xpornplease.com yespornplease porncuze.com porn800.me porn600.me tube300.me tube100.me watchfreepornsex.com

With a twist

ArtlingS’il nous fallait la situer, nous l’indiquerions à mi-chemin entre Wicket et Marc Guyot. Comme ceux-ci, Artling s’adresse aux amateurs d’élégance classique mâtinée du fameux twist, ici une touche d’audace bien sentie. Une clientèle trop petite pour intéresser les grandes griffes internationales, mais qui fait les beaux jours des maisons citées plus haut et de quelques autres.

 

ArtlingNos amis Anglais cultivent farouchement ce trait d’audace, que certains n’hésitent pas à pousser jusqu’à l’excentricité sans laquelle le british style ne serait plus tout à fait le british style. Subtilement esquissé ou exprimé de manière plus marquée, il peut indifféremment prendre la forme de contre-carreaux de couleur flashy sur une laine sombre, d’un gilet coloré ou d’accessoires judicieusement choisis, comme des chaussures, un chapeau ou des gants. Et si ses adeptes britanniques trouvent facilement à l’alimenter, il en va autrement des Français, qui se confient les rares bonnes adresses entre initiés. C’est d’ailleurs en partant de ce constat que Martial Arnaud a décidé de créer la maison.

Artling

C’était en 2009, le garçon avait trente ans et travaillait dans le milieu de la finance. Un univers où l’on peut gagner beaucoup d’argent mais qui n’est pas très glamour et vient de perdre son aura suite à la chute de Lehman Brothers et au chaos dans lequel elle a précipité tout l’Occident. Lassitude ? Ce n’est pas ce qu’il nous explique : « Lorsque l’on a trente ans et que l’on est arrivé assez loin dans un parcours professionnel en finance, on se dit que l’on est sur une autoroute et on se demande s’il ne vaudrait pas le coup de prendre un risque. Trente ans est le bon âge pour le faire. Ce n’est pas que j’en avais assez de ce que je faisais, mais j’avais envie de faire autre chose et de créer mon entreprise, dans un domaine qui m’intéresse et qui me permette de me faire plaisir et de travailler avec passion. J’avais toujours aimé le chic à la française et les beaux costumes, j’ai tout arrêté et je me suis inscrit en formation à la Chambre syndicale des maîtres tailleurs de France, parce que même si l’on a du goût pour cela et que l’on connaît les tissus, la morphologie et la prise de mesures cela s’apprend ». A la fin de sa formation, le garçon entreprend un tour des ateliers et tisseurs anglais et italiens, « pour comprendre, explique-t-il : pour m’assurer que l’on parlait bien le même langage technique ».

Artling ouvre ses portes fin 2010, dans une petite boutique de 50 m2 rue du Dragon, et le risque s’avère Artlingrapidement payant : dans ce quartier bobo la maison trouve rapidement ses premiers clients, et le bouche-à-oreille remplit son office.

Ayant observé ce que le marché proposait par ailleurs, Martial Arnaud a choisi de proposer une demi-mesure accessible mixtant le style classique (« Indispensable, puisqu’il représente 80% du marché ») et le style british, enlevée par une sélection d’accessoires bien pensée. «  Je suis parti du constat qu’il n’y avait pas beaucoup de choix à Paris en pochettes ou bretelles : il n’y avait guère que le Bon Marché et les grands magasins, c’était incroyable. Impossible pour l’amateur de trouver une jolie pochette, de belles bretelles, des pinces à chaussettes ou des armbands ! J’ai donc fait pas mal de sourcing à l’étranger, surtout en Angleterre où j’ai 80% de mes fournisseurs, et j’ai fait entrer ça au fur et à mesure. Et c’est drôle parce que ce sont ces produits qui me font connaître : les gens viennent pour eux et découvrent notre offre de costumes. Ah, vous faites aussi des cravates, et des chemises, et des costumes… et ça commence comme cela. »

ArtlingUne adresse qui gagne à être connue, c’est indiscutable. On y achètera des bretelles en soie, des boutons de manchettes en pierre, des studs : des accessoires différents du tout venant observé dans les vitrines de la plupart des points de vente. Ou on y commandera un costume, qui sera fabriqué dans un délai de trois à six semaines dans un tissu griffé Loro Piana, Scabal ou Zegna. A moins de choisir la veste transalpine aux faux airs de Forestière, gentiment décalée avec son col officier. « On est dans le style autrichien, celui d’une veste de week-end, explique Martial Arnaud, parce qu’un certain nombre de nos clients sont toute la semaine en complet et ne veulent pas porter le week-end une veste qu’ils assimileront à leur costume. Ils partent sur quelque chose de plus sport avec cette veste à col officier, cinq boutons, martingale, et construction très souple avec entoilage léger et épaules napolitaines pour vraiment donner un style très casual ».