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Kevin Staut, un cavalier aux multiples facettes

Dandy : Tout d’abord, quelle expérience retirez-vous d’avoir créé votre première ligne de vêtements avec  la maison Scabal ?

Kevin Staut : « C’est le résultat d’une passion qui m’a pris pour le textile de la mode il y a quelques temps. A l’opposé, quand j’étais adolescent, je me fichais éperdument de la manière dont je m’habillais. Je pense que le fait de pratiquer l’équitation à un certain niveau rapproche d’un style et d’une élégance certaine. Dans cette évolution qui était la mienne, je me suis intéressé de plus en plus à la mode, et particulièrement aux textiles. Mais il n’est pas simple de se lancer dans ce genre d’aventure sans y être aidé, et j’ai eu beaucoup de chance de rencontrer le groupe Scabal qui m’a permis d’assouvir cette passion et cet intérêt.

Cela vous a-t-il donné des idées ? Avez-vous  le désir de créer d’autres lignes ?

Non, pour le moment j’avance tranquillement. Avec Scabal on travaille essentiellement sur tout l’aspect sur mesure de la veste et la chemise,  accompagnées d’autres accessoires. En dehors de ça, j’aimerais garder du temps pour monter à cheval, donc je me limite.

Fort de cette expérience avec Gucci et Scabal, comment s'improvise t-on mannequin du jour au lendemain ?

Photoshop (rires) ! J’ai fait trois shootings dont deux pour Gucci, et à chaque fois les photographes avec lesquels j’ai travaillé étaient de grands artistes et de grands professionnels. Ceci étant dit, je sais aussi que j’ai eu la chance que ces deux séances photos se soient passées autour de l’univers du cheval. Le fait de pouvoir rester dans son élément est plus facile à gérer, j’étais plus en confiance et plus naturel. Honnêtement, ils sont venus à moi et ont essayé de me composer un rôle sur mesure, et j’ai vraiment trouvé ça intéressant de pouvoir toucher à ce monde-là.

Ne pensez-vous pas qu’il n’y a qu’un pas entre le monde du cheval (surtout ici, au Gucci Masters) et celui de l’élégance ?

L’élégance est partie intégrante de notre sport. Dans le jumping le côté artistique n’a pas d’incidence sur le résultat. Il y a beaucoup de cavaliers qui sont en recherche permanente de légèreté, de fluidité, d’harmonie avec le cheval, et l’élégance fait forcément partie de cette quête. On peut gagner des épreuves, mais l’élégance permet d’être admiré. Je ne dis pas qu’on est en recherche perpétuelle d’admiration mais un cavalier qui cherche à être élégant est beaucoup plus regardé.

Vous avez la réputation d’avoir une allure de dandy, soigner votre image est-il important pour vous ?

Sincèrement, je ne fais aucun travail sur mon image. J’ai eu l’opportunité de travailler avec Scabal, tant mieux. Mais je vis complètement en immersion dans mon sport, c’est vraiment passionnel. J’essaye plutôt de rechercher la discrétion et ne pas être euphorique dans un style déluré. Mon intérêt principal reste mon métier et de pouvoir sortir en concours en le faisant le mieux possible, même si j’aime faire les « à côtés ». Je tiens à préciser que je n’aurais jamais fait cette ligne de vêtements sans Scabal. Cela nous aurait demandé une trop grande implication en temps, en énergie et en disponibilité, que l’on n’avait pas.

En dehors de l’équitation, avez-vous des passions dans l’art de vivre et l’élégance ?

L’horlogerie ! Je me suis acheté pas mal de montres pendant un temps. J’avais commencé une belle collection, mais qui se limitait au budget que j’avais à l’époque. J’ai eu la chance d’avoir signé un partenariat avec Rolex, et il est vrai que l’on se rapproche de l’idéal quand on travaille avec eux. Il parait qu’on a réussi dans sa vie lorsqu’on porte une Rolex (rires) ! Celle que je porte, je l’ai gagnée lors d’une compétition. Etre ambassadeur Rolex dégage une certaine image, un certain prestige, pas forcément du m’as-tu-vu mais de la sérénité. J’aime aussi les nouvelles technologies et la peinture, mais je ne suis qu’un simple amateur.

Pour en revenir à l’équitation, à quel âge avez-vous commencé et à quel moment avez-vous pris conscience que vous pourriez  atteindre le haut niveau ?

J’ai commencé à monter à cheval assez tard. Tout d’abord, je me suis intéressé  à l’animal, j’adorais le cheval en tant qu’être vivant. J’allais souvent en Normandie pour les voir. Monter à cheval n’a pas été un coup foudre immédiat. Surtout face aux jeunes qui montaient à l’époque, qui commençaient assez jeunes car ils étaient issus de familles de cavaliers. Eux ont commencé à trois-quatre ans alors que moi c’était vers dix-onze ans. En revanche, quand l’adrénaline des concours m’a pris, j’ai assez rapidement décidé d’en faire mon métier. Je n’ai pas senti immédiatement que je pouvais atteindre le haut niveau mais ce qui est sûr c’est que je désirais faire de la compétition. A seize ans, j’ai pris des cours par correspondance et j’ai arrêté d’aller à l’école pour passer un maximum de temps à cheval. J’ai pas mal voyagé, j’ai été dans différentes écuries et différents cavaliers m’ont donné ma chance, m’ont confié de bons chevaux, donc forcément vous évoluez. Quand on prend goût au haut niveau après on a envie d’avancer et d’aller plus loin. Maintenant c’est devenu une drogue !

Juste avant votre compétition, comment vous préparez-vous personnellement ?

C’est difficile à dire, parce que je suis en compétition tous les week-ends. A force d’en faire, on arrive à gérer plus ou moins la pression. Je suis dans un état d’esprit où je veux qu’à l’entrainement tout soit parfait techniquement, donc je répète inlassablement toutes mes gammes avant de sortir en concours. En revanche, quand je sors en compétition, je libère cette rigueur pour laisser place au côté artistique et prendre du plaisir à monter. Je pense que c’est la base de tout.

Ce Gucci Masters est-il un galop d’essai avant les Jeux Olympiques de Londres en 2012 ?

Non, je ne considère pas cette épreuve comme un galop d’essai pour les J.O. On est au cœur de la saison indoor, et le Gucci Masters est un événement incontournable de tout le circuit indoor. De plus, on est sur deux configurations de compétions bien distinctes. Dans le circuit indoor les concours ont lieu à l’intérieur alors que les J.O ont lieu à l’extérieur.

Les J.O représentent le titre suprême pour tous les sportifs. Allez-vous modifier votre préparation  physique et mentale par rapport aux autres années pour affronter cette compétition dans les meilleures conditions ?

La préparation est différente. Au Gucci Masters on est sur quelque chose de très ponctuel. Si on rate son week-end, on peut toujours se rattraper sur le suivant et rien n’est donc véritablement remis en cause, alors que les J.O ont une autre connotation. Les jeux restent la référence sportive par excellence, le titre suprême. Et pour en revenir à la préparation, si on veut mettre toutes les chances de son côté, il faut s’y prendre très en amont.

Vous êtes parmi l’un des grands favoris français, comment abordez-vous cet enjeu ? Ne ressentez-vous pas une certaine forme d’appréhension ?

Il y a eu deux années après le titre de champion d’Europe, de 2009 jusqu’au début de cette année, où j’ai eu une progression régulière. Je n’ai pas connu énormément d’échecs dans ce laps de temps. Je ne veux pas passer pour un arrogant mais il s’est trouvé  que je ne suis pas tombé sur des incidents majeurs dans ma carrière. Après avoir été numéro un mondial, cette année je suis redescendu à la septième place, j’ai connu des échecs dans plusieurs compétitions. Je pense avoir connu les deux facettes : celle d’être favori sans voir ce qui pourrait m’arriver, et puis ces derniers temps j’ai vraiment connu une période noire, même si tout est relatif, mais disons que personnellement ça m’a plus atteint. Je ressens de l’appréhension comme tous les sportifs quand ils sont engagés aux Jeux Olympiques ».

 

La carrière de Kévin Staut en quelques lignes :

Pratiquant le saut d’obstacles, Kévin Staut débute sa carrière professionnelle en 1995. Il intègre l’équipe de France en 2007, année où il participe au Championnat d’Europe pour la première fois.

En août 2009, il remporte le titre de champion d’Europe de saut d’obstacles à Windsor avec son cheval Kraque Boom. Cette même année, il remporte aussi les Coupes des Nations de Lummen et d’Aix-la-Chapelle.

En 2010, il devient vice-champion du monde par équipe aux Jeux Mondiaux. Ses victoires lors des Coupes des Nations de Saint-Gall, de La Baule et de Rome, associées à ses autres bons résultats lui permettent d’être depuis août 2010 le numéro 1 mondial. Aujourd’hui âgé de 31 ans, Kévin Staut tentera de briller lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012.