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Jaeger-LeCoultre Duomètre : la nouvelle icône de la Grande Maison

Exprimé dès les débuts de la marque, ce dessein se perpétue aujourd’hui à travers une large gamme de produits, déclinés en plusieurs collections. Icône de la marque et montre culte sur de nombreux marchés à travers le monde, la Reverso n’est pas l’unique best seller de la maison. Ou plutôt, dit autrement : Jaeger-LeCoultre n’est pas la marque d’une seule montre. Fut-elle aussi emblématique et reconnaissable que la Reverso.
La maison s’est toujours attachée à développer ses collections et à créer de nouvelles icônes. La 101, plus petit calibre mécanique du monde sublimant la femme élégante, la Memovox, montre dotée d’une alarme dont la version Polaris excite les plus grands collectionneurs, la ligne Master Control, référence du classicisme horloger à destination des hommes de goût, l’Atmos, pendule au fonctionnement potentiellement perpétuel lié aux changements de températures, ou encore la Duomètre, dernière née des icônes maison, présent et futur de la marque, en sont autant d’exemples. 

Un peu d’histoire

La Manufacture Jaeger-LeCoultre fut fondée en 1833 par Antoine LeCoultre, fils d’une famille de paysans et de forgerons. Associée à la tradition des travaux d’hiver dans les fermes reculées du Jura, sa pratique de la forge et du travail des métaux l’orientera naturellement vers l’horlogerie, qu’il pratiquera passionnément, d’abord chez lui puis dans la Manufacture qu’il fondera. Perfectionniste forcené, Antoine LeCoultre cherche sans cesse à améliorer les éléments qu’il fabrique dans ses ateliers. Pour cela il n’hésite pas à créer de nouveaux outils qui lui permettront d’approcher la perfection. C’est ainsi qu’en 1844 il invente le Millionomètre, premier instrument capable de mesurer le micron, qui repoussera plus loin les tolérances des pièces usinées, offrant ainsi une extrême fiabilité aux garde-temps créés. Inventeur de génie, Antoine LeCoultre crée la première machine à tailler des pignons d’horlogerie dans l’acier plein, et renvoie au musée les montres de poche à remontage par clef. Il équipe les siennes d’un remontoir à bascule, ancêtre de la couronne de remontage officiant sur nos montres-bracelets. L’entreprise familiale LeCoultre & Cie prend toute sa dimension de Manufacture horlogère lorsque Elie, le fils du fondateur, décide en 1866 de rassembler tous les corps de métiers sous un même toit. Ce dernier peut alors se consacrer à sa passion de création de montres à complications. La Manufacture se développe à une vitesse vertigineuse et peut se targuer d’employer près de 500 personnes dès 1888. Le petit atelier devient alors la « Grande Maison » et le premier employeur de la Vallée de Joux.
Au tout début du XXe siècle, Jacques-David Lecoultre collabore avec l’horloger parisien Edmond Jaeger pour réfléchir à des montres de poche qui correspondraient à une tendance parisienne. S’associent alors l’esthétique parisienne et le savoir-faire de la Vallée de Joux pour créer des calibres ultra plats d’une élégance unique, dont le fameux calibre 145 d’une épaisseur de 1,38mm, qui équipera la montre la plus plate du monde en 1907.
La première guerre mondiale marqua dans l’Histoire la fin d’un monde. Le conflit traumatisa tellement l’occident que les mentalités en furent changées irrémédiablement, ce qui se traduisit dans l’horlogerie par un passage de la fonction au premier plan des préoccupations, avant même l’esthétique. La course à l’innovation technique était lancée et les montres ne se porteraient désormais plus qu’au poignet. En 1925 le calibre Duoplan est créé. Il doit son nom à sa répartition sur deux niveaux, permettant de conserver un balancier de taille « normale » pour une précision adéquate. Le lancement de ce calibre fut accompagné d’une campagne de communication autour d’une garantie en dix points, prémice du marketing moderne avant même la campagne de Rolex autour de l’étanchéité de ses Oyster en 1927.
Miniaturisé, le calibre Duoplan donnera ensuite naissance au calibre 101, qui détient encore aujourd’hui le record de plus petit calibre mécanique du monde, avec 98 composants pesant au total à peine un gramme.

En 1931, la Grande Maison va marquer l’histoire de l’horlogerie comme peu de marques l’ont fait avant elle, en répondant à une contrainte relevée par d’anciens officiers britanniques vivant en Inde et pratiquant assidûment le polo, relayée par l’homme d’affaire César de Trey auprès de Jacques-David LeCoultre. Les joueurs de polo, qui cassent régulièrement leurs montres à cause des chocs encaissés, vont se voir proposer un produit révolutionnaire monté sur brancard et pouvant se retourner. La Reverso est née. Son style Art Déco et la possibilité d’en graver le dos lui assurent un succès immédiat, au point d’être très rapidement déclinée pour les dames ou en version élégante pour messieurs. L’après seconde guerre mondiale verra se succéder de nombreuses innovations et de nombreux modèles marquants. Mais, comme toute l’industrie horlogère traditionnelle Suisse, Jaeger-LeCoultre aura à traverser une période difficile dans les années 70/80 du fait de l’arrivée du quartz en provenance du Japon. La Grande Maison adoptera le quartz mais fera son grand retour dans l’horlogerie mécanique en 1989, avec le calibre 919. Dès lors la belle horlogerie reprend ses droits et Jaeger-LeCoultre s’investit dans la création de nouveaux calibres. La Reverso accueillera ses premières complications, la ligne Master Control sera créée pour l’homme élégant et l’atelier des spécialités horlogères excellera dans la recherche de produits exceptionnels : Gyrotourbillon I et II, Hybris Mechanica et autre Répétition minutes à rideau… Spécialisé en grandes complications, sous la direction de Christian Laurent, maître horloger présent à la Manufacture depuis quarante ans, en 2007 cet atelier va proposer un nouveau concept de montres à complications. Ou plutôt une première étape vers la complication. S’inspirant de trois modèles de montres de poche et de chronomètres de bord équipés d’un double train de rouages retrouvés dans les archives de la Manufacture, les horlogers de Jaeger-LeCoultre ont l’idée de séparer l’alimentation en énergie des différentes fonctions de la montre. Le système Dual-Wing est né.

Le duomètre : une montre, deux cerveaux

L’intérêt de la ligne Duomètre est d’avoir avant tout une complication qui n’a pas d’influence sur la précision de la montre, équipée de deux barillets délivrant leurs forces respectives chacun pour un objectif propre. L’un pour le fonctionnement de la montre (heure, minute, seconde) et l’autre pour alimenter la complication (chronographe, quantième lunaire, sphérotourbillon ou second fuseau horaire selon les cas). Cette montre a ceci d’exceptionnel que ses fonctions sont indépendantes. Le tout premier modèle proposé par Jaeger-LeCoultre en 2007 est un chronographe.

Le Chronographe

L’innovation de cette ligne Duomètre réside dans l’autonomie de la complication vis-à-vis du reste de la montre. Le cadran est divisé verticalement en deux parties symétriques. A gauche, nous avons toutes les informations d’une montre traditionnelle (Heures / Minutes et réserve de marche à 7h). A droite le chronographe avec l’indicateur de réserve de marche à 5h. Ces deux réserves de marche ne s’additionnent pas. Complètement distinctes, elles ne sont liées que par le fait que si l’une d’entre elles s’épuise, la montre arrête de fonctionner. Ceci au bout de 50 heures de fonctionnement. Il faut donc que les deux barillets du Duomètre soient remontés (à partir de la couronne, dans le sens horaire pour la fonction heures / minutes, et anti-horaire pour la fonction chronographe) pour avoir un fonctionnement normal de la montre.
A 6h, entre les deux réserves de marche, on trouve un cadran gradué de 1 à 6. Il a pour fonction de préciser le chronométrage au 6ème de seconde. Il s’agit d’une « foudroyante ». L’affichage de la seconde est gradué sur tout le contour de la montre. Celle-ci est chronométrée par une longue et fine aiguille centrale bleue. Ce type de fonctionnement et de division des fonctions de la montre est la signature de la ligne Duomètre. On les retrouvera sur tous les autres modèles.

Le mouvement

Le mouvement du Duomètre est décoré en « côte soleillée » sur les ébauches, à partir de l’organe réglant. On y retrouve des anglages très travaillés, des moulures au niveau des rubis, et le tout sur du maillechort, mélange de nickel, de cuivre, de zinc et de plomb. Ce mélange est « naturel » et sans protection particulière, ce qui est relativement risqué quand on sait que cet alliage se détériore.
Alors pourquoi l’utiliser ? Parce que c’est l’alliage traditionnel de l’horlogerie d’avant 1900. A cette époque les montres n’étaient pas étanches et le maillechort vieillissait très mal. Aujourd’hui l’étanchéité des garde-temps étant parfaitement maîtrisée, Jaeger-LeCoultre fait le pari osé de réutiliser du maillechort pour sa ligne Duomètre, comme une sorte d’hommage aux aïeules retrouvées dans les archives, qui ont servi d’inspiratrices au développement du Dual-Wing. Le mouvement du Duomètre est composé de 447 éléments et nécessite 2 jours ½ de travail pour l’assembler alors que, pour fixer les idées, celui d’une Reverso est composé de 130 éléments et nécessite 2 heures de travail. Un seul et même horloger officie pour le Duomètre et, en cas de retour SAV, c’est ce même horloger qui aura la charge de la réparation de la montre. Avec le Duomètre, Jaeger-LeCoultre permet à sa clientèle d’atteindre un autre niveau horloger. Ayant connu un véritable succès avec ce Duomètre Chronographe, la maison eut la bonne idée de le décliner par la suite en proposant trois nouveaux modèles.

Le quantième lunaire

Cette nouvelle montre de la ligne Duomètre créée en 2010 conserve le design de la boîte et du cadran. La différence majeure avec le Chronographe réside dans la fonction du premier barillet, qui n’est dédié ni aux fonctions d’heures / minutes ni à la complication, mais uniquement à l’organe réglant. Sa seule fonction est d’assurer la précision de la montre.
Le second barillet délivre son énergie pour les fonctions d’heures / minutes / secondes / foudroyante et pour le calendrier associé au quantième lunaire. Ce dernier indique « l’âge » de la lune, une lunaison étant de 29 jours et demi. La séparation de la délivrance d’énergie entre l’organe réglant et les différentes fonctions de la montre permet à celle-ci, lorsqu’on croit l’arrêter pour ajuster une fonction, de ne pas réellement s’arrêter. Au redémarrage, elle n’a ainsi pas perdu de sa précision. Christian Laurent compare cela à un départ lancé en course automobile. Cette particularité fait de la Duomètre à quantième lunaire une montre extrêmement performante et facile d’utilisation. 

Le sphérotourbillon

Ce modèle présenté à Genève en 2012 est une montre exceptionnelle de par son esthétique, son design, et sa conception. Le tourbillon qui l’équipe a été développé pour une montre bracelet. La plupart des tourbillons équipant les montres bracelet sont des tourbillons à plat, issus de l’invention d’Abraham- Louis Breguet au 19e siècle prévue pour annuler les effets de l’attraction sur l’organe réglant de la montre.
Avec le Duomètre à Sphérotourbillon, Jaeger-LeCoultre propose un tourbillon incliné à 20° effectuant en plus une rotation comme une toupie pour avoir une amplitude constante. La cage effectue un tour en 15 secondes, ce qui offre un spectacle incroyable au poignet. Ce tourbillon peut être mis au stop seconde sans avoir à être arrêté. Un correcteur se trouve à 2h sous la forme d’un bouton poussoir. S’il est actionné, il remet la petite seconde se trouvant à 6h30 à zéro, sans que la montre ne s’arrête. Grâce au système Dual Wing, le tourbillon ne s’arrête pas. Sur le cadran, le quart 7h-11h est occupé par le Sphérotourbillon qui répète inlassablement sa rotation. A 3h est situé le cadran heures / minutes, et à 11h30 un cadran donnant l’heure de référence. Par exemple celle du pays où habite le propriétaire de la montre. Grâce à la couronne on peut ajuster l’heure du plus grand cadran, ce qui offre au Duomètre à Sphérotourbillon la possibilité d’afficher un second fuseau horaire. 

L’unique travel time

Dernière née de la ligne Duomètre, cette montre a été présentée en avant-première lors de l’inauguration de la boutique Jaeger-LeCoultre de la place Vendôme le 20 novembre dernier, mais ne sera livrée aux premiers acquéreurs qu’en 2013. La Duomètre UTT est destinée aux grands voyageurs. Son cadran arbore deux compteurs symétriques à 2h et 10h indiquant chacun un fuseau horaire différent. La particularité de la montre réside dans son compteur à 10h qui affiche une heure sautante dans un petit guichet à midi, et un réglage du fuseau horaire précis à la minute. Cette précision hors du commun est utile pour les puristes désireux de connaître le temps universel ou pour les grands voyageurs. Cet ajustement à la minute près permet d’avoir deux horaires précis et réguliers sur le cadran donnant l’heure de référence – celle du domicile parisien par exemple -, et l’heure du lieu où se trouve le voyageur. Les changements d’heure peuvent être effectués de deux manières : soit en actionnant la couronne, ce qui permet un réglage fin à la minute près, soit en utilisant les deux poussoirs présents sur la carrure de la montre, pour avancer ou reculer d’une heure à chaque pression exercée. Lorsque l’heure change dans le guichet du second fuseau horaire, cela entraîne instantanément un changement de la partie « éclairée » présente sur le globe à 6h, assurant ainsi une indication jour / nuit pour chaque partie du globe.
En retournant la montre, on retrouve comme pour les autres modèles de la ligne un fond saphir transparent. Mais sur ce modèle destiné aux grands voyageurs on trouve aussi des indications des différents fuseaux horaires des principales villes du monde gravées sur la lunette de fond. Tant pour son confort d’utilisation que pour l’originalité de sa complication, l’UTT devrait être la montre de référence Jaeger-LeCoultre pour les voyageurs en 2013.

Les prix :
– Duomètre Chronographe (or rose, or gris et platine) : 32.100, 40.100 et 58.500 €.
– Duomètre Quantième lunaire or rose : 37.200 €.
– Duomètre Sphérotourbillon (or rose et platine) : 200.000 et 221.000 €
– Duomètre UTT en or gris : 39.500 €

La collection Duomètre est visible et disponible à la boutique Jaeger-LeCoultre – 7 / 9 place Vendôme – 75001 Paris

Auteur : Thierry Gasquez, Président de Passion Horlogère.