régulièrement, on réalise que la fiabilité et la longévité de la marque font presque de ses voitures des investissements, et qu’acheter une occasion récente Bentley plutôt qu’une Allemande de prestige constitue un choix pertinent. Sans parler de la classe incomparable de la lady britannique, évidemment.

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En deux mots

  • Moteur : V8 double turbo
  • Cylindrée : 3993 cm3
  • Puissance maxi : 528 ch/6000 trs
  • Couple maxi : 680 Nm/1700 trs
  • Transmission : bva 8
  • Dimensions : 4,82 x 1,95 x 1,39 m
  • Poids : 2295 kg

Performances    

  • Vitesse maxi : 309 km/h
  • 0 à 100 km/h : 4,5 sec.

Consommations

  • Notre essai : 12,2 l. / norm. 10,9 l.
  • Emissions : 254 g./km.
  • Puiss. fisc. : 43 CV

Prix :                   à partir de 199.800 €

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